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Étape 17 • GAP > PINEROLO • 179 km



Etape 17 - Profil










Départ: Gap


Cette étape est l’occasion pour Gap de renforcer les liens avec Pinerolo, avec qui elle est jumelée depuis près de quarante ans. Au départ, les coureurs vont traverser tout le nord des Hautes-Alpes où se concentrent beaucoup des grands cols mythiques du Tour de France. Grâce à ces cols et grâce au Tour, les Hautes-Alpes sont un département où s’est développé peut-être plus qu’ailleurs la pratique du vélo par le biais d’opérations emblématiques comme la mise en place d’un schéma directeur des aménagements cyclables. Le Comité départemental du Tourisme a créé vingt itinéraires partagés et balisés pour favoriser la pratique sportive et, durant l’été, il est possible de gravir, dans des paysages grandioses, certains de ces monuments du cyclisme en toute sécurité puisqu’ils sont fermés à la circulation à moteur. Tout au long du parcours, il sera aussi possible d’admirer le Lac de Serre-Ponçon, la plus grande retenue d’eau artificielle d’Europe, la ville d’Embrun posée sur son roc et les fortifications de Vauban de Briançon, classées au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
20 fois Ville-étape
37 780 habitants (Gapençais)
www.gap-tourisme.fr

Arrivée: Pinerolo


Le cercle majestueux des montagnes, la nature des vallées si proches, l’histoire de son passé, font de Pinerolo une destination à découvrir. A l’instar de Saumur en France et de son Cadre Noir, Pinerolo est en Italie la ville de la Cavalerie dont elle perpétue les traditions. Elle y a ajouté le label olympique en organisant les épreuves de curling à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver de Turin en 2006. C’est aussi une ville de culture riche en musées : Le Museo Nazionale de l’Arma di Cavalleria, la Collezione Civica d’Arte di Palazzo Vittone, le Museo Diocesano, le Museo Storico del Mutuo Soccorso et la Casa del Senato. La cathédrale de San Donato, la basilique de San Maurizio, l’un des symboles de la ville, ainsi que le centre historique de Pinerolo, avec ses places et ses pittoresques rues médiévales, méritent également le détour. Enfin, tout au long de l’année, Pinerolo propose de nombreux rendez-vous culturels : la Rassegna dell’Artigianato, la Maschera di Ferro, les concours hippiques internationaux. Pinerolo est tout cela et plus encore : une ville souriante et accueillante.
Ville-étape inédite

le dernier col de Pramartino devrait favorisé une attaque entre les leaders. Contador doit reprendre le temps perdu. La montée est dure mais brève, et la descente , qui suit jusqu'à l'arrivée, est dangereuse. Vockler ne doit plus répondre à chaque attaque.

marcelo a écrit:le dernier col de Pramartino devrait favorisé une attaque entre les leaders. Contador doit reprendre le temps perdu. La montée est dure mais brève, et la descente , qui suit jusqu'à l'arrivée, est dangereuse. Vockler ne doit plus répondre à chaque attaque.

tout a fait d'accord, il doit rester dans la roue d'Evans

C'est ,demain et Vendredi,les grosses étapes de montagne
puis Samedi contre la montre
que tout devrait se jouer entre Contador et C.Evans

j'espère me tromper car moi aussi aimerait que Voeckler gagne

Je ne crois pas qu'il gardera le maillot, je le souhaite pourtant, mais a choisir entre Contador et Evans je préfère Evans

Cyclisme-Tour


Frayeur de Voeckler, bonheur d'EBH

Thomas Voeckler a lâché 27 secondes à ses poursuivants dans la descente ébouriffante vers Pinerolo. La victoire d'étape revient au Norvégien Edvald Boasson Hagen.



Thomas Voeckler a raté un virage dans la descente finale, ce qui aurait pu lui coûter cher.(REUT)



Une route étroite au revêtement irrégulier, un tracé tortueux avec des épingles aux trajectoires aveugles, une lumière changeante avec un soleil filtré par l'ombre des arbres qui bordent la route et surtout une troupe de coureurs lancés à corps perdus pour se disputer les secondes par poignées : le final de la 17e étape vers Pinerolo et les quelques kilomètres de descente depuis la côte de Pramartino ont offert un concentré d'émotions dans le peloton et dans l'échappée, même pour les plus beaux descendeurs du peloton. Après avoir mordu sur le bas-côté, les freins serrés à fond dans un virage à droite, Thomas Voeckler s'est offert une incroyable frayeur en ratant une trajectoire quelques lacets plus tard : lancé à la poursuite d'Alberto Contador et Samuel Sanchez qui avaient pris quelques longueurs d'avance, le Maillot Jaune a quitté la chaussée pour se retrouver dans la courette d'une maison... «J'ai perdu un peu de temps, mais j'aurais pu perdre une clavicule, a-t-il plaisanté à l'arrivée. Si cela avait été un mur en face, je n'aurais pas pu m'arrêter. Une fois qu'on perd en travers une fois, on perd confiance. Si je n'avais pas fait le chien fou, j'aurais pu finir avec les meilleurs.»


Contador a encore essayé


Si Jonathan Hivert (9e) a tenté le diable, Sandy Casar (3e), Julien El Farès (4e) et Sylvain Chavanel (5e) se sont contentés des places d'honneur.

S'il est resté debout et a évité la moindre blessure, Voeckler n'a jamais revu ses premiers poursuivants au classement. Il a coupé la ligne, en même temps qu'Ivan Basso, mais à 27 secondes d'Alberto Contador, Samuel Sanchez, Frank Schleck, Andy Schleck et surtout Cadel Evans qui ne pointe plus qu'à 1'18'' au classement général. Après une offensive dans une ascension pluvieuse mardi, Alberto Contador a retenté sa chance dans l'ascension comme dans la descente : suivi par une quinzaine d'hommes au sommet, le leader de Saxo Bank a pris tous les risques possibles dans le plongeon vers Pinerolo, seulement suivi par Samuel Sanchez. Les quatre derniers kilomètres plus roulants sur le plat ont néamoins permis à ses adversaires de le rejoindre dans le dernier kilomètre. La menace Contador se précise néanmoins avant les deux grandes étapes des Alpes, vers le Galibier et l'Alpe-d'Huez.


Dans une étonnante et glaçante symétrie, le Français Jonathan Hivert a commis les mêmes erreurs et s'est offert les mêmes frayeurs que Thomas Voeckler quelques minutes auparavant. Le coureur de Saur-Sojasun était alors à la poursuite d'Edvald Boasson Hagen pour la victoire d'étape. «J'ai tenté le tout pour le tout mais quand on ne connaît pas la descente, on fait complètement n'importe quoi», a-t-il reconnu à l'arrivée. Présent dans l'échappée de 14 coureurs (avec Chavanel, El Farès, Casar, Hivert, Mollema, Bole, Muravyev, Leukemans, Amador, Paterski, Fofonov, Tjallingii et Perez), le Norvégien a pris la fuite dans la côte de Pramartino en contrant Sylvain Chavanel à 11 km de l'arrivée. S'il n'a pas été revu avant l'arrivée, ce n'est pas seulement dû à ses qualités de puncheur et sa puissance de rouleur : «A l'entraînement, j'ai fait la descente trois fois et je l'ai repérée en vidéo. Je la connaissais par coeur.» Battu par Thor Hushovd mardi à Gap, vainqueur au sprint à Lisieux, Boasson Hagen a confirmé l'étendue de sa palette de futur champion. Une nouvelle fois, les Français se sont contentés des places d'honneur : avec Sandy Casar (3e), Julien El Farès (4e) et Sylvain Chavanel (5e). Et le Maillot Jaune de Thomas Voeckler, qui sert de paravent au bilan français, ne tient plus qu'à un fil avant deux jours terribles dans les Alpes

Tour de France


17. Gap - Pinerolo (179km)


Le 20 juillet 2011




CLASSEMENT DE L'ETAPE

Place	Coureur	Temps / Ecart
1	E.BOASSON HAGEN (SKY)	4h18'00''
2	B.MOLLEMA (RAB)	à 40''
3	S.CASAR (FDJ)	à 50''
4	J.EL FARES (COF)	m.t.
5	S.CHAVANEL (QST)	m.t.
6	D.FOFONOV (AST)	à 01'10''
7	M.PATERSKI (LIQ)	m.t.
8	D.MURAVYEV (RSH)	m.t.
9	J.HIVERT (SAU)	à 01'15''
10	B.BOZIC (VCD)	à 02'20''
11	A.AMADOR (MOV)	m.t.
12	R.PEREZ MORENO (EUS)	à 02'37''
13	B.LEUKEMANS (VCD)	à 03'35''
14	N.ROCHE (ALM)	à 04'00''
15	M.TJALLINGII (RAB)	m.t.
16	K.DE WEERT (QST)	m.t.
17	F.SCHLECK (LEO)	à 04'26''
18	D.CUNEGO (LAM)	m.t.
19	S.SANCHEZ (EUS)	m.t.
20	C.EVANS (BMC)	m.t

Tour de France


Du 2 au 24 juillet 2011




CLASSEMENT GENERAL

Place	Coureur	Temps / Ecart
1	T.VOECKLER (EUC)	73h23'49''
2	C.EVANS (BMC)	à 01'18''
3	F.SCHLECK (LEO)	à 01'22''
4	A.SCHLECK (LEO)	à 02'36''
5	S.SANCHEZ (EUS)	à 02'59''
6	A.CONTADOR (SBS)	à 03'15''
7	D.CUNEGO (LAM)	à 03'34''
8	I.BASSO (LIQ)	à 03'49''
9	T.DANIELSON (GRM)	à 06'04''
10	R.URAN (SKY)	à 07'36''
11	J.PERAUD (ALM)	à 07'53''
12	K.DE WEERT (QST)	à 08'07''
13	R.TAARAMAE (COF)	à 08'35''
14	P.ROLLAND (EUC)	à 10'03''
15	S.CASAR (FDJ)	à 10'33''
16	H.ZUBELDIA (RSH)	à 10'38''
17	A.JEANNESSON (FDJ)	à 10'52''
18	J.VANENDERT (OLO)	à 11'39''
19	P.VELITS (THR)	à 12'06''
20	J.COPPEL (SAU)	à 12'44''

Étape 18 • PINEROLO > GALIBIER SERRE-CHEVALIER • 200,5 km



Etape 18 - Profil








Départ: Pinerolo


Avant d’être italienne, Pinerolo, située à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Turin, fut, à différentes époques, française puis savoyarde. Ces multiples « allers-retours » effectués au gré des soubresauts de l’histoire se retrouvent d’ailleurs dans les diverses appellations de la ville : Pinerolo bien sûr mais aussi Pignerol en français, Pinareul en piémontais ou encore Pineirol en occitan alpin. On pourrait également ajouter que la ville a donné son nom à Penarol, un quartier de Montevideo, la capitale de l’Uruguay, célèbre pour son équipe de football. Mais c’est aussi à sa forteresse dans laquelle furent enfermés Nicolas Fouquet, le superintendant des finances de Louis XIV, et le Masque de Fer, que Pinerolo doit sa renommée. Arrivé en 1669, le légendaire et énigmatique prisonnier y resta interné au secret pendant douze ans. Depuis 1999, Pinerolo organise au mois d’octobre une reconstitution historique, La Maschera di Ferro, qui a attiré l’année dernière plus de 70 000 spectateurs. A la fin du spectacle, l’identité de la personne cachée sous le masque est dévoilée.
Ville-étape inédite
36 000 habitants pinerolesis


Arrivée: Galibier Serre-Chevalier


Le col du Galibier, frontière naturelle entre les départements des Hautes-Alpes et de la Savoie, est la porte d’entrée estivale de la vallée de Serre-Chevalier qui s’étend du sommet du col jusqu’à la ville de Briançon. Sous son ciel méditerranéen, sur fond de forêts de mélèzes et de pics aux neiges éternelles et au pied du Parc national des ?crins, Serre Chevalier Vallée offre, pendant l’été, une large panoplie d’activités de montagne : randonnées sur plus de 300 km de sentiers balisés, via ferrata sur des falaises aménagées, sports d’eaux vives en rivière… On y trouve également de nombreux itinéraires destinés aux passionnés de deux-roues et c’est au sommet du col du Galibier qu’est souvent tracée la ligne d’arrivée de la SCLA, la cyclosportive Serre Che Luc Alphand, parrainée par l’ancien champion de ski et enfant du pays. A cela s’ajoute la tradition thermale du Monêtier-les-Bains et de sa source chaude réputée notamment pour ses propriétés gastriques et rhumatologiques. L'hiver, Serre-Chevalier, avec ses 250 km de pistes, se place au rang des plus grands domaines skiables d’Europe.
Site-étape inédit
3 700 habitants (St Chaffrey, La Salle les Alpes, Le Monêtier-les-Bains)

Vockler a failli perdre gros sur une erreur de débutant. Il est le seul leader à ne pas avoir d'info sur la dangerosité du parcours. Aucun coéquipier pour l'aider après sa chute. Pas sérieux !!!

Thomas a fait des erreurs certes hier mais il ne connaissait pas la descente et ne l'avais pas reconnu. C'est tout à fait normal, il ne s'attendait pas à être maillot jaune et n'était pas sur le tour en tant que "cador" du Tour. Alors ce que l'on peut dire c'est qu'il a eu énormément de chance et c'est tant mieux. Quant à son équipe elle aussi n'a pas été formée pour être une équipe de grand leader, mais elle fait un boulot formidable !!! pour deux coureurs c'est leur premier Tour et je leur tire un grand chapeau car il faut le faire !!!!
Bravo aussi aux norvégiens mais ce sont deux excellents coureurs qui ont déjà fait leurs preuves et leurs victoires sont méritées

Tour de France: Schleck remporte la 18e étape, Voeckler sauve son maillot jaune

COL DU GALIBIER (France) (AFP)

Le Luxembourgeois Andy Schleck (Leopard), lancé dans une attaque de grande ampleur, a remporté en solitaire la 18e étape du Tour de France, jeudi, au sommet du Galibier, où le Français Thomas Voeckler a sauvé son maillot jaune de leader.
Au prix d'un effort total dans le dernier kilomètre, Voeckler a préservé son maillot pour 15 secondes, à trois jours de l'arrivée à Paris.
L'étape-reine des Alpes (200,5 km) a coûté cher à l'Espagnol Alberto Contador, le vainqueur sortant.
L'Espagnol a été distancé par les autres favoris du Tour dans les derniers kilomètres de ce parcours qui franchissait trois grands cols (Agnel, Izoard, Galibier).
Le triple vainqueur de l'épreuve compte désormais 4 min 44 sec de retard sur Voeckler au classement général.
"Ce sera très dur maintenant pour lui de gagner le Tour", a admis le manageur de son équipe, Bjarne Riis. "Il a essayé mais il n'avait pas les bonnes jambes".
Au col du Galibier, la plus haute arrivée dans l'histoire de la Grande Boucle, à l'altitude de 2645 mètres, Andy Schleck a précédé de 2 min 07 sec son frère aîné Frank.
L'Australien Cadel Evans, qui a assumé la poursuite derrière Andy Schleck, a pris la troisième place devant l'Italien Ivan Basso, après plus de six heures de course.
Voeckler, cinquième de l'étape devant son coéquipier Pierre Rolland, n'a faibli que dans les 200 derniers mètres.
"Quelle souffrance !", s'est exclamé le champion français, qui porte le maillot jaune depuis la 9e étape (Saint-Flour).
Dans cette étape, un groupe de plus de 80 coureurs comprenant la plupart des routiers-sprinteurs (Cavendish, Petacchi, Hushovd, Greipel, mais aussi Chavanel, Cancellara, T. Martin) a rallié l'arrivée à 35 min 40 sc, au-delà du délai fixé. Ils ont été repêchés mais pénalisés pour le classement par points.
Après le départ de la ville italienne de Pinerolo, un groupe de 19 coureurs formé en deux temps s'est dégagé dans la plaine du Piémont, avant le col-frontière d'Agnel (Km 107) où le Kazakh Maxim Iglinskiy, membre de cette échappée, a basculé en tête, à l'altitude de 2744 mètres, le point le plus haut de cette édition.
Contador distancé
Dans l'Izoard, Andy Schleck a attaqué à mi-pente, à 62 kilomètres de l'arrivée, le Luxembourgeois a pris ses distances (plus de deux minutes) sur ses adversaires en franchissant le sommet à 1 min 50 sec d'Iglinskiy, de nouveau parti à l'avant.
"Je ne veux pas finir quatrième à Paris, je me suis dit 'je vais tout risquer, ça passe ou ça casse'. C'est mon caractère, je n'ai pas peur de perdre", a expliqué Andy Schleck.
Le Luxembourgeois s'est appuyé sur son coéquipier belge Maxime Monfort, rescapé de l'échappée initiale, dans la vallée. Il a reçu le concours du Belge Dries Devenyns et son petit groupe (Roche, Silin, Devenyns, Monfort) a rejoint Iglinskiy en tête de la course, à 30 kilomètres de l'arrivée.
Le cadet des Schleck a abordé les premières pentes du Galibier avec 3 min 45 sec d'avance.
Derrière lui, les autres favoris du Tour n'ont pu s'entendre pour travailler à la poursuite et l'écart s'est élevé jusqu'à 4 min 24 sec à 12 kilomètres du sommet, au grand dépit d'Evans qui a fini par assumer la poursuite.
L'Espagnol Samuel Sanchez a lâché prise aux 7 kilomètres et Contador, qui avait consulté le médecin de la course en début d'étape, a été distancé aux 3 kilomètres.
Le vainqueur sortant du Tour a cédé près d'une minute et demie par rapport à Evans.
Andy Schleck, qui est âgé de 26 ans, a enlevé son troisième succès d'étape dans le Tour après ceux de Morzine-Avoriaz et du Tourmalet l'année passée, deux autres arrivées au sommet.
Le cadet des Schleck a terminé à deux reprises deuxième du Tour (2009 et 2010) auquel il participe pour la 4e fois depuis 2008.
Au classement général provisoire, Frank Schleck occupe la troisième place à 1 min 08 sec, Evans la quatrième à 1 min 12 sec, avant la dernière étape de montagne, vendredi, à l'Alpe d'Huez.
Plus de la moitié du peloton est arrivé hors délai au sommet du Galibier, jeudi, dans la 18e étape du Tour de France avant d'être repêché par le jury des commissaires.
Seulement 79 coureurs (sur 168 au total) ont rallié l'arrivée dans la limite de temps fixé, à savoir 33 minutes 07 sec.
Ce délai est calculé par rapport au temps du vainqueur, sur la base d'un coefficient tenant compte de la difficulté de l'étape (haute montagne) et de la moyenne.
Plusieurs vainqueurs d'étape ont terminé l'étape dans le "gruppetto", autrefois surnommé l'"autobus": le Britannique Mark Cavendish, les Norvégiens Thor Hushovd et Edvald Boasson Hagen, l'Espagnol Luis Leon Sanchez, l'Américain Tyler Farrar, le Belge Philippe Gilbert et l'Allemand Andre Greipel.
Le champion du monde du contre-la-montre, le Suisse Fabian Cancellara, et le champion de France Sylvain Chavanel avaient pris place eux aussi dans l'autobus, qui est arrivé 2 min 33 sec au-delà de la limite.
Les "repêchés" ont écopé d'un malus de 20 points au classement du maillot vert, la dotation réservée au vainqueur de cette étape.
Classement général officieux du Tour de France après la 18e étape, courue jeudi entre Pinerolo et Col du Galibier:
1. Thomas Voeckler (FRA/EUC) 79h34:06.
2. Andy Schleck (LUX/LEO) à 0:15.
3. Frank Schleck (LUX/LEO) 1:08.
4. Cadel Evans (AUS/BMC) 1:12.
5. Damiano Cunego (ITA/LAM) 3:45.
6. Ivan Basso (ITA/LIQ) 3:46.
7. Alberto Contador (ESP/SAX) 4:44.
8. Samuel Sanchez (ESP/EUS) 5:20.
9. Tom Danielson (USA/GRM) 7:08.
10. Jean-Christophe Peraud (FRA/ALM) 9:27.

© 2011 AFP.

une étape digne d'un grand Tour.

si Vockler reste en jaune demain soir, il gardera une chance de gagner le Tour. Par contre, JC Perrault s'annonce comme un futur très grand champion. Il a préféré rester auprès de Vockler pour la défense du maillot jaune, alors qu'il était le seul à pouvoir suivre Andy dans son échappée.

Étape 19 • MODANE > ALPE D’HUEZ • 109,5 km





Etape 19 - Profil










Départ: Modane


Porte de la Savoie ouverte sur l’Italie, la Haute Maurienne et les Hautes- Alpes, Modane, située à 1 000 mètres d’altitude, a su, depuis la suppression des frontières en 1992, relever le défi de l’économie touristique tout en développant de grands projets comme la recherche fondamentale en physique de particules de son Laboratoire Souterrain ou encore la liaison ferroviaire Lyon-Turin prévue pour 2020. Au cœur du Parc national de la Vanoise, à 4 heures de Paris en TGV et desservie par l’autoroute A43, Modane a conservé de son passé ses forts militaires, témoins de l’annexion de la Savoie à l’Italie avant son rattachement à la France en 1860 ou bien la chapelle du Charmaix (XVe siècle) nichée à flanc de montagne. Une richesse patrimoniale adossée à un environnement naturel préservé au sein duquel s’est développé sa station de ski, Valfréjus, pionnière des nouvelles formes de glisse comme le skwal ou le speed riding. Au coeur du plus grand domaine cyclable du monde pour les grimpeurs et avec un ensoleillement de 300 jours par an, Modane-Valfréjus propose...une montagne d’activités.
Ville-étape inédite
3 500 habitants (Modanais)

Arrivée: Alpe d’Huez


Station climatique de sports d'hiver et d'été, l’Alpe-d’Huez, surnommée « l’Île au Soleil », se situe au cœur du massif de l’Oisans, en Isère, à seulement 1h de Grenoble, 2h de Lyon et 2h30 de Genève. Perchée à 1 860 mètres d’altitude, sur un plateau exposé plein Sud, la station bénéficie d’un ensoleillement généreux, avec une moyenne de 300 jours de soleil par an ! Culminant à 3 330 mètres, le belvédère du Pic Blanc offre un superbe panorama d’un 1/5e du territoire français avec vue sur le Mont Blanc, le Mont Ventoux, le Massif Central, la Suisse et l’Italie. Sur son espace vert de 10 000 hectares propices à la pratique de nombreuses activités sportives (randonnées pédestres et équestres, VTT, tourisme aérien,…) la station propose tout au long de l’été de nombreux événements : Alpe d’Huzes, La Marmotte, la Mégavalanche, l’Étape du Tour-Mondovélo, le Triathlon, le championnat de France de Supermotard … Avec les 21 virages de sa montée, l’Alpe-d’Huez fait partie des hauts lieux du Tour de France, 21 panneaux qui rythment l’effort des coureurs dans un « compte à rebours » de 14 kilomètres.
26 fois ville-étape
1345 habitants (d’Huizats)

dernière étape de montagne ,avec trois cols ,faudra mettre les dernières forces
avant le contre la montre de demain (ou peut-être tout se jouera)
et Dimanche les champs élysées

marcelo a écrit:une étape digne d'un grand Tour.

si Vockler reste en jaune demain soir, il gardera une chance de gagner le Tour. Par contre, JC Perrault s'annonce comme un futur très grand champion. Il a préféré rester auprès de Vockler pour la défense du maillot jaune, alors qu'il était le seul à pouvoir suivre Andy dans son échappée.

je m'étais trompé de coureur, c'était Rolland qui accompagnait Vockler hier. Mais pas trompé dans mes pronostics puisque Rolland a gagné la terrible étape de l'Alpes d'Huez. Et quelle étape !!! :D

Vockler c'est mis dans le rouge à vouloir suivre dès la première ascension Contador, les frères Schleck, et Evans. Grace à son équipe, il est quand même revenu sur les leaders pour la dernière montée.
Puis le grand show et la montée intelligente de Rolland

un futur vrai grand coureur.

Cyclisme-Tour


Rolland exulte, Voeckler explose

Journée folle au Galibier et à l'Alpe d'Huez : Thomas Voeckler lâche le Maillot Jaune à Andy Schleck, avec Evans en embuscade. Pierre Rolland s'offre une victoire de prestige.



Equipier modèle de Thomas Voeckler depuis dix jours, Pierre Rolland s'offre une victoire à l'Alpe d'Huez. La première pour un Français dans le Tour 2011(EQ)



L'épopée de Thomas Voeckler avec le Maillot Jaune a pris fin officiellement à l'Alpe d'Huez à l'issue de 21 lacets mythiques devenus un calvaire. Mais le leader d'Europcar a sans doute vu ses dernières chances de victoire final ou de podium s'envolerdès les lacets du Télégraphe à 90 km de l'arrivée de cette étape de haute montagne si nerveuse. Dans un geste insensé, péché d'orgueil ou énergie du désespoir, le puncheur a essayé de suivre les deux meilleurs grimpeurs du peloton, Alberto Contador et Andy Schleck, quand l'Espagnol est parti à l'aventure au lendemain de sa défaillance... Après avoir fait bonne figure jusqu'à l'attaque du Galibier, le Maillot Jaune s'est dispersé seul puis s'est retrouvé à l'arrêt dans les derniers kilomètres de la deuxième ascension et n'a pas caché sa colère de voir disparaître ses forces. Si le peloton des favoris s'est ensuite regroupé dans la descente vers Bourg d'Oisan, la jonction avait tout du mirage et les efforts consentis depuis le départ de Modane, depuis dix jours, ont pesé dans les jambes du chouchou du public. Incapable de répondre aux accélérations des leaders, il a finalement laissé les frères Schleck et Cadel Evans s'envoler vers le podium. Désormais quatrième (à 2'10'' d'Andy Schleck), Voeckler est rentré dans le rang au moment où son coéquipier Pierre Rolland s'est offert la plus belle victoire de la carrière.


Lâché par ses forces, condamné à abandonner le Maillot Jaune, Voeckler a en effet rendu sa liberté à Pierre Rolland, son meilleur équipier en haute montagne depuis les Pyrénées. Toujours posté au milieu des favoris, le grimpeur de 24 ans a pris un peu d'avance sur le premier peloton avant la montée finale, en compagnie du Canadien Ryder Hesjedal. Il a ensuite vu Alberto Contador, combatif du jour reparti à l'attaque dès le premier virage de l'Alpe, le dépasser. Rejoint par Sanchez qui a réalisé la jonction avec le Pistolero à moins de 3 km de la ligne, Rolland a finalement géré son effort à perfection pour repartir en solo vers la victoire d'étape. Nouveau maillot blanc, Rolland est seulement le deuxième Français à s'imposer à l'Alpe d'Huez, 25 ans après Bernard Hinault. Annoncé depuis trois ans comme le grand espoir français, il est désormais le meilleur jeune et le 10e au général et devra attendre avant de succéder au Blaireau au palmarès du Tour de France. « On ne m'a pas laissé beaucoup de temps pour faire mes preuves mais je n'ai pas 25 ans», a-t-il commenté à sa descente du podium.


Si l'étape de l'Alpez d'Huez a éliminé Thomas Voeckler de la lutte pour la victoire finale sur ce Tour de France 2011, elle laisse le titre encore à portée de trois coureurs différents : encore prompt à suivre Alberto Contador dès la première ascension après son raid au long cours de jeudi, Andy Schleck récupère le Maillot Jaune à deux jours de l'arrivée mais le trône du leader est pour l'instant un siège éjectable. Plus que Frank Schleck (2e à 53''), c'est bien Cadel Evans qui se présente en favori pour la victoire finale.

Tour de France


19. Modane - Alpe-d'Huez (109km)


Le 22 juillet 2011




CLASSEMENT DE L'ETAPE

Place	Coureur	Temps / Ecart
1	P.ROLLAND (EUC)	3h13'25''
2	S.SANCHEZ (EUS)	à 14''
3	A.CONTADOR (SBS)	à 23''
4	P.VELITS (THR)	à 57''
5	C.EVANS (BMC)	m.t.
6	T.DE GENDT (VCD)	m.t.
7	D.CUNEGO (LAM)	m.t.
8	F.SCHLECK (LEO)	m.t.
9	A.SCHLECK (LEO)	m.t.
10	R.HESJEDAL (GRM)	à 01'15''
11	T.DANIELSON (GRM)	m.t.
12	J.PERAUD (ALM)	à 01'27''
13	H.DUPONT (ALM)	à 02'06''
14	R.TAARAMAE (COF)	m.t.
15	I.BASSO (LIQ)	m.t.
16	L.LEIPHEIMER (RSH)	m.t.
17	J.COPPEL (SAU)	à 02'31''
18	K.DE WEERT (QST)	à 02'46''
19	C.VANDEVELDE (GRM)	à 03'22''
20	T.VOECKLER (EUC)	m.t.

Tour de France


Du 2 au 24 juillet 2011




CLASSEMENT GENERAL

Place	Coureur	Temps / Ecart
1	A.SCHLECK (LEO)	82h48'43''
2	F.SCHLECK (LEO)	à 53''
3	C.EVANS (BMC)	à 57''
4	T.VOECKLER (EUC)	à 02'10''
5	D.CUNEGO (LAM)	à 03'31''
6	A.CONTADOR (SBS)	à 03'55''
7	S.SANCHEZ (EUS)	à 04'22''
8	I.BASSO (LIQ)	à 04'40''
9	T.DANIELSON (GRM)	à 07'11''
10	P.ROLLAND (EUC)	à 08'57''
11	J.PERAUD (ALM)	à 09'42''
12	R.TAARAMAE (COF)	à 10'30''
13	K.DE WEERT (QST)	à 12'55''
14	J.COPPEL (SAU)	à 16'49''
15	A.JEANNESSON (FDJ)	à 17'42''
16	H.ZUBELDIA (RSH)	à 23'17''
17	R.HESJEDAL (GRM)	à 23'22''
18	C.VANDEVELDE (GRM)	à 25'16''
19	P.VELITS (THR)	à 27'55''
20	J.VANENDERT (OLO)	à 28'02''

Étape 20 • GRENOBLE > GRENOBLE • 42,5 km (C.l.m individuel)



Etape 20 - Profil










Départ: Grenoble


Située au cœur des Alpes et entourée de montagnes, paradis des loisirs de plein air et des activités sportives, Grenoble constitue le camp de base idéal pour tous les amateurs de nature, d’émotions et d’aventures. La cité natale de Stendhal, « inventeur » du premier guide touristique, conjugue en chaque lieu sa fameuse description « ... À Grenoble, au bout de chaque rue, on découvre une montagne ». Avec un patrimoine bâti dense et diversifié, de l’époque gallo-romaine aux réalisations innovantes de l’urbanisme durable, la ville s’offre au visiteur dans une déambulation charmante à travers ruelles et places animées tout au long de l’année par l’énergie étudiante et les nombreux festivals. On peut ainsi partir à la découverte des sites culturels, comme le musée de Grenoble, la Maison de la Culture-MC2 ou Le Magasin – Centre National d’Art Contemporain ; ou bien encore se laisser tenter par une escapade ascensionnelle en empruntant le téléphérique urbain de la Bastille qui offre l’un des plus beaux panoramas des Alpes françaises. Alors, rendez-vous à Grenoble... une ville où l’on se dépasse !
38 fois ville-étape
160 000 habitants (Grenoblois)


Arrivée: Grenoble


A Grenoble, la pratique du sport est réservée à tous. Avec 130 sites et terrains que fréquentent tout au long de l’année près de 2 300000 utilisateurs, plus de 2 000 manifestations par an et un budget annuel dédié aux sports de l'ordre de 13 M€, la Ville de Grenoble mène depuis 1995 une politique qui vise à favoriser la pratique de tous les sports sans exclusive. En investissant dans de nouveaux équipements, en soutenant et en développant les activités, les clubs et les initiatives, la Ville de Grenoble veille à ce que le sport, vecteur important de cohésion sociale, apporte en termes d'équilibre personnel, de santé, de capacité à s’inscrire dans l’action collective, un moyen de socialisation et d’intégration. Que ce soit sur le terrain de la formation ou de l'accompagnement à la découverte, la volonté de la Ville est de permettre la pratique d'une activité sportive, de l'initiation à la compétition de niveau international, qu’il s’agisse de sports collectifs ou individuels, avec l'exigence de promouvoir le sport "pour tous et par tous" ainsi que les valeurs qui y sont rattachées.
38 fois ville-étape
160 000 habitants (Grenoblois)

Vraiment trés heureuse pour Pierre hier, même si au sein de l'équipe Europcar les sentiments étaient mitigés Mais l'ambiance est telle dans cette équipe que tous étaient ravis de leur étape ! il n'y avait qu'a voir cette image de fin de course ou Gautier, Quemeneur , Jérome et Charteau levaient les bras pour célébrer la victoire de leur copain Rolland. Cette équipe est vraiment belle

Cadel Evans remporte le Tour de France !
(23/07/2011)

© Belga Epa

Cadel Evans remportera demain, sauf énorme accident, le premier grand tour de sa carrière ! Il a réussi un super contre-la-montre pour reléguer Andy Schleck à 1'34" au classement général
GRENOBLE Incroyable Evans ! On pensait que son titre de champion du Monde en 2009 était l'apothéose de sa carrière mais c'était sans compter sur un Tour 2011 sans faute. L'Australien a parachevé son chef-d’œuvre d'un contre-la-montre somptueux. Il est le seul à avoir pu rivaliser avec Tony Martin pour la victoire d'étape, la lui laissant toutefois pour sept petites secondes.



De leur côté, les frères Schleck ont tout donné, réalisant un chrono correct, puisqu'ils prennent les 17e et 20e place de l'étape. Mais il n'y avait rien à faire face à un Cadel Evans aussi fort. Au final, le classement général est sans appel : 94 secondes séparent Andy Schleck du maillot jaune. Les 69 secondes perdues dans la descente vers Gap n'ont donc rien changé, contrairement aux 39 secondes du Port de Balès en 2010. Frank monte quant à lui pour la première fois de sa carrière sur le podium du Tour, à 2'30".


Alberto Contador, troisième de l'étape, réintègre le top 5 final, juste derrière Thomas Voeckler qui s'est battu pour conserver son 4e rang. Quatrième, c'est également le résultat de l'étape du surprenant Thomas De Gendt, très costaud ces derniers jours puisqu'il avait pris la 6e place vendredi, au sommet de l'Alpe d'Huez. Une fin de Tour qui promet en vue des prochaines éditions, d'autant plus que sa première semaine avait été pourrie par les chutes.


Le maillot vert (Cavendish), et le maillot à pois (Samuel Sanchez) n'ont évidemment pas changé d'épaules, tout comme le maillot blanc du meilleur jeune qui reste la propriété de Pierre Rolland. Il devance Rein Taaramae pour 46 secondes.



Un Tour fantastique, remporté par le plus régulier


Après deux semaines assez monotones, rythmées par les chutes des uns et des autres, ce Tour version 2011 prenait une autre dimension dans la troisième semaine. Oserait-on affirmer qu'il fut le plus beau, le plus ouvert et le plus tactique du 21e Siècle ? Oui.


Il faut souligner l'incroyable maitrise tactique de Cadel Evans au cours des derniers jours. Il a pris les risques nécessaires à Gap pour gagner quelques secondes mais se contenait le lendemain, à Pinerolo, où Thomas Voeckler a bien failli tout perdre dans l'ultime descente.


Quand le Tour se jouait dans l'Izoard et le Galibier, alors qu'Andy Schleck faisait un numéro à l'avant de la course, l'Australien a pris l'énorme risque d'emmener le groupe des favoris durant l'ensemble de l'ascension finale, au risque de se faire contrer. Aujourd'hui, on peut affirmer que c'est ce jour-là (jeudi), qu'il a remporté le Tour, en limitant les écarts sur le Luxembourgeois.


A 34 ans, Cadel Evans est donc récompensé. Après ses 2e places en 2007 et surtout 2008 (alors qu'il était, avant le dernier contre-la-montre, dans la même configuration qu'aujourd'hui, c'est-à-dire favori par rapport à Carlos Sastre) et ses défaillances en 2009 et 2010, nombreux sont ceux qui l'ont traité de loser. On pensait même qu'Evans avait, quelque part, sauvé sa carrière en remportant le titre de champion du monde 2009... mais c'était enterrer bien vite le leader de la BMC, qui a géré de main de maître sa grande boucle 2011. Chapeau l'artiste !


Après ses trois 2e places des trois dernières années (le Poulidor des temps modernes, vous avez dit ?), Andy Schleck n'aura quant à lui d'autre choix que de revenir en 2012 pour enfin décrocher la timbale. Car la dernière étape de demain ne sera rien de plus qu'un long défilé, achevé probablement par un sprint massif. C'est en tout cas ce que veut la tradition, même si la pluie annoncée pourrait rendre les pavés des Champs-Elysées glissants. Attention donc à l'accident pour Cadel Evans.


Nicolas Christiaens

© La Dernière Heure 2011

bravo à Cadel Evans. Très beau Tour !

F1 - GP d'Allemagne


Hamilton avec brio

Lewis Hamilton décroche sa deuxième victoire de la saison, dimanche au Nurburgring, devant Fernando Alonso et Mark Webber. Sebastian Vettel se contente de la 4e place, mais reste largement leader du championnat.



Toute la joie de Lewis Hamilton sur le podium du GP d'Allemagne. (REUT)



Dominé dans les grandes largeurs il y a 15 jours à Silverstone, toujours loin des meilleurs vendredi lors des premiers essais libres, obligé de réaliser le meilleur tour de qualifications de sa carrière pour décrocher la deuxième place sur la grille samedi, Lewis Hamilton a retrouvé une McLaren enfin compétitive dimanche lors de la course. Associé à son talent et à sa vista, cela lui a permis de décrocher sa deuxième victoire de la saison, après la Chine, sur le circuit du Nurburgring, et de se hisser sur la troisième marche du podium du championnat. La bataille a été intense aux avant-postes avec Fernando Alonso (Ferrari) et Mark Webber (Red Bull) mais le champion du monde 2008 s'en est le mieux sorti et profite également de la relative contre-performance de Sebastian Vettel (Red Bull), "seulement" quatrième. Il faut désormais s'attendre à vivre une deuxième partie de saison très disputée entre les trois écuries de pointe.


Tout s'est joué dans les stands, ou presque


L'Anglais, parti en deuxième position, a réussi à profiter du mauvais départ (une habitude) de Webber pour s'emparer de la première place dès le premier virage. Il a gardé cette position jusqu'à son premier arrêt aux stands, au 17e tour. L'Australien, qui s'est arrêté deux tours plus tôt, passe devant. Mais la situation entre les deux pilotes s'inverse lors du deuxième changement de pneus, au 32e tour, l'Anglais reprenant la tête après un mano à mano avec Webber. Un tour plus tard, Alonso effectue à son tour son deuxième arrêt, mais Hamilton résiste à l'Espagnol pour garder sa première place et le pilote Ferrari s'intercale entre lui et Webber. Le troisième acte de cette lutte se déroule à nouveau aux stands. Cette fois, c'est l'Anglais qui anticipe son arrêt, au 52e tour. Il repart troisième, en durs, mais son rythme est assez rapide pour empêcher Alonso et Webber de creuser un écart suffisant pour rester devant après leur dernier arrêt. Et ce qui devait arriver... arrive. Alonso s'arrête au 54e tour, Webber au 57e, mais Hamilton reste devant et passe en tête sous le drapeau à damiers.

Vettel jamais dans le coup


Si ces trois hommes ont animé la course devant, le grand absent est bien évidemment Vettel. Plus nerveux et moins rapide que d'habitude, l'Allemand s'est fait dépasser par Alonso pour la 3e place au 9e tour. Quelques minutes plus tard, il a effectué un mini tête-à-queue et vu Felipe Massa et Nico Rosberg revenir sur lui. Le champion en titre n'a jamais réussi à rattraper ce retard et a passé quasiment toute la course à une trentaine de secondes des leaders. C'est finalement grâce à une erreur des mécaniciens de Massa lors du dernier arrêt du Brésilien qu'il a pu glaner la quatrième place. Mais Vettel reste largement leader du championnat, avec 216 points, soit 77 de plus que Webber (139), 82 de plus que Hamilton (134) et 86 de plus qu'Alonso (130). Un classement où Jenson Button (109) perd encore du terrain. Quinze jours après son abandon à Silverstone, l'Anglais a encore joué de malchance et sa course a pris fin au 38e tour sur un problème hydraulique. McLaren risque désormais de jouer à fond la carte Hamilton. Mais c'est une autre histoire, dont le premier chapitre s'ouvrira le week-end prochain, en Hongrie.