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Natation - Championnat d'Europe (H)


Du bronze pour Gandin



Pour sa première finale européenne, Dorian Gandin (25''14) a arraché la médaille de bronze sur 50m dos. Le Marseillais a pulvérisé son record personnel et se classe 3e ex-aeqo avec Guy Barnea et Richard Bohus. La médaille d'or a été remportée par l'Israélien Jonatan Kopelev (24''73), qui a devancé l'Italien Mirco Di Tora (24''95).

Natation - Championnat d'Europe : Deux médailles et des promesses


Coralie Balmy a pris l'argent sur 800m, et Dorian Gandin le bronze sur 50m dos. Amaury Leveaux réalise le meilleur chrono des demies (48"52) sur 100m. Alain Bernard se qualifie également, mais de justesse. Et les Hongrois empilent les médailles.



Coralie Balmy a pris l'argent sur 800m. (Reuters)


Les Français ont décidément un superbe vivier de dossiste. En l'absence de Camille Lacourt et Jérémy Stravius sur 50m dos aux Championnats d'Europe, c'est le jeune Dorian Gandin qui s'est illustré. Pour sa première finale dans une grande compétition internationale, l'autre Marseillais a pris la médaille de bronze ex-æquo avec Guy Barnea et Richard Bohus. Autre réussite tricolore de la journée, Coralie Balmy a décroché la deuxième grande médaille de sa carrière en remportant l'argent sur 800 m nage libre (8'27''79). La Toulousaine de 26 ans n'était plus montée sur le podium d'un grand championnat depuis l'Euro 2008 et sa médaille d'argent sur 400m.

Leveaux meilleur chrono

La délégation bleue en est désormais à cinq médailles et pourrait voir son bilan grossir encore avec le 100 m nage libre. Deux Français prendront en effet part à la finale de la distance. Alain Bernard (49''27, 4e temps de sa série, 7e chrono des demies) s'est qualifié de justesse. Amaury Leveaux (48''50) a, lui, signé le meilleur chrono des demies. L'Italien Filippo Magnini (48''84) s'est également qualifié pour la finale, mais le Suédois Stefan Nystrand (49''47, 9e temps) a été éliminé. Cloé Credeville n'est en revanche pas parvenue à créer l'exploit sur 100m dos (8e), comme Jordan Coelho, 7e du 200m papillon.

Les Hongrois à la fête

Cet après-midi a également ravi le public de Debrecen, puisque les Hongrois ont imposé leur rythme dans les bassins. Cela a commencé par les médailles d'or et de bronze de Boglarka Kapas (8'26''49). Eva Rozstov (8'27''87) sur 800m. Katinka Hosszu (2'10''84) a enchaîné avec la première place de la finale du 200m 4 nages. Le relais féminin du 4 X 200m a seulement été devancé par l'Italie. Les hommes n'ont pas été en reste avec les médailles d'or des idoles locales Daniel Gyurta et Lazslo Cseh. Le premier nommé s'est offert en 2'08''60 le titre européen sur 200m brasse, avec le record des Championnats en prime. Le second a dominé le 200m papillon pour sa 10e médaille d'or européenne

petit daniel

Natation - Championnat d'Europe (H)


Bernard en argent





Alain Bernard s'offre une belle sortie en décrochant la médaille d'argent du 100 m nage libre. (AFP)




Filippo Magnini a été sacré champion d'Europe sur 100 m libre en 48"77, devant Alain Bernard, pour son dernier grand 100 m en individuel, vendredi à Debrecen. Le Roumain Norbert Trandafir a pris la 3e place (49"13). Amaury Leveaux, meilleur temps des séries et demi-finales, a terminé 4e (49"16).

Natation - Championnat d'Europe : Un ultime 100 en argent


Alain Bernard, qui disputait son dernier 100 m ce vendredi à Debrecen, monte sur la deuxième place du podium européen derrière l'Italien Filippo Magnini. Amaury Leveaux termine 4e.






Pour le dernier 100m de sa carrière, Alain Bernard a décroché une médaille d'argent, juste derrière un autre "ancien" Filippo Magnini. (AFP)




On attendait Amaury Leveaux, meilleur temps des demi-finales, mais Alain Bernard, pour la dernière course individuelle de sa carrière, avait encore son mot à dire. Ligne d'eau numéro 1, le Champion olympique de la discipline en 2008, a terminé deuxième (48''95) de la finale du 100 m nage libre des Championnats d'Europe à Debrecen remportée par Filippo Magnini (48''77). « Il y a beaucoup d'émotions, a confié Bernard au micro de France Télévisions. Il y a eu une grosse bagarre jusqu'au bout. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Je suis un peu déçu pour Amaury mais j'essaye de profiter de tous les moments. Cette médaille veut dire beaucoup de choses avec tous les efforts, tous les sacrifices demandés. Elle vaut autre chose que de l'argent. Ça prouve aussi à mes compatriotes du relais qu'ils peuvent compter sur moi pour les Jeux Olympiques. » Petite déception en revanche pour Amaury Leveaux qui termine à la quatrième place (49''16). « J'avais dit à Philippe Lucas (son entraîneur) que j'étais un peu cuit, a expliqué le Français. On n'est pas venus à ces Championnats d'Europe préparés. On l'a un peu cherché

Foot - Bleus : Loïc Rémy déclare forfait


Blessé à la cuisse gauche, Loïc Rémy a été contraint de déclarer forfait pour l'Euro dès ce vendredi.





Loïc Rémy s'est blessé à la cuisse gauche contre Auxerre. (L'Equipe)



Touché à la cuisse gauche lors de la rencontre face à Auxerre dimanche 13 mai (3-0), Loïc Rémy a déclaré forfait pour l'Euro. L'attaquant international de Marseille a quitté Clairefontaine ce vendredi soir. «Malgré des soins soutenus et une évolution clinique encourageante, l'imagerie (écho et IRM) pratiquée ce vendredi sur Loïc Rémy a montré une lésion insuffisamment cicatrisée», a expliqué la FFF sur son site internet. L'ancien joueur de Nice et de Lyon a été écarté de la liste pour l'Euro qui ne contient plus que 25 joueurs. Lundi soir ou mardi matin, Laurent Blanc écartera deux malheureux.



L'inquiétude avait pourtant laissé place à l'espoir...


Rapidement après sa blessure, Laurent Blanc s'était montré inquiet malgré la convocation du joueur. «La chance qu'il puisse participer à l'Euro est minime», avait expliqué le sélectionneur. Mais, jour après jour, Rémy avait beaucoup travaillé pour revenir le plus vite possible. Le 16, le Marseillais se disait «confiant». Une petite semaine plus tard, mercredi dernier, il multipliait les séances de vélo et espérait toujours. Ce vendredi, son pote Mathieu Valbuena expliquait depuis Clairefontaine que la blessure de Loïc Rémy «évoluait bien» même si elle n'était «pas anodine». Finalement, le staff médical a décidé de ne prendre aucun risque.


La liste des 25


Gardiens : Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux)
Défenseurs : Mathieu Debuchy (Lille), Anthony Réveillère (Lyon), Mapou Yanga-Mbiwa (Montpellier), Philippe Mexès (AC Milan), Adil Rami (Valence), Laurent Koscielny (Arsenal), Patrice Evra (Manchester United), Gaël Clichy (Manchester City)
Milieux de terrain : Alou Diarra (Marseille), Blaise Matuidi (PSG), Yann M'vila (Rennes), Yoann Gourcuff (Lyon), Marvin Martin (Sochaux), Yohan Cabaye (Newcastle), Florent Malouda (Chelsea), Samir Nasri (Manchester City)
Attaquants : Olivier Giroud (Montpellier), Jérémy Ménez (PSG), Mathieu Valbuena (Marseille), Franck Ribéry (Bayern Munich), Karim Benzema (Real Madrid), Hatem Ben Arfa (Newcastle)

Rugby - Barrages : «Quelque chose de très grand»


Après deux éliminations en barrages, Castres a enfin décroché une place en demi-finale du Top 14 face au Stade Toulousain. Une récompense pour le CO qui a montré son vrai visage.





Castres retrouvera le Stade Toulousain le 2 juin en demi-finale. (L'Equipe)



Laurent Labit (entraîneur de Castres) : «Mon sentiment ce soir c'est beaucoup de fierté et une grande satisfaction car cela faisait un an qu'on attendait ça et qu'on a beaucoup travaillé pour un tel résultat. On a voulu revenir parmi les grands et maintenant on est même parmi les quatre. L'ensemble du groupe a travaillé toute la saison pour arriver là où on est. Ce soir (vendredi), on a franchi le col d'Aspin mais face à Toulouse, on sait qu'il nous faudra franchir le Tourmalet.»

Romain Teulet (arrière de Castres) : «L'objectif du début de saison était de faire aussi bien que la saison dernière, c'est-à-dire se qualifier pour les barrages. Après, c'est d'aller le plus loin possible. On vient d'effacer nos deux dernières défaites en barrages où on n'avait pas montré notre vrai visage. C'est le résultat de trois ans de travail. Cela fait 11 ans que le club n'avait pas connu de demi-finale. On ne fait pas partie des équipes les plus médiatisées mais on a de vraies valeurs. On a fait quelque chose de très grand ce soir. On va essayer de bien récupérer avant d'affronter l'ogre toulousain.»



«On ne fait pas partie des équipes les plus médiatisées mais on a de vraies valeurs. On a fait quelque chose de très grand ce soir. On va essayer de bien récupérer avant d'affronter l'ogre toulousain.» Romain TeuletDidier Bès (entraîneur de Montpellier) : « On n'a pas été forcément dominé mais Castres a fait des choses propres, avec discipline. Ils n'ont pas fait de grandes envolées. Il y a eu de la précipitation et des approximations de notre côté et, face à une équipe qui enfile des points c'est très difficile de lutter. Ils ont pris le score, on s'est découvert pour essayer de recoller. Ce qui est regrettable c'est qu'on avait les moyens, la place de passer mais il ne fallait pas prendre de points sur des fautes bêtes. »

«On a fait trop de fautes» Trinh-Duc

François Trinh-Duc (demi d'ouverture de Montpellier) : «On n'a pas complètement loupé notre match mais on a fait trop de fautes. Nous n'avons pas réussi à conserver le ballon. On a trop joué dans notre camp, donné trop de points à l'adversaire. Cela nous est arrivés souvent de faire de mauvaises entames, mais chaque fois on est revenu. Cette fois, nous n'y sommes pas parvenus même si on n'a rien lâché.»

Thierry Lacrampe (demi de mêlée de Castres ): «Je remercie mes équipiers de ne pas avoir pris de points pendant mon carton jaune (dès la 6e minute pour antijeu, ndlr). J'ai essayé de me racheter de ce carton. Notre victoire est méritée. On attendait cette qualification depuis très longtemps, c'est une juste récompense pour le club, les dirigeants et les supporteurs. On a laissé un peu de plumes mais ce n'était pas un match avec beaucoup de rythme. Rencontrer Toulouse sur sa pelouse, cela va être un défi énorme. Eux, ils n'ont pas joué depuis de deux semaines, on ne sait pas si ce sera un avantage ou un inconvénient pour nous. Il nous reste un match avant d'aller à Paris. On va tout donner même s'il faut laisser des plumes pour atteindre le Stade de France. On va tout faire pour.»

étonnantes lignes du milieu et d'attaque !

Natation-Championnat d'Europe (F)


Pellegrini évidemment, Etienne 3e





Ophélie-Cyrielle Etienne en bronze. Pelligrini est en or. (AFP)



Derrière l'intouchable Federica Pellegrini (1'56''76) et l'Allemande Silke Lippok (1'58''19), Ophélie-Cyrielle Etienne (1'58''23) a pris la troisième place de la finale du 200m nage libre samedi en Hongrie. C'est la huitième médaille de la délégation français à Debrecen depuis le début des Championnats d'Europe de natation.

Natation - Championnat d'Europe (H) : Deux Bleus en finale du 50m



Alignés dans la même demi-finale, Alain Bernard et Frederick Bousquet se sont qualifiés pour la finale du 50m des Championnats d'Europe, qui se disputera dimanche à Debrecen. Bousquet a remporté la course (22''22) alors que Bernard (22''26) a pris la troisième place, juste derrière le Finlandais AriPekka Liukkonen (22''24).

F1 - GP de Monaco : Webber hérite de la pole


Michael Schumacher (Mercedes) a signé le meilleur temps des qualifications mais c'est Mark Webber (Red Bull) qui hérite de la pole car l'Allemand a été pénalisé de 5 places après le GP de Barcelone. Nico Rosberg (Mercedes) est 2e.





Michael Schumacher savait avant même le début de la séance de qualifications, samedi, à Monaco, qu'il ne pourrait pas aller chercher la pole en Principauté, la faute à une pénalité de cinq places suite à son accrochage avec Bruno Senna (Williams) en Catalogne. L'Allemand a néanmoins joué le jeu jusqu'au bout. Jusqu'au bout du bout même, puisque le pilote Mercedes a attendu les dernières secondes de la séance pour signer le meilleur temps (1'14"301), lors de son deuxième essai en Q3.

Mark Webber, qui venait de réaliser 1'14"381 quelques instants plus tôt, le deuxième meilleur chrono, hérite donc de cette pole si cruciale en terre monégasque (sept vainqueurs lors des dix dernières éditions). Une petite surprise dans la mesure où les Red Bull ont été loin de dominer les essais libres, mais l'Australien a réussi à sortir le tour qu'il fallait, au moment où il le fallait. Son coéquipier, Sebastian Vettel (9e à la place de Pastor Maldonado, qui a lui écopé d'une pénalité de dix places pour avoir causé un accident avec Sergio Perez lors des libres 3), a lui eu moins de réussite puisqu'il n'a pas fait un seul tour lancé en Q3 afin d'économiser des pneus pour la course.

Räikkönen dominé par Grosjean

La deuxième place de Nico Rosberg démontre en revanche que les Mercedes sont très rapides ici, et qu'elles peuvent jouer la gagne dimanche. S'il était plus facile de doubler à Monaco, on aurait bien ajouté Lewis Hamilton (McLaren, 3e), Romain Grosjean (Lotus, 4e) ou Fernando Alonso (Ferrari, 5e) à la liste des favoris, mais les rues de la Principauté sont trop étroites pour tenter le diable. Quoi qu'il en soit, le Français et l'Espagnol peuvent être légèrement déçus par leur résultat après leurs performances lors des différentes séances d'essais libres. Mais chez Ferrari, où Felipe Massa (7e) s'est enfin montré à son avantage, on aura tout de même certainement le sourire, quand on pense au début de saison. Le reste du Top 10 est composé de Kimi Räikkönen (Lotus, 8e), dominé comme le début du week-end par son coéquipier, et Nico Hülkenberg (Force India, 10e).

La grosse déception de cet après-midi est à mettre à l'actif de Jenson Button (McLaren), seulement 12e, très loin donc de son coéquipier et compatriote anglais. La séance a également été animée par Sergio Perez, qui a abîmé sa Sauber dès les premières minutes de Q1 et a provoqué le premier, et unique drapeau rouge de la séance. Le Mexicain s'élancera dimanche de la dernière position. Dans le clan français, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a réussi à se qualifier en Q2 mais il a touché un rail à la chicane après le Tunnel et doit se contenter du 16e rang. Charles Pic (Marussia) a lui réalisé le 22e temps, à six dixièmes de son coéquipier, Timo Glock.

Rugby - Top 14 : Toulon file vers Clermont


Malmenés durant toute la première période, les Toulonnais ont superbement réagi pour remporter leur barrage face au Racing (17-13). Ils ont gagné le droit de défier Clermont en demi-finale.





Armitage file à l'essai et Toulon file vers une demi-finale face à Clermont. (L'Equipe)


Toulon a donc gagné le droit d'aller défier Clermont. Mais que ce barrage face au Racing fut éprouvant pour les supporters Rouge et Noir. Dans ce match qu'il ne fallait pas perdre, les Toulonnais commençaient de la pire des façons face à des Racingmen très réalistes. Il faut dire que sans meneur de jeu, les choses sont tout de suite plus compliquées. Transparent dans le jeu et auteur de maladresses inhabituelles pour lui, Jonny Wilkinson était également aux abonnés absents face aux perches (1/4) et ne pouvait rien faire pour permettre à son équipe d'avancer. Il faut dire qu'en face, la défense francilienne faisait des merveilles. A deux sur le porteur du ballon, jamais consumés dans les rucks, les Racingmen ne laissaient aucun espace de libre. Et après une demi-heure, sur leur première occasion franche, ils trouvaient la clé de la défense varoise pour inscrire un essai par le revenant Benjamin Fall (39e). Ne bénéficiant qu'une seule vraie occasion de marquer sans pouvoir la concrétiser, les Toulonnais rentraient au vestiaire avec dix points de retard (3-13) et l'impression que le barrage leur filait entre les doigts.

«Ce soir, on est chanceux»


Le plus beau restait à venir pour les joueurs de Bernard Laporte qui n'avait pas manqué de donner de la voix pour son retour dans les vestiaires du RCT après sa suspension. Une gueulante salutaire à en juger par la métamorphose du RCT à la reprise. Une renaissance qui correspondait à une chute libre des actions du Racing, soudain assaillit par le doute. Un essai d'Armitage après un festival de Smith (66e) relançait totalement la partie en permettant à Toulon de passer enfin en tête (14-13). Le Racing, d'un coup, n'était plus que l'ombre de lui-même. Hernandez n'avait plus rien de magique et trouvait le poteau droit sur une pénalité décisive. Quelques minutes plus tard, au même endroit, Wisniewski, manquait les perches d'un cheveu. Le vent de la gagne avait définitivement tourné. Et Giteau, qui avait remplacé Wilkinson à la botte, passait les pénalités de la gagne. « On est très déçu. Malgré une saison moyenne, on aurait pu gagner ce soir», regrettait François Steyn qui avait disputé son dernier match en Ciel et Blanc. Dans le camp des vainqueurs, Joe Van Niekerk, laissait éclater sa joie mais pensait déjà au futur. « Ce soir on est chanceux. Il faudra travailler encore, encore et encore parce que Clermont, c'est vraiment très fort ». Ce soir, mentalement, Toulon l'a été aussi.

Natation - Championnat d'Europe (H) : Les relais français en finale



Engagés dans la première série du 4x100 m 4 nages, les Français Benjamin Stasiulis, Hugues Duboscq, Romain Sassot et Medhy Metella se sont qualifiés pour la finale des Championnats d'Europe à Debrecen en terminant aisément premiers avec un temps de 3'38''33.

Allez la France pour le match de ce soir face a l'Irlande

France / Islande - Football. Match de préparation à l'Euro 2012.

Foot - Bleus : Un match, trois enjeux


A vingt-cinq pour encore deux jours maximum, les Bleus lancent leur préparation à l'Euro face à l'Islande, dimanche soir (21h00) à Valenciennes. «Il faut prendre confiance», souligne Philippe Mexès.


Hatem Ben Arfa renoue avec l'équipe de France (L'Equipe)


Deux places à gagner ou à perdre

«On dirait qu'il n'y a que le fait qu'il y ait deux joueurs à éliminer qui vous intéresse». Le sujet commence à irriter Laurent Blanc. En pré-convoquant 26 joueurs - groupe ramené à 25 depuis le forfait de Loïc Rémy vendredi soir -, le sélectionneur ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Il devait bien s'imaginer que l'attention des médias serait braquée sur les deux joueurs qui seront recalés juste avant l'Euro. A Clairefontaine, le technicien a affirmé que ce match amical face à l'Islande pourrait influer sur sa décision. Samedi, à Valenciennes, il ajouté que «quatre joueurs étaient concernés». Comprendre : en balance. Retenu après une saison plus que mitigée, Yoann Gourcuff semble de ceux-là. Devant la presse, Laurent Blanc a toutefois refusé de dissocier son cas de celui de ses équipiers. «On va être attentif à sa prestation, mais aussi à celle des autres», a-t-il évacué. Seule piste de réflexion donnée par le sélectionneur : il ne doublera pas tous les postes. Un défenseur - central ou arrière gauche - pourrait sauter.

Préparer au mieux l'Euro

Ce n'est certes qu'un match amical, mais une défaite contre l'Islande n'augurerait rien de bon à un peu plus de deux semaines de l'entrée des Bleus dans l'Euro. Il y a deux ans, juste avant la Coupe du Monde 2010, le match nul contre la Tunisie (1-1), mais surtout la défaite face à la Chine (0-1) n'avaient pas contribué à mettre l'équipe de France dans les meilleures conditions. «J'espère que ce match va apporter des réponses à nos questions, souligne Philippe Mexès. Il faut prendre confiance et retrouver des sensations». Outre une série de 18 matches sans défaite à entretenir, les Bleus comptent sur leurs trois matches de préparation programmés avant l'Euro pour faire avancer un projet de jeu, à l'arrêt ou presque depuis quelques mois. De bonnes performances participeraient de surcroît à renforcer la notion de groupe si chère au sélectionneur. En 1998, Blanc se rappelle que ce sont d'abord les résultats qui ont permis «d'avoir un état d'esprit et une ambiance extraordinaire». «Avec les résultats, les choses peuvent aller très vite».

L'Islande, un avant-goût de Suède ?

C'est un regret exprimé par le sélectionneur. Si l'Angleterre, premier adversaire des Bleus à l'Euro, focalise l'attention, la Suède a été «un peu oubliée dans ce groupe-là». Or, «il ne faut pas commettre l'erreur de la sous-estimer, a-t-il souligné. Elle dispose de joueurs qui allient technicité et beaucoup de physique». Sur ce dernier point, le sélectionneur estime que l'Islande présente quelques caractéristiques communes. «Notamment au niveau de la taille». D'un point de vue des résultats, en revanche, la sélection dirigée par... le Suédois Lars Lagerbäck n'a pas grand chose à voir avec celle d'Ibrahimovic. Sur ses treize derniers matches, elle n'en a gagné qu'un seul pour deux nuls et dix défaites ! Autant dire que les Bleus seraient inspirés de ne pas se louper

F1 - GP de Monaco :


Webber au bout de l'ennui




Au terme d'une course sans grand intérêt, Mark Webber (Red Bull) a remporté dimanche le Grand Prix de Monaco pour la deuxième fois. L'Australien a devancé Nico Rosberg (Mercedes) et Fernando Alonso (Ferrari). Romain Grosjean (Lotus) a abandonné dès le premier tour


Il aura fallu attendre les dix derniers tours pour que le Grand Prix de Monaco 70e du nom s'anime un peu. Et encore... Lorsque les six premiers, Mark Webber (Red Bull), Nico Rosberg (Mercedes), Fernando Alonso (Ferrari), Sebastian Vettel (Red Bull), Lewis Hamilton (McLaren) et Felipe Massa (Ferrari) se sont retrouvés dans un mouchoir, avec moins de cinq secondes entre l'Australien et le Brésilien, et quelques gouttes de pluie sur le circuit, on s'est dit "Enfin !". On espérait alors sortir de la léthargie qui nous habitait depuis le départ, et le seul rebondissement de la course, lorsque Michael Schumacher (Mercedes) et Romain Grosjean (Lotus) se sont accrochés avant le premier virage, provoquant l'abandon prématuré du Français.

Et pourtant, non, rien n'est venu. La pluie n'a pas rempli son office, et aucun des six pilotes de tête n'a commis d'erreur, malgré parfois quelques dépassements délicats sur des retardataires. Webber, parti en pole, et qui n'a abandonné sa première place que le temps du seul arrêt aux stands de l'épreuve, s'est imposé pour la deuxième fois en Principauté après sa victoire de 2010. Certes, Rosberg finit à seulement six dixièmes, Alonso à 9, Vettel à 1"3, Hamilton à 4"1 et Massa à 6"1, mais le Grand Prix de Monaco 2012 ne restera pas dans les mémoires, sauf peut-être dans celle de l'Australien, qui glane ainsi son premier succès de la saison, et devient le sixième vainqueur en six courses, ce qui n'était encore jamais arrivé dans l'histoire du Championnat du monde.



Le circuit de Monaco s'est fait respecter, n'autorisant que très peu de dépassements. A la fin du premier tour, les six premiers étaient déjà les mêmes, mais dans un ordre différent : Webber, Rosberg, Hamilton, Alonso, Massa et Vettel. Et c'est dans les stands qu'Alonso a pris le meilleur sur Hamilton pour s'emparer de la troisième place. De la même manière, Vette, parti en tendres, contrairement aux autres membres du Top 10 qui étaient en tendres, a pu retarder son premier arrêt le plus longtemps possible et en a profité pour gagner deux places.

Pour ajouter à la déception française provoquée par l'abandon de Grosjean, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a lui été pénalisé par une mauvaise stratégie de son écurie. Septième suite à un premier arrêt anticipé, le Francilien est repassé aux stands au 71e tour pour passer... des intermédiaires, comptant certainement sur une averse, qui n'est pas venue. Il a fini hors des points, à la 12e place. Jenson Button (McLaren) a lui vécu une course dans l'anonymat du peloton, se bagarrant pendant plusieurs tours pour la 13e place face à Heikki Kovalainen (Caterham). Il a bu le calice jusqu'à la lie en abandonnant au 70e tour. Enfin, Kimi Räikkönen a sauvé le week-end de Lotus en arrachant la neuvième place. Ultime déception pour une écurie qu'on attendait pourtant aux avant-postes.

Natation - Championnat d'Europe (H)

Bousquet champion d'Europe


En 21''80, Frédérick Bousquet a remporté pour la deuxième fois de sa carrière, après Budapest en 2010, la finale du 50m nage libre des Championnats d'Europe de Debrecen. C'est la troisième breloque pour le nageur français et la neuvième pour la délégation française lors de ces Championnats. Pour sa dernière course en individuel dans une grande compétition, Alain Bernard a pris la septième place en 22'24. Stefan Nystrand, en 22'04, prend la deuxième place alors que Andriy Govorov (22'18) complète le podium.

Rugby - Pro D2 : Les Montois au septième ciel !


Sur la pelouse de leur unique titre de Champion de France, décroché en 1963 à Bordeaux, Mont-de-Marsan s'est imposé face à la Section Paloise (29-20) en finale d'accession au Top 14.


Les Montois peuvent faire la fête après leur brillante victoire contre Pau. (L'Equipe)



Quatorze matches en quatorze semaines (un record en Pro D2) n'ont pu terrasser l'envie du Stade Montois. Quinze hommes en colère, transcendés, exceptionnels dans tous les secteurs de jeu et finalement sacrés en finale d'accession en Top 14 face à la Section Paloise (29-20). Quarante-neuf ans après leur unique titre dans le Championnat de France (1963), sur cette même pelouse de Bordeaux, les Montois ont honoré le jeu de leur ancêtres, les Boniface, en n'hésitant pas à trouver les extérieurs dès l'entame du match sous la chaleur de Chaban-Delmas. Les 23 668 spectateurs présents ont assisté à une rencontre de haut niveau, jamais fermée par l'enjeu et de petites spéculations. Surpris dès la 5e minute de jeu par un essai de Julien Fumat (7-3), les Landais ont poursuivi leurs enchaînements éparpillant la défense béarnaise. Et l'incontournable Martin Jagr, bien servi par Mazzonetto, a relancé les siens (13-10, 25e). Mais en avaient-ils vraiment besoin ?



«Un groupe de joueurs exceptionnels»


Auteur de deux essais (24e, 45e), le trois-quarts aile tchèque du Stade Montois Martin Jagr a été l'homme clé de la rencontre en accélérant tous les ballons pour amener le danger dans les 22 palois.Souverains en mêlée fermée - là où ils avaient pourtant terriblement souffert contre l'US Dax en demie - pesant au ras avec de précieux mauls, les joueurs du Moun ont mis à la faute des Palois sanctionnés de deux cartons jaunes en première période (8e, 35e). Agrippés au maillot de la Section comme des chiens fous, les Montois se sont sublimés en défense lors d'une seconde période où l'essai acrobatique de Larrieu (60e) par-dessus un regroupement sur la ligne d'en-but et l'expulsion pour dix minutes de d'Acosta (46e) auraient pu constituer le tournant du match relançant les coéquipiers de Frédéric Manca. « Ce n'est que du plaisir, a commenté au bord des larmes Marc Dal Maso qui dirigeant la formation jaune et noir pour la dernière fois. La saison a été difficile. L'émotion est forte. Je quitte un groupe de joueurs exceptionnels. C'est très dur pour moi. Je les félicite.» Cette finale, logiquement remportée par les Landais, a honoré les ambitions de Mont-de-Marsan dont le panache mérite désormais de voyager sur les pelouses du Top 14.

Natation - Championnat d'Europe (F) : Balmy en or, Etienne 3e








Coralie Balmy et Ophélie-Cyrielle Etienne ont terminé sur le podium du 400m nage libre. (AFP)


Coralie Balmy (4'05''31) a remporté le 400m nage libre dimanche à Debrecen, en résistant au retour de l'Espagnole Mireia Belmonte (4'05''45) dans les 50 derniers mètres. Il s'agit de son premier titre européen en grand bassin, alors qu'elle avait déjà été couronnée sur la même distance et en petit bassin en 2008 et 2009. Ophélie-Cyrielle Etienne prend, comme hier sur le 200m nage libre, la médaille de bronze en 4'07''47.

Federica Pellegrini ne participait pas à la finale après son élimination en séries dimanche matin. L'Italienne, qui a remporté le 200m samedi et qui a annoncé qu'elle allait faire des prises de sang rapidement pour savoir ce qui ne va pas, avait réalisé le 10e temps.

Natation - Championnat d'Europe : La France finit en beauté


En s'adjugeant le titre européen sur 50m nage libre, Frédérick Bousquet a quelque peu effacé sa déception de ne pas participer aux JO. Coralie Balmy l'a imité sur 400m alors qu'Etienne a pris la troisième place sur la même distance.





Frédérick Bousquet a conservé son titre européen sur 50m nage libre. (AFP)

Avec trois nouvelles médailles, la France termine ces Championnats d'Europe avec onze breloques. C'est Frédérick Bousquet, qui ne verra pas les JO en raison de Championnats de France manqués il y a quelques semaines à Dunkerque, qui a ouvert les hostilités dimanche en s'adjugeant le titre sur le 50m nage libre. «Je suis vraiment, vraiment trop content. C'est une grosse joie à l'arrivée. C'est dur depuis ces derniers mois, c'est difficile de ne rien lâcher, de garder la tête haute et de rebondir, a confié le nageur tricolore. Ca me fait juste vraiment plaisir. Cet or a toute sa valeur et je le savoure vraiment pleinement. Aujourd'hui je ne veux même pas penser au fait que je ne sois pas qualifié aux Jeux. Je préfère vraiment savourer et prendre le bonheur qui vient avec cette médaille d'or. Je voulais me prouver que je pouvais encore nager vite cette année malgré une fin de préparation difficile». Il s'agit du deuxième titre européen en grand bassin pour Bousquet, qui avait déjà réalisé pareille performance en 2010 à Budapest. Aligné lui aussi en finale, Alain Bernard a terminé à la septième place et n'est pas parvenu à hisser le relais 4x100m 4 nages sur le podium.

Bernard a cependant très vite retrouvé le sourire en voyant sa compagne Coralie Balmy s'imposer sur le 400m nage libre quelques minutes après le sacre de Bousquet. La Toulousaine, qui s'est imposée devant l'Espagnole Belmonte et une autre Tricolore, Ophélie-Cyrielle Etienne, obtient ainsi son premier titre européen en grand bassin. Complices au moment d'entonner la Marseillaise sur le podium, les deux Françaises ont conclu en beauté la belle semaine française et confirmé que les meilleurs espoirs sont permis pour les Jeux Olympiques

Evra n'a toujours pas compris qu'il devait rester posté à l' arrière

Foot - match amical FRANCE - ISLANDE : 3-2




L'équipe de France n'a pas abdiqué pour finalement renverser une rencontre pourtant bien mal embarquée où elle était menée de deux buts après seulement un tiers de match.

gros soucis avec la ligne des arrières