Baccalauréat 2010

Les épreuves ont commencés par la philo évidemment ! !

Série scientifique :

* L'art peut-il se passer de règles ?

* Dépend-il de nous d'être heureux ?


Série ES

* Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?

* Le rôle de l'historien est-il de juger ?


Série littéraire :

* La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?

* Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?


Une petite pensée à tous les candidats !

j'ai passé la philo ce matin, je suis en S et j'ai pris le 2eme sujet

J'espère que ça c'est bien passé ... bon courage pour la suite !

merci

J'ai fait un bac S...et la philo c'était pas du tout mon point fort :!:
(normal quand on est en S)

Comme ça, à vu d'œil, j'aurai choisi le 2e sujet: Dépend-il de nous d'être heureux ?

Bon courage à ceux qui passent le Bac ;)

Sounia a écrit:J'ai fait un bac S...et la philo c'était pas du tout mon point fort :!:
(normal quand on est en S)

Comme ça, à vu d'œil, j'aurai choisi le 2e sujet: Dépend-il de nous d'être heureux ?

Bon courage à ceux qui passent le Bac ;)

J'ai fais un bac L et la Philo était pas mon point fort non plus :!: :!: Je crois d'ailleurs que ma note du bac a été ma meilleure note de toute l'année et j'ai eu 11. C'est pour dire :mrgreen:

Moi en série L, j'aurais pris le 2e sujet.

Bonne chance à tous les bacheliers.

Moi aussi j'ai fait un Bac L et contre toute attente, j'ai eu ma meilleure note de l'année en Philo au Bac ... 14 coef 7 ...
D'ailleurs quand mon prof m'a dit la note que j'avais eu ça ne l'a pas surpris ... il avait l'habitude de noter serré pour qu'on ait ce genre de surprise le jour J ... LOL !
Bref, mon sujet était .... : "N'avons nous de devoir qu'envers autrui !"
Je m'en souviens encore !

Laura74 a écrit:Moi aussi j'ai fait un Bac L et contre toute attente, j'ai eu ma meilleure note de l'année en Philo au Bac ... 14 coef 7 ...
D'ailleurs quand mon prof m'a dit la note que j'avais eu ça ne l'a pas surpris ... il avait l'habitude de noter serré pour qu'on ait ce genre de surprise le jour J ... LOL !
Bref, mon sujet était .... : "N'avons nous de devoir qu'envers autrui !"
Je m'en souviens encore !

bordel, tu te souviens encore du sujet... :!:
Moi aussi j'ai eu une meilleure note au bac, c'était un peu le cas pour la majorité...les profs de philo sont plus sévère tout au long de l'année...

Je fais un bac S et ce matin j'ai pris le premier sujet c'est-à-dire
" L'art peut-il se passer de règles ? "

Demain Histoire-Géo .. Le calvaire !

tite-brunette a écrit:Je fais un bac S et ce matin j'ai pris le premier sujet c'est-à-dire
" L'art peut-il se passer de règles ? "

Demain Histoire-Géo .. Le calvaire !

Ce que je préfère dans l'histoire-géo c'est la carte à compléter :!:

Sounia a écrit:

tite-brunette a écrit:Je fais un bac S et ce matin j'ai pris le premier sujet c'est-à-dire
" L'art peut-il se passer de règles ? "

Demain Histoire-Géo .. Le calvaire !

Ce que je préfère dans l'histoire-géo c'est la carte à compléter :!:

:!: :!:

:lol: Colorier tout un art !

Par contre les dates en histoire
quand ça veut pas rentrer ça veut pas

C’est sur France Soir !


Un bac philo version Coupe du monde

Sylvain Chazot 17/06/10 à 13h51

Coupe du monde oblige, le bac de philo a pris cette année des airs d'analyse sportive. Sans rire.


Le tableau du bac de philo SIPA Si Karl Marx évoquait la religion comme l'opium du peuple, c'est bien parce qu'à son époque, le football ne courait pas les rues. Que dirait le théoricien allemand aujourd'hui, maintenant que tout est football ! Même la sacro-sainte épreuve de philo du bac s'est muée, cette année, en analyse sportive. Il faut, bien sûr, apprendre à lire entre les lignes. Mais l'Education nationale ne nous fera pas croire que les sujets 2010 ne sont pas, en fait, des questions cachées sur l'équipe de France et son parcours en Afrique du Sud.
Le poids du passé


Ainsi en a-t-il été pour les élèves de section littéraire qui ont eu quatre heures pour réfléchir à cette question : Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? Le sujet fait évidemment référence aux conflits générationnels qui agitent les Bleus depuis des années. Difficile pour la jeune génération de s'inscrire dans l'ombre de ses glorieux aînés, Zidane, Thuram & cie, champions du monde, champions d'Europe et finalistes du dernier mondial en Allemagne. Fallait-il encore composer avec ces vieux footeux pour la coupe du monde 2010 ? Ou oublier les héros d'antan pour donner leur chances aux nouveaux impatients ? En ne convoquant pas Patrick Vieira, Raymond Domenech a clairement opté pour la seconde option. Place aux jeunes, même si la réalité du terrain le pousse à titulariser Thierry Henry face au Mexique. En conclusion, le passé doit servir d'inspiration aux nouveaux Bleus mais ne doit pas les brider.
Le destin


Même cas de figure pour les étudiants scientifiques : Dépend-il de nous d'être heureux ? Que cette question soit posée le jour du match France-Mexique n'est évidemment pas un hasard. Et la réponse peut être clairement détaillée en thèse, antithèse, synthèse. Bien sûr, l'accession au bonheur est une démarche avant tout personnelle, c'est « la conscience pour soi que l'on prend de l'accord de soi-même avec l'ordre du monde » comme l'écrivait le philosophe français Raymond Polin... Les Bleus sont maîtres de leur jeu et il n'appartient qu'à eux de battre le Mexique, puis l'Afrique du Sud, pour retrouver les huitièmes de finale et rétablir « l'ordre du monde », avec la France tout en haut.
Restent les forces du destin qui veulent que la France ne gagne peut-être pas sa deuxième étoile. « Nous ne choisissons point. Notre destin choisit. Et la sagesse est de nous montrer dignes de son choix, quel qu'il soit » affirmait l'écrivain français, prix Nobel de littérature, Romain Rolland. Le destin de l'équipe de France ne dépendrait donc pas seulement d'elle mais l'histoire est déjà écrite de manière sibylline sur un communiqué de la FFF : éliminée en phases de poule, les Bleus rentrent chez eux et disent enfin adieu à Raymond Domenech. Alors que faire ? Sans doute rester et optimiste et croire en sa bonne (deuxième) étoile. Après tout, comme l'écrivait Albert Camus dans La Peste, « il n'y a pas de honte à préférer le bonheur ».
Le cas Ribéry


Quant aux étudiants d'ES, ils ont eu tout loisir de disserter sur cette interrogation ô combien déterminante en Afrique du Sud : Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ? Assurément oui si l'on se réfère aux choix (douteux ?) parfois opérés par Raymond Domenech. Franck Ribéry est meilleur à gauche qu'à droite, c'est la vérité. Mais cette vérité est dangereuse lorsqu'elle s'inscrit en dogme et que l'équipe s'organise invariablement avec Francky comme ailier gauche. Cela impose de déplacer Malouda, pourtant meilleur à ce poste, et déséquilibre considérablement l'attaque tricolore.
Pourtant, certaines vérités sont nécessaires et servent de base à la construction de l'édifice France. Ainsi, Hugo Lloris est le meilleur gardien du monde - c'est prouvé scientifiquement – et personne d'autre en France ne peut sérieusement revendiquer la place de goal n°1. Même idée avec Sagna et Toulalan, respectivement défenseur droit et milieu défensif. Les savoir indiscutables est nécessaire à l'équilibre des Bleus.

Sujets philo pour les séries techniques (eh oui faut pas les oublier :mrgreen: )

1er sujet de dissertation : Une vie heureuse est-elle une vie de plaisir ?

2ème sujet de dissertation : L'art peut-il se passer d'une maîtrise technique ?

Ou un commentaire d'un texte de Spinoza, sur le rapport entre liberté et obéissance, dont voici l’extrait :

"La communauté politique la plus libre est celle dont les lois s’appuient sur la saine raison. Car, dans une organisation fondée de cette manière, chacun, s’il le veut, peut être libre, c'est-à-dire s’appliquer de tout son cœur à vivre raisonnablement. De même, les enfants, bien qu’obligés d’obéir à tous les ordres de leurs parents, ne sont cependant pas des esclaves ; car les ordres des parents sont inspirés avant tout par l'intérêt des enfants. Il existe donc selon nous une grande différence entre un esclave, un fils, un sujet, et nous formulerons les définitions suivantes : l’esclave est obligé de se soumettre à des ordres fondés sur le seul intérêt de son maître ; le fils accomplit sur l’ordre de ses parents des actions qui sont dans son intérêt propre ; le sujet enfin accomplit sur l’ordre de la souveraine Puissance* des actions visant à l’intérêt général et qui sont par conséquent aussi dans son intérêt particulier."