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Foot - Ligue 1 - 3e j. : Marseille flingue le champion


Grâce à un nouveau but de Gignac, Marseille s'est imposé à Montpellier (1-0). L'OM est seul en tête avec trois victoires en trois matches, le champion en titre est lui 18e avec un petit point



André-Pierre Gignac est l'homme en forme de l'OM en ce début de saison. (Reuters)


Malgré l'impatience qui commence à envahir le vestiaire, de même que l'agacement le bureau présendentiel, Montpellier reste bel et bien au point mort. Battu dimanche à domicile par Marseille (1-0), le champion en titre court toujours après sa première victoire. Pourtant les Héraultais croyaient avoir toutes les cartes en main pour s'imposer enfin. Ils avaient notamment récupéré leur stratège Younès Belhanda, titulaire pour la première fois de la saison. En renforçant sa défense avec Yanga-Mbiwa aligné à un inhabituel poste d'arrière-droit, René Girard montrait d'entrée qu'il avait bien étudié la question. Mais pas assez pour empocher le moindre point. Car au terme d'une rencontre insipide, où aucune des deux équipes n'a jamais vraiment pris le dessus sur l'autre, c'est bien l'OM qui finalement a confirmé son excellente entame. Désormais seul leader avec trois succès à son actif, le club olympien accomplit son meilleur début de saison depuis belle lurette.


Dans la chaleur de la Mosson (38°C), les Marseillais ont pourtant connu un démarrage laborieux. Sérieusement chahutés dans les premières minutes par des adversaires volontaires et pleins de bonnes intentions, les joueurs d'Elie Baup ont laissé passer l'orage, sans véritablement être inquiétés. Avant de passer à l'action. Ils auraient notamment pu obtenir un penalty si la faute (à l'extérieur ?) de Yanga-Mbiwa sur Gignac avait été sifflée (13e). Ils auraient aussi pu mener à la pause si le buteur retrouvé de l'OM avait cadré sa tête (39e). Dans un faux rythme permanent et face à l'incapacité des locaux à se créer la moindre occasion digne de ce nom, les partenaires de Mathieu Valbuena ont donc pris confiance au fil de la rencontre. Au point de porter l'estocade à un quart d'heure du terme, par Gignac encore lui ! Profitant des manques d'agressivité d'Hilton et de réactivité de Jourdren, l'ancien Toulousain a inscrit son deuxième but consécutif (77e), d'une frappe à ras de terre. La surprise n'en était alors plus une.

Montpellier, première défaite à domicile depuis septembre 2011

Car à l'exception d'une tête non-cadrée de Camara (39e), d'un tir peu appuyé d'Utaka (54e) et d'une tentative sans conviction de Pitau (59e), les protégés de René Girard n'ont pas montré grand-chose. La sanction aurait même pu être plus lourde pour eux si Loïc Rémy s'était montré plus appliqué dans le temps additionnel (90e+4). Mais bien meilleurs dans les intentions comme dans la réalisation, les Olympiens peuvent néanmoins avoir le sourire. Non seulement ils font tomber Montpellier pour la première fois à domicile depuis seize rencontres (NDLR, la dernière défaite du MHSC remontait au 24 septembre 2011, 3-0 contre le PSG), mais surtout ils s'installent durablement tout en haut, là où il n'y a pas si longtemps une autre équipe, bien différente de celle d'aujourd'hui, trônait avec autorité. -

Foot - Ligue 1 - PSG : Ibrahimovic et Rabiot titulaires





Ibrahimovic est titulaire face à Bordeaux, mais pas Ménez. (L'Equipe)



Longtemps incertain en raison d'une douleur à une cheville, Zlatan Ibrahimovic sera finalement bien titulaire pour affronter Bordeaux, dimanche au Parc des Princes. Forfait la semaine dernière à Ajaccio, l'attaquant suédois retrouve donc sa place en pointe. Il sera épaulé par Nene et Pastore, Jérémy Ménez débutant sur le banc. En l'absence de Clément Chantôme et de Mathieu Bodmer, le jeune Adrien Rabiot (17 ans), préféré à l'Italien Marco Verratti, va lui aussi pouvoir profiter d'un temps de jeu plus conséquent puisqu'il débutera la partie dans l'entrejeu aux côtés de Thiago Motta, de retour de blessure. L'ancien pensionnaire du centre de formation parisien, tout juste professionnel cet été et qui a déjà bénéficié de la confiance de son entraîneur Carlo Ancelotti en amical face au Barça, honorera aussi pour l'occasion sa première titularisation en Ligue 1.

Côté girondin, c'est confirmé : Francis Gillot a bien opté pour un 3-5-2. Mais si l'entraîneur bordelais a densifié sa défense centrale, comme l'an passé face au PSG, la surprise est de ne pas retrouver Marc Planus dans le onze. Ce dernier est suppléé par Henrique. Benoît Trémoulinas et Nicolas Maurice-Belay, un peu juste physiquement, ont été ménagés et commenceront comme remplaçants. - H.S., au Parc des Princes



Les équipes de départ


PARIS-SG: Sirigu - Jallet, Alex, Sakho, Maxwell - Rabiot, Thiago Motta, Matuidi - Nene, Ibrahimovic, Pastore

BORDEAUX: Carrasso - Sane, Henrique, Ciani - Mariano, Jussie, N'Guemo, Obraniak, Marange - Diabaté, Saivet

Foot - Ligue 1 - 3e j. : Paris sans génie


Malgré le retour d'Ibrahimovic, le PSG a concédé contre Bordeaux son troisième nul consécutif (0-0). Avec seulement trois points, le club parisien reste englué à la 11e place.



Paris ne décolle toujours pas : 3 nuls en 3 matches. (AFP)


Il reste du travail, beaucoup de travail. A peu de choses près, c'est ce que doit se dire Carlo Ancelotti après le nouveau match nul de son équipe, dimanche contre Bordeaux (0-0). Incapable de gagner pour la troisième fois d'affilée, le PSG idéal, tel que ses propriétaires qatariens le rêvent, est encore loin de ressembler à cet ogre affamé, susceptible de tout dévorer sur son passage. Comme à Ajaccio la semaine dernière, il a encore affiché des faiblesses criantes face aux Girondins. Et pourtant sa superstar était bien là. Même affaibli par une blessure récalcitrante à une cheville, Zlatan Ibrahimovic a tenu sa place, a pesé de tout son poids et tenté le maximum pour éviter à Paris une nouvelle déconvenue. Mais face au schéma ultra-resserré (3-5-2) en défense des Bordelais, le même qui avait déjà posé des problèmes aux Parisiens la saison passée, le Suédois, cerné de toutes parts, n'a pas eu souvent l'occasion de se mettre en évidence. A deux reprises (53e et 73e), il a inquiété Carrasso. Bien trop peu pour mettre en échec un adversaire potentiellement leader en cas de succès.

Rabiot apporte sa fraîcheur mais ralentit le jeu

Si en Corse, c'est dans l'agressivité que les joueurs de la capitale avaient pêché, c'est cette fois techniquement qu'ils ont failli, manquant cruellement d'audace, de prise de risques pour forcer la décision. Le jeune Rabiot (17 ans), pour son premier match en pros, aurait pu apporter cette fraîcheur tant désirée par son entraîneur, mais malgré une technique impeccable, il a surtout ralenti le jeu, à force de chercher constamment le geste parfait. Son remplaçant à l'heure de jeu, Ménez, aurait pu donner la victoire aux siens, apportant sa percussion d'entrée (83e). Mais là encore cela n'a pas suffi. Trop approximatifs aussi bien dans la relance, à l'image d'un Thiago Motta hésitant et à court de rythme, que dans le dernier geste, comme Alex (45e+1), les Parisiens ont aussi offert des espaces béants par moment à leurs adversaires, dont ces derniers n'ont pas su profiter (61e et 89e) comme Lorient l'avait fait avant eux.

Carrasso toujours invaincu contre Paris

Quand ce n'est pas l'adresse qui leur a fait défaut, les partenaires de Jallet se sont également heurtés à un dernier obstacle, Cédric Carrasso, 200 matches pile poil à son compteur en Ligue 1. Par deux fois, le portier girondin a sauvé son équipe, d'abord sur un beau mouvement de Pastore (19e) puis sur un autre de Nene (45e). Carrasso aimerait presque jouer plus souvent contre Paris car en onze confrontations désormais (avec Marseille et Bordeaux), il n'a toujours pas perdu. Série en cours. Celle de Bordeaux, qui restait sur huit victoires d'affilée en Championnat, à cheval sur la saison passée, s'arrête là, laissant l'OM seul en tête. Mais nul doute que Francis Gillot se pose aujourd'hui beaucoup moins de questions que son homologue parisien. Avec déjà sept points gagnés, son équipe est plus dans le coup. Pour Paris en revanche, ce troisième match nul consécutif n'est pas le bienvenu. Car les prochaines échéances vont arriver à grands pas, à commencer par la semaine prochaine à Lille. Et il faudra alors montrer beaucoup plus.

Journée N° 3

Evian Thonon Gaillard Olympique Lyonnais OGC Nice Lille OSC AS Nancy Lorraine Toulouse FC ES Troyes AC FC Lorient Stade Reims FC Sochaux Stade Rennais SC Bastia Valenciennes AFC AC Ajaccio AS Saint Etienne Stade Brestois Montpellier HSC Olympique Marseille Paris Saint Germain Girondins Bordeaux

1 1 2 2 0 1 2 2 1 0 3 2 3 0 4 0 0 1 0 0

cl.	club	J	V	N	D	BP	BC	GA	points
1	Olympique Marseille	3	3	0	0	4	0	4	9
2	Olympique Lyonnais	3	2	1	0	6	2	4	7
3	Valenciennes AFC	3	2	1	0	4	0	4	7
4	Girondins Bordeaux	3	2	1	0	4	2	2	7
5	Toulouse FC	3	2	1	0	4	2	2	7
6	SC Bastia	3	2	0	1	7	6	1	6
7	FC Lorient	3	1	2	0	6	5	1	5
8	Lille OSC	3	1	2	0	5	4	1	5
9	AS Nancy Lorraine	3	1	1	1	2	2	0	4
10	AS Saint Etienne	3	1	0	2	6	4	2	3
11	Paris Saint Germain	3	0	3	0	2	2	0	3
12	Stade Rennais	3	1	0	2	3	4	-1	3
13	Stade Reims	3	1	0	2	2	3	-1	3
14	Stade Brestois	3	1	0	2	1	5	-4	3
15	OGC Nice	3	0	2	1	2	3	-1	2
16	AC Ajaccio	3	1	1	1	1	3	-2	2
17	Evian Thonon Gaillard	3	0	1	2	3	5	-2	1
18	Montpellier HSC	3	0	1	2	2	4	-2	1
19	ES Troyes AC	3	0	1	2	3	7	-4	1
20	FC Sochaux	3	0	0	3	2	6	-4	0

honnêtement je ne croyais pas dans la victoire de l'OM à Montpellier. Alors bravo l' OM, ce sont des points bons à engrangés pour la suite. Comme quoi, la confiance c'est un bonus pour Gignac.

Ancelotti: "Pas un beau football"

Christophe Jallet tente ici de s'interposer devant Ludovic Obraniak. (Reuters)

Par Grégory Hangard

Difficile pour Carlo Ancelotti, dimanche soir, de trouver des motifs de satisfaction après le nouveau match nul du Paris Sain-Germain, cette fois-ci face à Bordeaux (0-0) en clôture de la 3e journée de Ligue 1. Le technicien transalpin est déçu du comportement de ses joueurs mais demande du temps, indispensable pour trouver des automatismes.

Carlo, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour le PSG contre Bordeaux ce soir (dimanche, ndlr) ?
Je pense que nous avons eu des difficultés pour avoir des situations offensives et pour marquer. Nous avions une possession de balle trop loin au début des actions et pas d'espaces devant pour avoir de bonnes solutions offensives. Nous avons joué devant une équipe bien organisée.

Un mot sur la prestation de Javier Pastore. L’avez-vous senti à son niveau ?
Non, il n'a pas joué à son niveau mais beaucoup de joueurs n'ont pas joué à leur niveau. En ce moment, nous ne jouons pas un beau football. On a joué un jeu sans vitesse et tous les joueurs ont été un peu en difficulté. Mais nous ne devons pas perdre confiance. Le jeu sera meilleur. J’ai déjà vu une équipe plus agressive, mieux en place sur le terrain et avec une bonne organisation défensive. Mais, naturellement, nous devions gagner ce match et jouer plus vite au milieu de terrain et avec plus de mouvements en attaque.

Comment expliquez-vous justement ce manque de vitesse dans les transmissions ?
De nouveaux joueurs sont arrivés, d'autres sont revenus de blessure. Nous devons encore travailler pour que notre jeu devienne plus naturel comme l’année passée. C’est seulement un problème de temps.

Etes-vous surpris par le niveau de votre équipe, par son début de championnat ?
Oui, naturellement. Nous ne sommes pas contents des résultats parce que nous avons la qualité pour gagner. Nous devons améliorer notre travail pour bien préparer le prochain match et le remporter.

La pression, les attentes influent-elles sur les performances de vos joueurs ?
Non, je ne pense pas. C’est seulement un problème tactique et technique. Nous devons améliorer l'identité de l'équipe sur le terrain, être plus agressif. Nous savons que nous devons gagner le championnat, c’est normal.

"Rabiot sera important cette saison"

Trois points en trois matches, est-ce un début de saison raté pour votre équipe ?
Le début de saison n'est pas bon. Nous voulons vite nous améliorer et être plus compétitif en championnat.

Justement, vous jouez Lille lors de la prochaine rencontre. Cela s’annonce compliqué...
Ça sera peut-être une bonne occasion pour retrouver la victoire. Lille est une équipe très difficile à jouer, très compétitive. Ce sera peut-être pour nous une bonne motivation pour remporter notre premier match en championnat.

Ibrahimovic est-il déjà à 100% ?
Non, il n'était pas à 100% parce qu’il avait un problème au pied. Il n'a pas travaillé beaucoup cette semaine mais il a été bon. Il sera en meilleure condition pour le prochain match.

Qu’avez-vous pensé du comportement de vos latéraux ?
Nous n'avons pas fait un bon travail. Nous devions plus repartir de l'arrière mais nous avons beaucoup travaillé pour éviter les contre-attaques. J’ai seulement sorti Maxwell parce qu’il était fatigué.

Pourquoi avoir choisi de titulariser Adrien Rabiot qui n’a que 17 ans ?
Il a fait un bon match. Il a montré de bonnes qualités. C’est un joueur qui peut avoir un futur fantastique. Il est professionnel, sérieux. Il sera important pour nous cette saison.

Foot - Ligue des Champions - Barrages : Lille en était... Digne


Non sans quelques frayeurs face à Copenhague, Lille a gagné le match à 20 millions d'euros, mercredi soir au Grand Stade (2-0 a.p.). Le jeune Digne a montré la voie de la C1. Ouf !





En s'imposant à domicile (2-0) au match retour face à Copenhague, Lille assure sa présence en Ligue des champions. (L'Equipe)


Comme Montpellier et le PSG, Lille a rendez-vous à Monaco. Le LOSC a gagné le droit mercredi soir de participer pour la 5e fois de son histoire à la phase de groupes de la Ligue des champions dont le tirage au sort aura lieu dès jeudi à la mi-journée en Principauté. Cet heureux dénouement ne fut pas sans stress pour le public, venu en masse au Grand Stade pour un barrage retour rendu compliqué par la pâle copie rendue à l'aller au Danemark (0-1). La route du paradis aurait d'ailleurs pu être coupée d'entrée sur un contre du Brésilien Santin, buteur au match aller, mais maladroit au moment d'ouvrir son pied, seul face à Landreau (6e). Ouf, cette qualification (2-0 a.p.), parée de l'évidence sur le papier, a donné lieu à des scènes de joie au coup de sifflet qui témoignent du soulagement de tout un club : une élimination l'aurait privé de la manne de la reine des compétitions continentales - entre 15 et 20 millions d'euros. Kalou et Martin n'auront donc pas signé chez le champion de France 2011 pour être reversés en Ligue Europa... et Lille aura les moyens de parfaire son recrutement avant la fin du mercato, le 4 septembre.



De Melo tour de contôle


«Lille n'avait pas fait le boulot au match aller» avait reconnu Aurélien Chedjou avant la rencontre. Les Lillois ont rendu mercredi soir une copie plus sérieuse et courageuse que parfaite dans tous les compartiments. Mais peu importe le flacon... Les Nordistes ont encore souffert de la puissance physique des Danois, mais sans céder cette fois dans les duels et le combat aérien. Dans ce dernier exercice, De Melo, buteur décisif en prolongation sur un centre de Nolan Roux (105e), a maté ses adversaires. A la 66e minute, déjà, sa tête smashée aurait pu délivrer les Dogues. A la 84e, c'est la barre qui avait repoussé la tentative du Brésilien.

Comme un symbole, le but de l'égalisation sur l'ensemble des deux matches - et premier but européen du LOSC au Grand Stade - était venue du pied gauche du jeune (19 ans) latéral Lucas Digne, enfant du pays et pur produit de la formation Made in Luchin. Payet avait trouvé Kalou dans la profondeur, et le centre de l'Ivoirien , légèrement touché par Wiland a profité à son plat du pied, hors de portée du portier de Copenhague (43e). Tout est bien qui finit bien pour le LOSC : le Grand Stade a déjà goûté à l'Europe, il va se régaler encore avec les invités de Monaco. - Rédaction

(*) Comme le PSG, les Nordistes seront versés dans le chapeau 3, le MHSC dans le pot 4.

pour Lille

Deschamps: "Il y a des choix à faire"




Didier Deschamps ne ferme la porte à personne en équipe de France. (Reuters)

Par Olivier Chauvet
Publié le 29 août 2012 à 16h38
Mis à jour le 29 août 2012 à 17h47

Après sa grande première à la tête des Bleus en amical face à l’Uruguay, Didier Deschamps avait rendez-vous devant la presse ce mercredi pour commenter sa deuxième liste, concoctée pour affronter la Finlande et la Biélorussie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Le nouveau sélectionneur des Bleus a expliqué certains de ses choix, sans réellement se livrer.

Pour quelles raisons avez-vous fait appel à Mickaël Landreau ? Pour son état d’esprit ? Est-ce un choix d’homme ?
D’abord pour ses qualités de gardien de but. Il est très bien en ce moment et il y avait un choix à faire. Mika, je le connais. Le rôle de troisième gardien est important. Il a pas ou peu de temps de jeu, mais a un rôle dans le fonctionnement du groupe. Au-delà du critère sportif, il y a donc des critères humains. Le connaissant, il fera tout pour le bien du groupe. Ce qui ne veut pas dire que Cédric (Carrasso) n’est pas capable de le faire. Il y avait un choix à faire, j’ai choisi Mika.

Qu’attendez-vous précisément de lui ?
Il y a trois gardiens, un qui jouera, les deux autres moins. Dans une période plus longue comme celle-ci, c’est bien sûr important d’avoir trois gardiens. Mika a beaucoup d’expérience, il est habitué dans les clubs où il est passé à avoir un rôle de leader qu’il assume. Il sait très bien le faire.

Vous avez aussi rappelé Jérémy Ménez. L’Euro, c’est de l’histoire ancienne ?
Oui, cela fait partie de l’histoire ancienne, c’est l’avenir qui m’intéresse et Jérémy en fait partie. Il doit prendre conscience de ce qu’il doit faire et ne pas faire. Il va avoir un contact direct avec le cadre de vie défini. Il doit faire en sorte de bien comprendre et assimiler tout ça en plus de ses qualités de footballeur.

Sportivement, doit-il passer un cap ? Est-ce sa dernière chance ?
Il doit déjà être titulaire dans son club, même si je sais qu’il y a beaucoup de concurrence au PSG. Il a un gros potentiel, d’énormes qualités, mais aussi quelques défauts qu’il doit être capable de gommer. Cela ne tient qu’à lui. S’il est très bon avec son club, il y a plus de chance qu’il soit très bon sélection. Il est capable de faire des différences, en s’inscrivant bien sûr dans un collectif.

Laurent Koscielny fait aussi partie de la liste. Peut-il commencer le match face à la Finlande (le 7 septembre) ?
C’est encore trop loin pour le dire, mais j’ai appelé Arsène hier (mardi) pour savoir. Il a repris l’entraînement collectif et est disponible pour jouer dimanche avec Arsenal, après avoir eu un problème au mollet.

Philippe Mexès peut-il, selon vous, retrouver l’équipe de France ?
Tout est possible, il peut-être amené à rejouer. Il fait partie des joueurs susceptible d’être rappelés. Le souci, c’est qu’il ne joue pas avec Milan.

Qu’en est-il de Raphaël Varane que vous n’avez pas sélectionné après avoir fait appel à lui face à l’Uruguay ?
C’est le même problème, il n’a pas de temps de jeu avec le Real. Il n’a pas joué une minute depuis le 15 août. Il a des qualités et un gros potentiel, mais c’est mieux qu’il ait du temps de jeu pour s’exprimer et avoir le rythme. C’est son gros souci pour le moment. Après, il est encore jeune, il peut très bien retrouver les espoirs avant de rejouer avec les Bleus.

Avez-vous parlé de sa situation avec Hugo Lloris, qui pourrait partir à Tottenham ?
Il a un choix à faire. Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais il m’a appelé. Il a jusqu’à vendredi pour prendre une décision.

Allez-vous le maintenir capitaine, alors que des interrogations demeurent sur ses capacités de meneur d’hommes ?
Au-delà du capitanat, l’important, c’est le leadership. Ça ne se fait pas en claquant des doigts, il faut une légitimité, une crédibilité, Hugo fait preuve d’une exemplarité et d’un professionnalisme qui ne font aucun doute. L’aspect négatif, c’est son poste, car il est un peu en décalage par rapport aux autres. Mais regardez les autres sélections: en Espagne, le capitaine c’est Casillas, en Italie, c’est Buffon. Hugo n’est peut-être pas très expansif, même s’il s’exprime très bien. Quand il a quelque chose à dire, il le dit. Vis-à-vis de ses partenaires, la légitimité et crédibilité il les a.

La porte reste ouverte pour M'Vila, Lass, Ben Arfa, Gignac...


Yann M’Vila est absent de cette liste. Où en est-il pour vous avec l’équipe de France ?
Il fait partie du groupe. Je le suis attentivement. Il a un gros potentiel. Il a connu une dernière année et une reprise difficile. Sa situation personnelle, à savoir s’il doit rester ou aller sous d’autres cieux peut aussi être un élément perturbateur. Il doit régler cette situation et ce sera plus simple pour lui. Il a déjà montrer beaucoup de qualités, y compris au plus haut niveau. Il n’est pas là aujourd’hui, mais il est susceptible d’y être très rapidement.

Qu’en est-il de Hatem Ben Arfa avec qui vous avez eu un différend au moment de son départ de l’OM ?
J’ai de nouvelles fonctions, je ne suis plus son entraîneur. Je le con nais sur le plan humain mais aussi sur ses qualités de footballeur. Je ne le mettrai pas dans les pré-convocations, si je n’avais pas l’intention de lui faire porter de nouveau le maillot de l’équipe de France. Mais, en fonction de ce que je veux faire, notamment en ce qui concerne l’association des joueurs, il n’en fait pas partie pour l’instant.

Vous avez reconduit Etienne Capoue. Qu’attendez-vous de lui ?
Il a réalisé une bonne mi-temps contre l’Uruguay. Ça lui a fait du bien. Il a enchaîné par la suite avec son club, même s’il a eu un souci de genou. Il doit prendre conscience qu’il a le niveau international. Il fait partie d’un groupe avec un objectif précis. Le potentiel est là, à lui de maintenir et confirmer sur la durée.

On assiste au retour d’Abou Diaby. Est-ce que, comme votre prédécesseur, vous fondez beaucoup d’espoir sur lui ?
Oui, j’ai fait le point avec Arsène. Il a un énorme potentiel. Il vient de connaître une année désastreuse, avec beaucoup de blessure. Là, il a pu faire une préparation complète et a joué 90 minutes. Son profil est très intéressant. Il y a toujours une interrogation sur sa fragilité physique, mais il est sur le bon chemin. J’espère qu’il ne lui arrivera rien de mauvais susceptible de le freiner. A 26 ans, il a la maturité, c’est important dans ce rôle de milieu.

Yohan Cabaye fait lui aussi son retour après un bon Euro…
Oui, il a fait une très, très bonne saison et un bon Euro. Il a pris de l’envergure. Il a eu un souci physique et reprend la compétition après une préparation tronquée. A lui de maintenir son niveau, mais il a un profil intéressant, car il sait être efficace à la récupération et bien utiliser le ballon, voire être décisif dans la zone de vérité.

Lassana Diarra a retrouvé du temps de jeu avec le Real, une option intéressante pour vous ?
Il joue plus que la saison dernière. C’est aussi un joueur intéressant, mais j’ai fait un choix différent. Il a joué 60 min contre Valence et Getafe, mais pas contre Barcelone. Je ne sais pas comment cela va évoluer pour lui au Real ; car il y a Xabi Alonso et Khedira, mais ils ont aussi recruté Modric. Il faudra voir.

André-Pierre Gignac retrouve la forme avec l’OM. Fait-il aussi partie des joueurs que vous suivez ?
J’en suis beaucoup, mais je ne peux faire qu’une liste de 23. "DD", je le connais, c’est bien pour lui qu’il puisse s’entraîner normalement et retrouver le chemin du but. Il a été lourdement handicapé par une blessure et deux opérations. Il fait partie de ces joueurs que je serai peut-être amené à appeler.

Beaucoup de joueurs sélectionnables sont blessés ou en manque de forme. Cela vous inquiète-t-il ?
Ils ont encore joué peu de matches de championnat et la reprise a été décalée pour certains en raison de la Coupe du Monde. Ils n’ont donc pas tous faits de préparation complète et ont dû digérer des charges de travail importantes. L’idéal serait que chacun ait déjà quatre ou cinq matches dans les jambes, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.

Foot - Ligue des Champions : Paris avec Porto, Kiev et Zagreb


Le tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions 2012-2013 a eu lieu ce jeudi soir. Les clubs français ont été plutôt vernis, surtout le PSG. Lille devra cravacher.



Lors de sa dernière campagne en Ligue des champions, Paris avait déjà affronté Porto. Les Parisiens de Rothen s'étaient imposés devant Derlei et consorts au Parc (2-0). (L'Equipe)


Groupe A

- FC Porto (POR)
- Dynamo Kiev (UKR)
- Paris-SG
- Dinamo Zagreb (CRO)

Le Paris-SG a été plutôt bien loti lors du tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des champions puisqu'il affrontera le FC Porto, le Dynamo Kiev et le Dynamo Zagreb. Rappelons que lors des groupes de la C1 2004-2005, le club de la capitale avait battu l'équipe portugaise (2-0) grâce à Coridon et Pauleta. Vainqueurs de la Ligue des champions 2004 et de la C3 2011, les Dragons restent sur deux titres de suite en championnat portugais. En quarts de la Ligue Europa 2008-2009, le club ukrainien de Taye Taïwo, lui, avait éliminé le PSG en gagnant 3-0 au retour après avoir fait un bon 0-0 au Parc des Princes. Il vient d'éliminer Maribor en barrages tandis que le Dinamo Zagreb, lui, y a sorti Mönchengladbach.


Groupe B

- Arsenal (ANG)
- Schalke 04 (ALL)
- Olympiakos (GRE)
- Montpellier

Montpellier, champion de France, aura le plaisir d'affronter l'Arsenal d'Arsène Wenger et de son ancienne idole Olivier Giroud lors de la phase de poules de la Ligue des champions 2012-2013. Le MHSC devra aussi affronter les Allemands de Schalke 04 et les Grecs de l'Olympiakos.

Groupe F


- Bayern Munich (ALL)
- Valence CF (ESP)
- Lille
- BATE Borisov (BLR)


Lille, dans le Groupe F, hérite d'un tirage compliqué mais pas insurmontable. Le 3e du dernier Championnat de France, qualifié jeudi en barrage contre Copenhague (0-1, 2-0 a.p.), affrontera le Bayern Munich, finaliste malheureux de la saison dernière face à Chelsea (1-1, 3 tab à 4), le Valence CF d'Adil Rami, son ancien défenseur central, et le BATE Borisov, champion de Biélorussie, un pays qui a posé des problèmes à l'équipe de France en qualifications pour l'Euro

Foot - Ligue Europa - Barrages : L'OM à l'économie


Le minimum syndical. Sans Valbuena ni Gignac pendant plus d'une heure, Marseille s'est contenté d'un nul (0-0) pour franchir l'obstacle FC Shériff, battu à l'aller en Moldavie (2-1).



Malgré l'entrée en jeu André-Pierre Gignac, l'OM n'a pas su marquer. Mais la qualif est là. (L'Equipe)


L'Olympique de Marseille fera ses débuts en phase de groupes de la Ligue Europa le 20 septembre prochain. L'équipe d'Elie Baup, qui s'est extirpée jeudi soir des barrages contre le FC Sheriff, sera fixé sur l'identité de ses trois adversaires vendredi à la mi-journée, à l'issue du tirage au sort des poules, à Monaco. Après la victoire obtenue en Moldavie la semaine dernière (2-1), l'OM s'est contenté d'un nul sans but (0-0) ce jeudi soir au Vélodrome. Avec une équipe rajeunie, les Olympiens ont connu quelques frayeurs, à l'image d'une frappe sur le poteau signée Stanojevic à l'heure de jeu.

La plus importante occasion marseillaise a été l'oeuvre de Loïc Rémy, pour sa première titularisation de la saison, une frappe au ras du poteau (39e). Globalement, une qualification assez terne, après une série de cinq victoires consécutives, toutes compétitions confondues. Le spectacle était plutôt dans les tribunes, malgré un public maigrelet : Joey Barton , dont la signature est imminente, a suivi attentivement le match de ses probables futurs coéquipiers.


Gignac dynamise la fin de match


Baup a fait entrer Gignac à la place de Rémy. A la 72e minute, son coup franc prenait le chemin de la lucarne mais était détourné du bout des doigts par le gardien du Sheriff, très sûr. Deux minutes plus tard, "Dédé" passait en revue la défense moldave côté gauche et centrait en retrait pour André Ayew, dont le tir finissait encore dans les bras de Stoyanov. Pas de but donc. Le leader de la Ligue 1 a assuré l'essentiel, tout en préservant ses forces avant la réception de Rennes, dimanche. -

Foot-Ligue Europa-Barrages : Bordeaux, cardiaques s'abstenir !


Menés, réduits à dix, éliminés à la 89e minute, les Bordelais se sont qualifiés au bout du suspense., jeudi soir aux dépens de l'Etoile Rouge de Belgrade (3-2).


Yoan Gouffran s'est montré décisif sur penalty dans le temps additionnel. (L'Equipe)


Malmenés dans la capitale serbe, sans avoir pu marquer un but, les Bordelais savaient qu'ils allaient encore souffrir jeudi soir. Ils n'imaginaient pas à quel point. Car l'équipe a d'abord failli tout perdre sur un fait de jeu. On était dans le temps additionnel d'une première période entièrement à son avantage dans une ambiance déjà sérieusement plombée quand Lazovic se sortait d'un duel avec Henrique en touchant au passage le ballon de la main. Le Brésilien levait le bras. Le Serbe lui aussi semblait reprendre la balle de façon nonchalante et Carrasso ne jouait pas vraiment le coup. Bref, quand l'arbitre validait ce but, c'était la stupeur dans le stade Chaban-Delmas, déjà bien énervé par les débordements incessants des 400 supporters serbes (45e+2).

Le tout pour le tout


Bordeaux, plus offensif, avait pourtant beaucoup tenté pour mettre en danger un adversaire regroupé sur ses buts. Mais les coups de boutoir répétés des Girondins manquaient soit de précision, soit de réussite (Maurice-Belay sur la barre, 28e). Peu payé jusque là, Gouffran empêchait les siens de douter dès le retour des vestiaires (53e). Il s'agissait dès lors de pousser un peu plus, sans se désunir. Ni s'énerver, ce qu'oubliait Maurice-Belay qui se faisait expulser pour un deuxième carton jaune (64e).

Gillot tentait alors le tout pour le tout en sortant ses deux défenseurs centraux. L'atmosphère virait à la transe quand Saivet juste entré donnait l'avantage à Bordeaux. Mais il était écrit qu'ils ne s'en sortiraient pas comme ça. Mikic croyait avoir terrassé les Bordelais quand il marquait à la 89e minute. Sur un dernier rush désespéré d'Obraniak, l'arbitre accordait un pénalty. Gouffran expédiait la balle dans le petit filet et Bordeaux en Ligue Europa

Foot - Ligue des Champions : Le Real va devoir cravacher


Le tirage de la phase de poules de la Ligue des champions a vu le Real Madrid tomber dans un groupe très difficile avec Manchester City, l'Ajax Amsterdam et le Borussia Dortmund.



Benzema et Ronaldo sont tombés dans un groupe très difficile lors du tirage de la Ligue des champions. (L'Equipe)


- Le groupe D de la phase de poules de la Ligue des champions va offrir de superbes duels puisque le Real Madrid y retrouvera Manchester City, l'Ajax Amsterdam et le Borussia Dortmund.


- Le club anglais de Chelsea, tenant du titre, a hérité d'un groupe à sa portée avec le Shakhtar Donetsk (UKR), la Juventus Turin (ITA) et les Danois de Nordsjaelland.

- Même cas de figure pour Manchester United, qui affrontera Braga, Cluj et Galatasaray. Mais attention, la saison passée, MU avait été éliminé alors que sa poule n'était pas très relevée...

- Barcelone, qui fait chaque année partie des favoris, est tombé dans un groupe qui ne devrait pas trop lui poser de problème, avec le Benfica Lisbonne, le Spartak Moscou et le Celtic Glasgow.

petit daniel

Foot - Transferts : Lloris enfin à Tottenham


Après plusieurs jours de négociations, Hugo Lloris va bien quitter Lyon pour Tottenham. Le gardien international est attendu à Londres dans l'après-midi pour passer sa visite médicale.



Hugo Lloris sera resté quatre saisons à Lyon, sans jamais gagner le Championnat. (L'Equipe)


Info L'Equipe : Lyon et Tottenham ont fini par trouver un accord vendredi pour le transfert d'Hugo Lloris (25 ans). Le gardien lyonnais est attendu à Londres dans l'après-midi pour passer sa visite médicale et y signer son nouveau contrat dont la durée reste à déterminer. Le montant de la transaction devrait tourner autour de 12 millions, assortis de 3 à 4 millions de plus en bonus. Mais dans l'affaire, l'OL devra aussi reverser 25% de la plus-value à Nice, le club formateur du portier international, qui avait quitté la Côté d'Azur pour le Rhône contre 8 millions en 2008. Donc l'OL devra payer environ un million d'euros au Gym.



Jean-Michel Aulas parvient à ses fins


Tandis que le joueur semblait s'être mis d'accord dès jeudi soir avec les Spurs, Lyon avait publié un peu plus tard un communiqué précisant que tout n'était pas encore réglé, notamment sur le plan financier. Même si Jean-Michel Aulas espérait peut-être davantage, en réduisant sa masse salariale le président lyonnais parvient quand même à ses fins. Car Lloris ne sera pas remplacé numériquement dans l'effectif, c'est une certitude, propulsant du même coup Rémy Vercoutre au poste de n°1. - Avec V.D.

Foot - Ligue Europa : Lyon avec Bilbao, Prague et Shmona

Groupe I


- Olympique Lyonnais
- Athletic Bilbao
- Sparta Prague
- Hapoël Ironi Kiryat Shmona


Pour sa première participation à la Ligue Europa, Lyon a hérité d'une poule hétérogène. Dans le groupe I, les Gones se mesureront aux Basques de l'Athletic Bilbao, orphelins de Javi Martinez (Bayern Munich) et peut-être de Fernando Llorente d'ici peu. Les hommes de Marcelo Bielsa seront tout de même dangereux, notamment dans leur antre de San Mamés. Les deux formations s'étaient rencontrées en amical le 13 juillet (victoire de Bilbao 2-1). Le Sparta Prague de Jiri Jarosik sera aussi au programme. Enfin, le dernier adversaire sera le champion d'Israël : l'Hapoël Ironi Kiryat Shmona, peu expérimenté au niveau européen.

Bordeaux avec Bruges et Newcastle

GROUPE D


Bordeaux (FRA)
FC Bruges (BEL)
Newcastle (ANG)
Maritimo Funchal (POR)

Les Girondins de Bordeaux ont hérité ce vendredi du FC Bruges, de Newcastle et du Maritimo Funchal pour la phase de poules de la Ligue Europa. La formation de Francis Gillot défiera donc les Magpies de Cabaye et Ben Arfa, deuxièmes de Premier League après deux matches joués (1 victoire et 1 défaite). Bordeaux et Newcastle ne se sont jamais rencontré. Le déplacement à Saint-James'Park vaudra le détour. Le club belge du FC Bruges, qui a éliminé Debrecen lors des barrages (3-0, 4-1), est actuellement leader de son championnat, devant Anderlecht. Les deux clubs se sont déjà affrontés lors de la saison 2003-2004 en huitièmes de finale de la C3. Et Bordeaux s'était qualifié pour les quarts (3-1, 1-0). Le troisième adversaire des Aquitains est le Maritimo Funchal, sixième du championnat portugais après deux journées. Bordeaux - Maritimo sera un match inédit.

L'OM avec Fenerbahçe et M'Gladbach


Avec des adversaires comme Fenerbahçe et Mönchengladbach pour l'OM, Newcastle et Bruges pour Bordeaux et Bilbao pour Lyon, sans doute le club le plus épargné, le tirage au sort de la phase de poules n'a pas épargné les clubs français.

Marseille aura fort à faire


Groupe C


Marseille (FRA)
Fenerbahçe (TUR)
M'Gladbach (ALL)
Limassol (CHY)

Après sa qualification sans forcer en barrages contre les Moldaves du Sheriff Tiraspol, l'OM va devoir nettement plus s'employer lors de la phase de poules pour espérer continuer sa route. Les Olympiens retrouveront notamment la Turquie, où le club a déjà joué au troisième tour préliminaire de qualifications face à Eskisehirspor. Cette fois, la tâche des joueurs d'Elie Baup sera nettement plus ardue, car il s'agira d'affronter le Fenerbahçe Istanbul de Moussa Sow notamment, dans son bouillant Stade Saracoglu et devant son public déchaîné. Une confrontation inédite entre les deux équipes, tout comme celle qui attend Gignac et ses partenaires face aux Allemands de Mönchengladbach. Troisième de Bundesliga l'an passé, le Borussia a échoué en barrages de Ligue des champions, éliminé par le Dynamo Kiev. C'est la sixième fois dans son histoire que l'OM sera opposé à un club allemand. La dernière en date, contre Dortmund l'an passé, lui avait réussi. Enfin, l'AEL Limassol, champion de Chypre, devrait peser moins de problèmes, même s'il n'est jamais évident de jouer contre une équipe que l'on ne connaît pas ou presque.

Lyon (2) - Valenciennes (3) : L'OL n'aborde pas au mieux cet inhabituel duel du haut de tableau entre deux formations à égalité et invaincues puisque, après Gourcuff, il vient de perdre Lisandro pour une longue durée. Ce qui fait donc les affaires de Valenciennes, meilleure défense de L1 avec aucun but encaissé. A moins que Bastos, devenu indésirable, soit une nouvelle fois professionnel et inscrive son 3e but avant de filer à l'étranger au buzzer de la fin du mercato trois jours plus tard.

AC Ajaccio (16) - Evian/Thonon (17) : Contre Paris et Lyon, les deux équipes ont montré qu'elles avaient du répondant en forçant les cadors à partager les points. Quels visages ces mal classés montreront-ils donc l'un contre l'autre ? Les Corses, sommés de réagir après la rouste à Valenciennes (3-0), ont récupéré des forces vives avec leur gardien Ochoa mais ils doivent encore attendre pour Mutu, leur buteur miracle. Quant aux Savoyards, ils ont pour eux leur bon match face à l'OL pour espérer prendre de l'élan.

Bastia (6) - Saint-Etienne (10) : La tendance plaide pour les Verts qui ont enclenché le turbo par une victoire après deux défaites, l'exact inverse des Corses dont l'inquiétante défense pourrait être modifiée. Attention car, même avec le meilleur passeur Khazri, la meilleure attaque est amoindrie par la suspension d'Ilan. A Saint-Etienne, on mise toujours sur les feux-follets Aubameyang et Hamouma en attendant les débuts de Brandao, sur le banc.

Brest (14) - Troyes (19) : Troyes, dont l'apprentissage de la L1 est rude, doit réagir avec un premier succès sous peine de voir se préciser le spectre d'une saison délicate. Mais Brest, en difficulté en déplacement et renforcé par le retour de Baysse en défense, est prêt à vendre chèrement sa peau en Bretagne à condition que son attaque se débloque.

Lorient (7) - Nancy (9) : Malgré les absences d'Ecuele Manga et surtout celle du buteur Aliadière, les Merlus peuvent avancer un peu plus dans l'invincibilité s'ils parviennent à faire douter Nancy, déjà battu à domicile par Toulouse. Mais même sans le défenseur André Luiz et l'attaquant Mollo, l'ASNL du rusé Fernandez est toujours rugueuse en déplacement, à l'image de son nul à Lille.

Sochaux (20) - Montpellier (18) : Frustré par sa mauvaise entame, le champion peut se reprendre avant la trêve en affrontant encore pire que lui, Sochaux ayant perdu ses trois matches. Avant la réception d'Arsenal en ouverture de la C1 après la coupure, Montpellier serait bien inspiré de décrocher ses trois premiers points. Le visage de l'équipe montrera si elle a digéré les propos blessants du président Nicollin ou si le mal est plus profond.

Toulouse (5) - Reims (13) : Tranquillement en embuscade au pied du podium, Toulouse, auteur d'un bon début de saison, peut sortir un peu plus du bois. Reims ne semble pas un obstacle suffisant pour endiguer la marche en avant du TFC qui, de surcroît, retrouve Didot, Capoue et Rivière. A moins que le succès des Champenois à Sochaux n'agisse finalement comme un déclic.

Bordeaux (4) - Nice (15) : Sur la forme actuelle, avec Obraniak sur son nuage, il ne fait aucun doute que Nice a peu de chances chez des Girondins euphoriques et miraculeusement qualifiés jeudi en C3. Mais Bordeaux ne s'économise pas et pourrait commencer à ressentir les contre-coups de ses efforts. Aux Aiglons de tenter d'en profiter!

Marseille (1) - Rennes (12) : Là encore, la cote des Bretons chez le leader ne semble pas très élevée même si Rennes s'est décomplexé contre Bastia. Tous les signaux sont au vert chez le leader qui s'est qualifié jeudi en C3 sans rouler sur la réserve. L'OM a gagné ses trois matches sans encaisser le moindre but. Seuls bémols, la béquille reçue jeudi par Gignac alors qu'il retrouve peu à peu son niveau, et la semaine agitée sur le front des transferts: il subsiste toujours des doutes sur l'épaisseur du groupe avant la fin du mercato.

Lille ( - Paris SG (11) : Les deux favoris du championnat n'abordent pas ce premier duel au meilleur de leur forme. En s'arrachant, Lille a obtenu après prolongation son billet pour la C1 mercredi. Sans trop de solution de rechange ni son "âme" Debuchy, le Losc pourrait le payer si le PSG, vraisemblablement sans Silva en défense, se décide enfin à hausser son niveau après trois nuls. Pour l'instant, Paris avance au ralenti en s'en remettant au génie d'Ibra... et la pression négative commence à grimper autour de l'épouvantail pour le titre!

Le programme de la 4ème journée :

Samedi

(17h00) Lyon - Valenciennes
(20h00) AC Ajaccio - Evian/Thonon
Bastia - Saint-Etienne
Brest - Troyes
Lorient - Nancy
Sochaux - Montpellier
Toulouse - Reims

Dimanche
(14h00) Bordeaux - Nice
(17h00) Marseille - Rennes
(21h00) Lille - PSG

Foot - Ligue 1 - 4e j. : A Lyon, ça VA


L'Olympique Lyonnais s'est provisoirement emparé du fauteuil de leader grâce à sa victoire, la troisième en quatre journées, sur Valenciennes (3-2), ce samedi à Gerland.



Bastos et Gomis ont chacun marqué un but contre Valenciennes. (AFP)


C'est un nouveau Lyon, assurément. Ce samedi contre Valenciennes, Lloris était bien à Gerland mais il ne gardait pas le but. Il ne le gardera plus. Place désormais à Rémi Vercoutre, fidèle suppléant enfin numéro un. Au milieu, les supporters lyonnais ont redécouvert Steed Malbranque, de retour après onze saisons loin de son club formateur. Et pour finir, l'OL est leader du Championnat, ce qui ne lui est plus arrivé depuis un certain temps. Les Rhodaniens ont provisoirement (Marseille joue dimanche face à Rennes) pris les commandes du classement grâce à leur succès sur le VAFC (3-2). Cette troisième victoire en quatre journées n'a pas été des plus évidentes à arracher, tant les Nordistes ont donné du fil à retordre à un OL séduisant sur certaines phases offensives mais aussi très friables dès que le ballon se rapprochait de la surface de Vercoutre.

Grenier décisif


Le successeur de Lloris, qui a sorti deux jolis arrêts (44e et 88e), a d'ailleurs mal débuté son règne. Après seulement douze minutes de jeu, l'ancienne doublure avait déjà encaissé un but, sur une tête de Gil (12e, 0-1). En tribunes, Aulas avait le masque. Et alors que Danic a raté le break cinq minutes plus tard, Bastos a égalisé suite à une belle ouverture de Grenier (18e, 1-1). Et dans la foulée, Gomis a donné l'avantage aux Lyonnais sur penalty, à l'origine provoqué par Grenier (22e, 2-1). Celui qui a failli partir pour Nice avec son compère Jérémy Pied a mis à l'abri l'OL avec un troisième but magnifique, une frappe de 20 mètres au ras du poteau de Penneteau (66e, 3-1). Excellent, le jeune milieu de terrain n'était pas le seul dans les bons coups.

A la fin, VA a poussé en vain

Le revenant Malbranque a également fait beaucoup de bien à l'entrejeu lyonnais, et notamment à la récupération. Mais en fin de match, les Valenciennois ont poussé. Ils ont réduit la marque par Pujol, d'une subtile déviation (76e, 3-2). Et dans la dernière ligne droite, Gerland a tremblé devant l'insistance des Nordistes. L'OL a toutefois tenu bon. « On gagne, c'est bien, il le fallait, a reconnu un Vercoutre soulagéau micro de Canal. Ça a été bien fait. Il y a eu un beau spectacle, un beau match. On a mis des buts, on en a trop pris aussi. On continue notre marche en avant, c'est . Moi, je me suis bien amusé et j'ai pris beaucoup de plaisir. C'est de retrouver le haut niveau. »

4éme JOURNEE

Bastia - Saint-Etienne : 0-3


St-Etienne s'impose logiquement sur la pelouse de Bastia grâce à Cohade (11e), Aubameyang (26e) et Guivalogui (89e). Sereins et efficaces, les Verts enchaînent un deuxième succès et dépassent Bastia au classement. Les Stéphanois sont 7è, les Corses 8è

Sochaux - Montpellier : 1-3


Jamais vraiment inquiété au Stade Bonal, le champion de France s'offre une première victoire en L1 et se rassure offensivement avec trois buts signés Belhanda, Herrera et Cabella. Dominés, les Sochaliens enchaînent une quatrième défaite de rang.



Toulouse - Reims : 1-1


Malmené en première période, mené au score, le TFC s'est réveillé en fin de match pour égaliser et aurait même pu l'emporter. Les Toulousains se sont heurtés à une très belle formation rémoise qui n'a pas hésité à faire le jeu dans un match plaisant.

Brest - Troyes : 2-1


Au terme d'une rencontre plaisante, les deux équipes semblaient se diriger vers un nul grâce à Ben Basat(11e) et à la réaction d'Obbadi(64e). C'était sans compter sur le talent de Dernis qui offre la victoire à Brest et enfonce un peu plus Troyes.

AC Ajaccio - Evian TG : 2-0


Grâce à un jeu bien en place, l'AC Ajaccio l'a emporté face à Evian TG (2-0) grâce à deux buts de Medjani (20e) et l'excellent Cavalli (42e). Les Corses remontent à la 11e place tandis que les Haut-Savoyards tombent dans la zone rouge, à la 18e position.

Lorient - Nancy : 3-0


Lorient s'impose logiquement 3-0 au terme d'un match plein de maitrise, grâce à Giuly (20e), Koné (36e) et Traoré (86e). Les Lorientais sont désormais 3es avec 8 points et restent invaincus en Ligue 1. Nancy perd cinq places et se retrouve désormais 14e

Button, comme sur des roulettes

Jenson Button a survolé ce Grand Prix de Belgique. (Reuters)


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Par Yannick Sagorin
Publié le 2 septembre 2012 à 15h47
Mis à jour le 2 septembre 2012 à 20h17

Vainqueur du premier Grand Prix de la saison, Jenson Button a attendu dix courses pour récidiver, ce dimanche, à Spa. Dans un Grand Prix de Belgique marqué dès le premier virage par un crash fatal à Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Romain Grosjean, notamment, le pilote McLaren a tiré son épingle du jeu sans dommage. 11e sur la grille, Sebastian Vettel revient lui du diable vauvert pour prendre la deuxième place, devant Kimi Räikkönen.

"C’était un samedi inhabituel, même Jenson a été rapide", plaisantait Mark Webber à l’issue des qualifications du Grand Prix de Belgique. Poleman ce dimanche, le Britannique a répondu comme il se doit à ce sarcasme bon-enfant, dominant de bout en bout la course pour épingler Spa à son tableau de chasse. Un palmarès qui compte désormais 14 succès, dont deux signés cette saison. Lauréat du tout premier Grand Prix, en Australie, le pilote McLaren a connu un long passage à vide entre ses podiums chinois et allemand, le voici de retour au premier plan. Sans contestation possible.

Plus que jamais, la pole position était bonne à prendre ce dimanche, au vu de l’accrochage monstre qui s’est dessiné dans le rétro de la MP4-27 dès l’extinction des feux. Le petit coup de volant de Romain Grosjean pour fermer la porte à Lewis Hamilton avant La Source a en effet engendré un carambolage spectaculaire, avec pour victimes collatérales Sergio Perez mais aussi et surtout Fernando Alonso, le leader du championnat du monde. "Tout le monde est sain et sauf, c’est le plus important", soufflait le pilote Lotus après coup. Un petit miracle au vu du choc qui n'empêchera pas le Français d'être suspendu à Monza. Ainsi en ont décidé les commissaires de course.

Vettel revient sur Alonso

Alors que les monoplaces des quatre hommes impliqués étaient évacués sous le régime de la safety car, et que Kamui Kobayashi, deuxième sur la grille, rentrait une première fois aux stands avec une Sauber fumante, Jenson Button, lui était déjà loin, avec dans son sillage Nico Hülkenberg et Kimi Räikkönen. Deux compagnons de route qui ne cesseront de perdre du temps au fil des tours mais qui au final seront dans les gros points: ceux du troisième pour le Finlandais, du quatrième pour l’Allemand.

Derrière le roi du jour, à distance raisonnable il est vrai, c’est Sebastian Vettel qui a créé l’autre sensation de ce Grand Prix. Lui qui n’était que 11e sur la grille de départ. Michael Schumacher, qui pour sa 300e course en F1 se contente de la septième place, Felipe Massa ou Mark Webber, tous ont subi l’implacable loi du double champion du monde, qui réalise ainsi une excellente opération au classement général. Non content de passer en effet son coéquipier australien, l’Allemand revient à 24 points du leader Fernando Alonso, soit une victoire, à huit Grands Prix du verdict. La course au triplé reste d’actualité pour Vettel.

Résultats Ligue 1


4ème journée

	Lyon	3 - 2	Valenciennes
	Ajaccio	2 - 0	Évian TG
	Bastia	0 - 3	Saint-Étienne
	Brest	2 - 1	Troyes
	Lorient	3 - 0	Nancy
	Sochaux	1 - 3	Montpellier
	Toulouse	1 - 1	Reims
	Bordeaux	1 - 1	Nice
	Marseille	3 - 1	Rennes
	Lille	1 - 2	Paris-SG

Classement Ligue 1





RgEquipePtsJVNDBPBCDiff

1		Marseille	12	4	4	0	0	7	1	6
2		Lyon	10	4	3	1	0	9	4	5
3		Lorient	8	4	2	2	0	9	5	4
4		Bordeaux	8	4	2	2	0	5	3	2
5		Toulouse	8	4	2	2	0	5	3	2
6		Valenciennes	7	4	2	1	1	6	3	3
7		Saint-Étienne	6	4	2	0	2	9	4	5
8		Paris-SG	6	4	1	3	0	4	3	1
9		Bastia	6	4	2	0	2	7	9	-2
10		Brest	6	4	2	0	2	3	6	-3
11		Lille	5	4	1	2	1	6	6	0
12		Ajaccio	5	4	2	1	1	3	3	0
13		Montpellier	4	4	1	1	2	5	5	0
14		Reims	4	4	1	1	2	3	4	-1
15		Nancy	4	4	1	1	2	2	5	-3
16		Nice	3	4	0	3	1	3	4	-1
17		Rennes	3	4	1	0	3	4	7	-3
18		Évian TG	1	4	0	1	3	3	7	-4
19		Troyes	1	4	0	1	3	4	9	-5
20		Sochaux	0	4	0	0	4	3	9	-6

J O- PARALYMPIQUE

Tous sports - Para. : La journée des Français


La France a remporté cinq médailles ce lundi: l'or pour Ghazounai (haltérophilie), l'argent pour Assoumani (athlé) et Ducay (tennis de table), le bronze pour Pereira-Leal et Lamirault (tennis de table). Le total est donc de 22 médailles (5 or, 9 argent et 8 bronze) et une 9e place provisoire au classement des nations, loin derrière la Chine et ses 111 breloques.





Athlétisme
Saut en longueur (H) - T46: Arnaud Assoumani 2e, Alain Akakpo 4e.
400m (F) - T12: Assia El Hannouni se promène en demies
1500m (H) - T54: Julien Casoli éliminé en séries
1500m (H) - T37: Djamel Mastouri huitième
200m (H) - T11: Gautier Trésor Makunda éliminé en séries
400m (F) - T13: Nantenin Keita au pied du podium

Equitation
Dressage libre - Grade 1B (Mixte): Valérie Salles termine à la 9e place.

Haltérophilie
-67,5kg (F): Souhad Ghazouani prend l'or

Natation
100m brasse - SB11 (F): Stéphanie Douard sixième
50m nage libre - S8 (H): Charles Rozoy huitième

Tennis
Doubles (H) - Huitièmes de finale: Peifer-Cattaneo battent Legner-Mossier (AUT) 6-2, 6-0. Houdet-Jérémiasz battent Jewitt-Phillipson (GBR) 6-0, 6-2.

Tennis de table
Finale
Class 1 (H): Jean-François Ducay - Holger Nikelis (ALL) : 1-3 (4-11, 6-11, 11-3, 6-11)
Match pour la troisième place
Class 11 (H): Pascal Pereira-Leal - Pawel Olejarski (POL) : 3-0 (15-13, 11-4, 11-6)
Class 9 (F): Claire Mairie - Liu Meili (CHN): 1-3 (11-8, 11-2, 15-17, 11-6)
Class 4 (H): Maxime Thomas - Sameh Saaleh (EGY): 1-3 (12-10, 7-11, 11-8, 11-.
Class 2 (H): Fabien Lamirault - Sergey Poddubnyy (RUS): 3-2 (11-6, 7-11, 15-17, 11-9, 11-5)

Voile
Quillard Solitaire 2,4 (Mixte): Damien Seguin a fini 10e et 2e des deux régates du jour et pointe à la 4e place au général.
Sonar par équipes (H): Nicolas Vimont-Vicary, Bruno Jourdren et Eric Flageul ont fini 10es et 2es des deux régates du jour et sont deuxièmes au classement général provisoire

Landreau: "Ça fait drôle…"

Mickaël Landreau a retrouvé les Bleus, quatre ans après. (Reuters)

Par Regis Aumont
Publié le 3 septembre 2012 à 17h36
Mis à jour le 4 septembre 2012 à 08h44

Rappelé en équipe de France à 33 ans pour disputer les deux premiers matches des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, Mickaël Landreau ne cache pas sa joie de retrouver Clairefontaine. Le gardien de but lillois entend faire profiter de son expérience les plus jeunes. Mais ne comptez pas sur lui pour s’ériger comme celui qui résoudra tous les problèmes comportementaux.

Mickael, qu’est-ce que cela vous fait de revenir à Clairefontaine ?
C’est du plaisir mais ça fait aussi un peu drôle. Quand pendant une quinzaine d’années tous les quinze jours ou tous les mois on fait un petit passage à Clairefontaine et que pendant quatre ans on n’y revient plus c’est vrai que c’est un peu particulier. Quand ce matin (lundi) j’ai pris la route, assez bizarrement le chemin est revenu assez facilement (rires).

Quel rôle pensez-vous jouer dans cette équipe de France ?
On me la pose beaucoup cette question depuis quelques jours. Je suis dans la peau d’un troisième gardien avec les connaissances et les compétences que j’ai acquises depuis des années. J’espère apporter à travers les échanges, de ce que je connais des joueurs avec qui j’ai déjà partagé des choses. Je reviens aussi avec le plaisir de découvrir d’autres joueurs que je connais un peu moins.

Est-ce que l’image positive que vous dégagez a pu jouer dans le fait que vous ayez été rappelé en sélection ?
Vous avez contribué à mon image positive, alors merci. Je pense que tout est important au haut niveau. Donc peut-être que ça joue. Moi je suis venu ici naturellement, sans me poser toutes ces questions-là. Sans vouloir en faire plus, en essayant d’être moi-même, et de partager à travers le terrain, même si je sais que je suis le remplaçant du remplaçant comme le dissent certains. Mais je suis très heureux de pouvoir faire partie de ce groupe.

"Ne me donnez pas trop d’importance"


En quatre ans une nouvelle génération s’est imposée en équipe de France. Ne pensez-vous pas être en décalage avec certains joueurs ?
Déjà j’étais content de revoir Mamadou Sakho. La première fois que je l’ai vu c’était mon capitaine à 17 ans (au Paris Saint-Germain, ndlr). Il y a plein de joueurs avec lesquels je n’aurais jamais pu imaginer me retrouver en Bleu à partager des moments. Tout au long de ma carrière, et notamment ces dernières années, j’ai entendu beaucoup de choses sur les différentes générations. Mais je n’ai jamais éprouvé de problèmes particuliers avec les gens dans le sens où réciproquement il y a du respect. En tout cas moi je leur en donne, à travers ce que je suis et ce que je fais. Et j’ai rarement eu de problème dans l’autre sens. J’ai toujours senti ce respect des gens. Si ce n’est pas le cas on échange et on en discute.

Est-ce qu’à un moment vous avez cru ne jamais être rappelé en Bleu ?
Non parce que je me disais que j’avais encore quelques diplômes à passer, donc il fallait que je revienne à Clairefontaine (rires). Par contre pas spécialement pour l’équipe de France en tant que joueur. Mais ces dernières semaines il y a quelque fois où je me suis dit qu’on ne sait jamais ce qu’il peut se passer, puis ça s’est précisé.

Hugo Lloris vit un transfert un peu particulier à Tottenham. Est-ce que votre rôle peut aussi être de l’aider à être plus serein ?
Ne me donnez pas non plus trop d’importance. S’il y a bien quelqu’un qui aujourd’hui assume ses responsabilités sur le terrain par le biais de son niveau de jeu, c’est Hugo. On n’a pas spécialement eu l’occasion d’échanger là-dessus mais je ne suis pas non plus celui qui va résoudre tous les problèmes. Les gens sont assez grands pour assumer.

Dans quels domaines peut-on vous attendre ?
Ça a l’air de beaucoup vous questionner mais moi je vais simplement continuer à fonctionner comme j’ai l’habitude de le faire depuis des années dans un groupe. Avec cette envie de partager un projet en commun, de pouvoir vivre une belle aventure, partager quelque chose. Comme ça l’a été tout au long de ma carrière. Que ça soit avec les joueurs, les gens de l’encadrement, avec le même respect vis-à-vis des journalistes, et il y en a qui sont bien placés pour savoir que ça n’a pas toujours été simple. Ça va continuer comme ça. Je vis ça comme une chance de partager un bon moment. S’il se prolonge tant mieux, s’il s’arrête je me sentirais bien dans ce que j’ai fait.

Athlé - Paralympiques : El Hannouni reprend l'or


Assia El Hannouni remporte la finale du 400m dans la catégorie T12 (malvoyantes) en 55''39 et signe un triplé historique sur la distance après Athènes en 2004 et Pékin en 2008. Elle remporte sa septième médaille d'or paralympique !


Assia El Hannouni a remporté le 400 m pour la troisième fois d'affilée. (AFP)



« Je vais pouvoir me la péter un peu. J'ai battu Usain Bolt. » La comparaison, bien qu'inattendue, trouve rapidement tout son sens : troisième médaille d'or sur 400 après Athènes et Pékin, septième titre paralympique et neuvième podium à des Jeux... Même la star du sprint mondiale ne peut pas (encore) se targuer d'un tel bilan. Ce bilan, c'est celui d'Assia El Hannouni, qui a arraché sur un tour de piste londonien un titre auquel elle seule croyait. Elle seule ? Pas vraiment. A Paris, retenu par un deuil familial, Bruno Gajer a dû vibrer pour sa championne.

Deux ans d'arrêt total après Pékin en 2008

A peine sa course finie et son souffle retrouvé, Assia El Hannouni se rue d'ailleurs vers son clan, récupère un téléphone. Au bout du fil, l'homme qui l'a relancée en septembre 2010 vers cet improbable défi, conquérir l'or sur ses troisièmes Jeux paralympiques. « C'est Bruno qui m'a fait devenir une athlète de haut niveau, lâche-t-elle, la voix pleine de sanglots. Grâce à lui, je me suis épanouie en tant que femme. » Elle a aussi lutté à ses côtés pour revenir au top, après deux ans d'arrêt. Lassée, épuisée, après avoir tout gagné, comme elle nous l'avait confié avant de décoller pour Londres. Jusqu'à ce que « mon Bruno » ne lui propose, après plus de deux ans d'arrêt total, de reprendre l'entraînement dans son groupe, avec Pierre-Ambroise Bosse et Muriel Hurtis.

Et il lui reste le 200 mètres...

Le travail en valait la peine. Sa joie à gambader autour de la piste après son sacre et son émotion au moment de réaliser lui font dire que «c'est peut-être la plus belle médaille». Celle de la maturité d'une championne capable d'aller au bout d'elle-même. Celle que plus grand monde ne voyait venir et que finalement personne, pas même l'Ukrainienne Oxana Boturchuk, n'a pu rattraper dans la dernière ligne droite. Quelques minutes plus tard, la désormais septuple médaillée d'or est montée vers la plus haute marche du podium, ovationnée comme il se doit par un public connaisseur. Il y a un mois, ce même stade vibrait aux exploits d'Usain Bolt. Il a découvert Assia El Hannouni. Il pourra la revoir dès jeudi pour le 200m, où elle a, là aussi, deux titres paralympiques à défendre, avant de clore pour de bon une carrière exceptionnelle

Quelles certitudes avant la Finlande ?

(Newsweb)

Par Morgan Besa
Publié le 5 septembre 2012 à 23h46

Quel buteur ? Quelle défense ? Quel jeu ? Didier Deschamps, le sélectionneur, Christophe Jallet (PSG) et Mathieu Valbuena (OM) analysent les forces et faiblesses des Bleus avant de rencontrer, vendredi, la Finlande pour le premier match des Eliminatoires de la Coupe du Monde 2014.

Avec Karim Benzema et Olivier Giroud en quête de leur premier but, une défense expérimentale et inexpérimentée ainsi qu'un fond de jeu en construction, quel visage pourrait avoir l'équipe de France en Finlande ? Les réponses de Didier Deschamps, Christophe Jallet (PSG) et Mathieu Valbuena (OM).