TOUR DE FRANCE DU 30 JUIN AU 22 JUILLET

Tour de France 5. Rouen - Saint-Quentin (196km)


CLASSEMENT DE L'ETAPE

1
A.GREIPEL (LTB - ALL)
4h41'30''
2
M.GOSS (OGE - AUS)
m.t.
3
J.HAEDO (STB - ARG)
m.t.
4
S.DUMOULIN (COF - FRA)
m.t.
5
M.CAVENDISH (SKY - GBR)
m.t.
6
T.VEELERS (ARG - HOL)
m.t.
7
O.FREIRE (KAT - ESP)
m.t.
8
A.PETACCHI (LAM - ITA)
m.t.
9
S.HINAULT (ALM - FRA)
m.t.
10
Y.GENE (EUC - FRA)
m.t.

CLASSEMENT GENERAL

1
F.CANCELLARA (RNT - SUI)
24h45'32''
2
B.WIGGINS (SKY - GBR)
à 07''
3
S.CHAVANEL (OPQ - FRA)
m.t.
4
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 10''
5
E.BOASSON HAGEN (SKY - NOR)
à 11''
6
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 13''
7
C.EVANS (BMC - AUS)
à 17''
8
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 18''
9
R.HESJEDAL (GRS - CAN)
m.t.
10
A.KLÖDEN (RNT - ALL)
à 19''



CLASSEMENT GENERAL

1
P.SAGAN (LIQ - SLQ)
155 PTS
2
M.GOSS (OGE - AUS)
137 PTS
3
A.GREIPEL (LTB - ALL)
132 PTS
4
M.CAVENDISH (SKY - GBR)
119 PTS
5
A.PETACCHI (LAM - ITA)
91 PTS
6
E.BOASSON HAGEN (SKY - NOR)
88 PTS
7
T.VEELERS (ARG - HOL)
76 PTS
8
F.CANCELLARA (RNT - SUI)
74 PTS
9
M.RENSHAW (RAB - AUS)
55 PTS
10
J.HAEDO (STB - ARG)
46 PTS

6e étape Epernay – Metz le 6 juillet 2012


La 6e étape du Tour de France 2012 est la dernière étape de plaine avant d’aborder les jours suivants les Vosges, le Jura et les Alpes.
Les sprinteurs ne devront pas rater cette opportunité sur ce tracé de plus de 200 kilomètres sans difficulté, entre Épernay et Metz. Ils n’auront ensuite que certains sprints intermédiaires à se disputer pour le maillot vert, avant le retour d’un terrain plus favorable lors de la 13e étape. André Greipel visera la passe de trois en trois jours après ses succès à Rouen et à Saint-Quentin.
Les favoris du Tour auront eux déjà les yeux tournés vers l’étape de demain arrivant à La Planche-des-Belles-Filles.

Cyclisme - Tour : Sagan entre les chutes


Si Peter Sagan a encore impressionné en battant André Greipel dans un sprint pur à Metz, sa troisième victoire a presque été éclipsée par une grosse chute qui a causé un retard de plusieurs minutes pour de nombreux outsiders.



Le week-end a commencé en avance. Pour opérer un premier écrémage au général, tout le monde attendait le fameux triptyque Planche des Belles Filles (samedi) - Jura suisse (dimanche) - chrono de Besançon (lundi). Mais beaucoup ont perdu tout ou presque de leurs ambitions dès vendredi lors d'une chute survenue à 25 km de l'arrivée, dans un faux- plat descendant dévalé à 70 km/h. Ce coup de Trafalgar a épargné les favoris, Cadel Evans, Vincenzo Nibali et Bradley Wiggins. Mais les outsiders ont été éparpillés façon puzzle, nombre d'entre eux arrivant plus de deux minutes après un premier peloton de soixante coureurs.


Les perdants du jour :


Arrivés à 2'09" : Janez Brajkovic, Thibaut Pinot, Jean-Christophe Péraud, Pierre Rolland, Michel Scarponi, Frank Schleck, Alejandro Valverde
Arrivés à 3'31" : Robert Gesink
Arrivés à 13'24" : Ryder Hesjedal, Daniel Martin, Christian Vande Velde,
Si l'équipe la plus touchée dans cette étape est Garmin-Sharp, avec le retard de Hesjedal, Martin et Vandelevelde et l'abandon de Tom Danielson, le camp français a été durement touché. Pierre Rolland, touché au coude gauche, devait passer une radio des cotes alors que Jean-Christophe Péraud avouait avoir mal partout après «ce gros strike» qui a laissé un majorité de coureurs tailladés, mais surtout touchés moralement. Si le Maillot Jaune, le Suisse Fabian Cancellara, est «passé à deux millimètres de Vigano (un des trois coureurs qui ont abandonné après cette chute) et (a) eu besoin de cinq respirations» pour s'en remettre, Mark Cavendish était dans le deuxième groupe et n'a pas disputé le sprint, comme Tom Veelers.


Sagan dans le rôle de Hulk


André Greipel, le vainqueur des deux étapes précédentes, était, lui, aux avant-postes quand le peloton a repris le dernier des quatre échappés du jour (Kroon, Malacarne, Zabriskie, Zingle) à 1,3 km de l'arrivée. Marc Sergeant, son directeur sportif, avait annoncé que l'Allemand ne jouerait pas la gagne après être tombé deux fois dans la journée. Mais difficile de laisser passer une telle occasion. Sauf que le "Gorille" a été dominé par "Hulk", le dernier personnage interprété sur la ligne par Peter Sagan. Le Slovaque avait déjà gagné deux fois, lui aussi, mais il ne manque pas d'impressionner un peu plus à chaque fois pour son premier Tour. Cette fois, il n'a pas eu besoin de bosse et a livré un final de pur sprinteur sur plat. Pourtant, «je dois encore apprendre à courir sur le Tour», estime-t-il. Ca fait peur

6 ème étape Epernay - Metz (205km)


CLASSEMENT DE L'ETAPE

1
P.SAGAN (LIQ - SLQ)
4h37'00''
2
A.GREIPEL (LTB - ALL)
m.t.
3
M.GOSS (OGE - AUS)
m.t.
4
K.VAN HUMMEL (VCD - HOL)
m.t.
5
J.HAEDO (STB - ARG)
m.t.
6
G.HENDERSON (LTB - NZL)
m.t.
7
A.PETACCHI (LAM - ITA)
m.t.
8
L.PAOLINI (KAT - ITA)
m.t.
9
D.IMPEY (OGE - AFS)
m.t.
10
B.LANCASTER (OGE - AUS)
à 04''
11
S.HINAULT (ALM - FRA)
m.t.
12
R.CURVERS (ARG - HOL)
m.t.
13
J.SIMON (SAU - FRA)
m.t.
14
C.EVANS (BMC - AUS)
m.t.
15
B.EISEL (SKY - AUT)
m.t.

CLASSEMENT GENERAL

1
F.CANCELLARA (RNT - SUI)
29h22'36''
2
B.WIGGINS (SKY - GBR)
à 07''
3
S.CHAVANEL (OPQ - FRA)
m.t.
4
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 10''
5
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 13''
6
C.EVANS (BMC - AUS)
à 17''
7
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 18''
8
P.SAGAN (LIQ - SLQ)
à 19''
9
A.KLÖDEN (RNT - ALL)
m.t.
10
M.MONFORT (RNT - BEL)
à 22''


CLASSEMENT PAR POINTS


1
P.SAGAN (LIQ - SLQ)
209 PTS
2
M.GOSS (OGE - AUS)
à 178 PTS
3
A.GREIPEL (LTB - ALL)
à 167 PTS
4
M.CAVENDISH (SKY - GBR)
à 129 PTS
5
A.PETACCHI (LAM - ITA)
à 109 PTS
6
E.BOASSON HAGEN (SKY - NOR)
à 95 PTS
7
T.VEELERS (ARG - HOL)
à 76 PTS
8
F.CANCELLARA (RNT - SUI)
à 74 PTS
9
K.VAN HUMMEL (VCD - HOL)
à 69 PTS
10
J.HAEDO (STB - ARG)
à 68 PTS

Etape 7 : Une Planche à découper






L'arrivée à la Planche des Belles Filles s'annonce palpitante. (Reuters)




C’est le premier grand rendez-vous de ce Tour de France 2012. La septième étape, avec son arrivée totalement inédite à la Planche des Belles Filles, s’annonce tout simplement explosive. Après une première semaine que l’on imagine nerveuse, l’arrivée dans la station de ski vosgienne ne peut que donner un grand spectacle, avec des 5,9 kilomètres de montée à 8% de moyenne.

"C’est dur, très dur même, nous explique Jérôme Coppel. C’est irrégulier, quand il y a de la pente, il y a vraiment de la pente, au-dessus de 10%. Ça commence dur dès le pied, il y a deux bonnes rampes dès le début, avec ensuite un petit replat pour entre guillemets récupérer. Et après il y a le petit coup de cul pour arriver au sommet. C’est spectaculaire. C’est une première arrivée au sommet qui pourrait faire des dégâts."

Pour corser la difficulté, les organisateurs ont choisi de goudronner une piste de ski pour offrir une rampe finale impressionnante. Et l’autre paramètre dont il faudra tenir compte, c’est que le parcours de l’étape n’est pas vraiment sélectif, et le peloton devrait arriver au complet pour buter à pleine vitesse sur les premières rampes de la Planche des Belles Filles. Attention au piège. "Les champions ne devraient pas s’attaquer, mais tout le monde voudra placer son leader", prévient Julien Simon.

Etape 7 : Tomblaine – La Planche des Belles Filles (199 km)

Km 112.0 - Col de Grosse Pierre - 3.1 km de montée à 6.4 % - Catégorie 3

Km 150.5 - Col du Mont de Fourche (620 m) - 3.1 km de montée à 6.4 % - Catégorie 3

Km 199.0 - La Planche des Belles Filles - 5.9 km de montée à 8.5 % - Catégorie 1

Cyclisme - Tour : Sky en démonstration


L'équipe Sky a mené un rythme infernal dans la montée vers la Planche des Belles Filles, décrochant la victoire d'étape pour Chris Froome et le Maillot Jaune pour Bradley Wiggins.



Chris Froome, vainqueur à la Planche des Belles Filles. (Reuters)



A-t-il tué le suspense ? Protégé par une implacable équipe Sky, comme cela avait été le cas lors du Dauphiné, Bradley Wiggins a fait main basse sur le Maillot Jaune à deux jours du premier chrono du Tour, où il pourrait creuser de grands écart. à l'issue de la septième étape du Tour, la première avec une arrivée en (moyenne) montagne. A l'arrivée de la Planche des Belles Filles, un côté courte mais très dure que découvrait la Grande Boucle, l'Anglais est arrivé avec les deux autres favoris, Cadel Evans (BMC) et Vincenzo Nibali (Liquigas). Ces trois là sont arrivés juste derrière le vainqueur, Chris Froome, qui a attaqué dans les 200 derniers mètres.

Le Top 5 au général : 1. Bradley Wiggins (GBR/Sky) ; 2. Cadel Evans (AUS/BMC) à 10" ; 3. Vincenzo Nibali (ITA/Liquigas) à 16" ; 4. Rein Taaramäe (EST/Cofidis) ; 5. Denis Menchov (RUS/Katusha) à 54"

Wiggins, qui n'a jamais semblé en difficulté, prend le Maillot à Fabian Cancellara (RadioShack), lâché sans surprise dans cette côte vosgienne de six kilomètres. L'ascension a joué son rôle de tamis, de nombreux leaders d'équipe ne pouvant suivre le rythme des Sky longtemps emmenés par Richie Porte. Si Alejandro Valverde (Movistar) et Jurgen Van den Broeck (Lotto-Belisol) ont été perturbés par des problèmes mécaniques au pied, des coureurs comme Jérôme Coppel (Saur-Sojasun), Robert Gesink (Rabobank), Andres Klöden (RadioShack), Levi Leipheimer (OPQS) et l'un des favoris pour la victoire d'étape, Samuel Sanchez (Euskaltel), ont été distancés assez rapidement au train. Denis Menchov (Katusha) et Pierre Rolland (Europcar) ont ensuite lâché à deux kilomètres du sommet.

Auparavant, l'étape avait été rythmée par une échappée lancée au km 13, qui a compté jusqu'à 5'50" d'avance, et dont le dernier membre, Chris-Anker Sorensen (Saxo Bank), a été repris juste après le début de l'ascension. Le Danois était accompagné de Cyril Gautier (Europcar) et Christophe Riblon (AG2R), du Suisse Michael Albasini (Orica-GreenEDGE), du Russe Dimitriy Fofonov (Astana), de l'Espagnol Luis-Leon Sanchez (Rabobank)et du Slovaque Martin Velits (OPQS).

Tour de France 7. Tomblaine - La Planche des Belles Filles (199km)


CLASSEMENT DE L'ETAPE

1
C.FROOME (SKY - GBR)
4h58'35''
2
C.EVANS (BMC - AUS)
à 02''
3
B.WIGGINS (SKY - GBR)
m.t.
4
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 07''
5
R.TAARAMAE (COF - EST)
à 19''
6
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 44''
7
P.ROLLAND (EUC - FRA)
à 46''
8
J.BRAJKOVIC (AST - SLV)
m.t.
9
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 50''
10
M.MONFORT (RNT - BEL)
à 56''
11
N.ROCHE (ALM - IRL)
à 01'06''
12
F.SCHLECK (RNT - LUX)
à 01'09''
13
R.PORTE (SKY - AUS)
à 01'14''
14
M.ROGERS (SKY - AUS)
à 01'24''
15
T.PINOT (FDJ - FRA)
m.t.

CLASSEMENT GENERAL

1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
34h21'20''
2
C.EVANS (BMC - AUS)
à 10''
3
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 16''
4
R.TAARAMAE (COF - EST)
à 32''
5
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 54'' 6
6H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 59''
7
M.MONFORT (RNT - BEL)
à 01'09''
8
N.ROCHE (ALM - IRL)
à 01'22''
9
C.FROOME (SKY - GBR)
à 01'32''
10
M.ROGERS (SKY - AUS)
à 01'40''
11
F.CANCELLARA (RNT - SUI)
à 01'43''
12
S.SANCHEZ (EUS - ESP)
à 02'02''
13
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
à 02'11''
14
S.CHAVANEL (OPQ - FRA)
à 02'22''
15
R.FARIA DA COSTA (MOV - POR)
à 02'25''

une année sans

pour les français

8ème étape du Tour de France 2012


Parcours du Tour : Belfort > Porrentruy (154 km) - 08/07/2012






Une étape très courte (157 km) qui ne devrait pas laisser de répit, montées et descentes se succédant. Un terrain de jeu idéal pour les attaquants et les coureurs friands de beaux pourcentages.
L’enchainement final de la côte de la Coquerelle et du « mur » du col de la Croix (à 16 km de l’arrivée) devraient faire la sélection pour une arrivée en petits groupes à Porrentruy.

Bonne fête Thibaut Pinot !


Le jour de sa fête, Thibaut Pinot, le benjamin du peloton, s'offre le plus beau des cadeaux avec la victoire dans la huitième étape. En Suisse, Bradley Wiggins conserve son avance.


La joie de Thibaut Pinot à l'arrivée, vainqueur en solo à Porrentruy. (AFP)


La jeunesse n'empêche rien. Après les trois succès de Peter Sagan, le deuxième coureur le plus jeune du Tour, la première victoire d'étape française revient au benjamin du peloton (22 ans). Thibaut Pinot a pris seul la tête à 18 kilomètres de l'arrivée à Porrentruy, lors de la montée vers le Col de la Croix, la dernière des sept difficultés d'une huitième levée courte (157,5 km) mais très exigeante. Dans la campagne verdoyante du Jura suisse, ce grimpeur a résisté au retour du groupe Maillot Jaune et a franchi la ligne détaché sous les cris de joie de Marc Madiot.

A RETENIR : La jeunesse est aussi parfois une faiblesse : le perdant du jour (en plus de Samuel Sanchez, blessé et contraint à l'abandon par une chute) est le Maillot Blanc, l'Estonien Rein Tarramäe (Cofidis), arrivé à 2'21" et qui recule de la quatrième à la dixième place du classement général.

Pinot : «C'est un rêve. Ca a été les dix kilomètres les plus long de ma vie»Originaire de Mélisey en Haute-Saône, à une heure de route de la ville d'arrivée, Thibaut Pinot est arrivé avec 26 secondes d'avance sur huit coureurs, dont six des sept premiers (Wiggins, Evans, Nibali, Menchov, Zubeldia et Froome), plus Jurgen Van den Broeck et un autre grand espoir tricolore, Tony Gallopin, troisième de l'étape. «C'est un rêve. Quand j'ai vu que le peloton était revenu à cinquante secondes à dix kilomètres de l'arrivée, j'ai eu peur. Ca a été les dix kilomètres les plus long de ma vie», a réagi celui qui n'aurait pas dû disputer le Tour mais a été inscrit après le forfait d'Arnold Jeannesson, blessé. «On ne voulait pas le mettre pour préserver son talent, rappelle Madiot. On sait qu'il peut réussir sur les grands Tours. Il est très rapide en montée mais il a encore beaucoup de choses à apprendre.»

«Il doit apprendre à gérer trois semaines de course», prévient Madiot, qui reccueille au centuple les fruits de son choix de parier sur la jeunesse, de la victoire d'Arthur Vichot sur l'étape du Grand Colombier, dans le Dauphiné, au doublé Bouhanni - Démare lors du Championnat de France. Pour le moment, son insouciance est aussi une chance. «On lui avait dit de rester tranquille aujourd'hui mais il a fait tout le contraire», en rigolait son coéquipier Cédric Pineau. Le matin même, il confiait qu'il n'aurait pas de libertés, autant de la part du peloton, où ses capacités en montée sont déjà craintes, que de son équipe. «J'ai désobéi, comme d'habitude», confiait l'insolent avant de remercier chaleureusement Jérémy Roy.

«Je l'avais découvert au Dauphiné l'an dernier et j'avais vu qu'il avait quelque chose»De fait, on a retrouvé le Super-Combatif du Tour 2011. Discret depuis le départ, Roy a été ce dimanche l'un des innombrables coureurs, de Jens Voigt à Fredrik Kessiakoff, à animer une étape favorable aux baroudeurs, où le peloton a explosé en une multitude de petits groupes.«En partant devant, il nous a permis de ne pas avoir à rouler. Et encore quand il a été repris, il s'est totalement sacrifié pour moi en m'amenant au pied», rappelle Pinot, qui a ensuite fait un bout de chemin avec Gallopin avant d'avaler Kessiakoff et de réussir une descente propre. «Je l'avais découvert au Dauphiné l'an dernier et j'avais vu qu'il avait quelque chose, un bon coup de pédale». Celui dit cela ? Ce n'est autre que Bradley Wiggins, qui, lui, a répliqué à toutes les coups, de Nibali dans la descente et d'Evans dans la plaine

Tour de France 8. Belfort - Porrentruy (157km)




CLASSEMENT DE L' ETAPE

1
T.PINOT (FDJ - FRA)
3h56'10''
2
C.EVANS (BMC - AUS)
à 26''
3
T.GALLOPIN (RNT - FRA)
m.t.
4
B.WIGGINS (SKY - GBR)
m.t.
5
V.NIBALI (LIQ - ITA)
m.t.
6
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
m.t.
7
C.FROOME (SKY - GBR)
m.t.
8
D.MENCHOV (KAT - RUS)
m.t.
9
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
m.t.
10
F.SCHLECK (RNT - LUX)
à 30''
11
C.HORNER (RNT - USA)
m.t.
12
F.KESSIAKOFF (AST - SUE)
à 47''
13
N.ROCHE (ALM - IRL)
à 01'25''
14
C.SORENSEN (STB - DAN)
m.t.
15
M.MONFORT (RNT - BEL)
m.t.

CLASSEMENT GENERAL

1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
38h17'56''
2
C.EVANS (BMC - AUS)
à 10''
3
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 16''
4
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 54''
5
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 59''
6
C.FROOME (SKY - GBR)
à 01'32''
7
M.MONFORT (RNT - BEL)
à 02'08''
8
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
à 02'11''
9
N.ROCHE (ALM - IRL)
à 02'21''
10
R.TAARAMAE (COF - EST)
à 02'27''

enfin une victoire Française dans ce tour

Cyclisme - Tour : Wiggins fait le grand écart


Moyenne montagne, chrono, même combat : Sky domine. Bradley Wiggins signe le meilleur temps à Besançon et compte deux minutes d'avance sur Evans. Froome n'est plus très loin.


Le Britannique Bradley Wiggins (Sky), porteur du maillot jaune, pendant la 9e étape du Tour de France, un contre-la-montre entre Arc-et-Senans et Besançon, le 9 juillet 2012



Si les Sky jouaient au football, ce qui ne déplairait pas à ces Britanniques pur jus, ils mèneraient 2-0 juste avant la mi-temps avec une possession de balle de 75%. Ce qui ne rend pas l'issue du match automatique mais laisse aisément imaginer le décalage entre leur moral et celui de leurs adversaires. Le premier but est venu de Bradley Wiggins. En écrasant le chrono, il n'a fait que ce qui était attendu de lui. «Il y a un soulagement et de la fierté de ma part», a apprécié le Maillot Jaune.


Wiggins : «On ne s'attendait pas non plus à se retrouver à deux dans les trois premiers»Comme une remontée de balle fluide, son plan se déroule sans accroc. Se placer dès le prologue, si possible sans être tout de suite en Jaune, c'est fait. Sortir intact des étapes de plaine, fait également. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Étouffer les velléités concurrentes dans la moyenne montagne, en profiter pour passer en tête, fait et bien fait. Creuser l'écart dans le chrono, parfait. Le coup de pouce est venu du jour sans de Cadel Evans, sixième temps à Besançon, à 1'43" de "Wiggo". C'est une surprise car le parcours, avec trois bosses réparties le long des 41,5 km, semblait lui permettre de limiter la casse. Mais l'Australien termine derrière son équipier Tejay Van Garderen, quatrième juste devant Sylvain Chavanel.

«Ce ne sont pas deux minutes (de retard au général) mais 1'53'' et sept secondes sur le Tour, ça compte parfois.» La réaction de John Lelangue, directeur sportif de BMC, laissait entendre la difficulté à rester positif. D'autant que Sky a doublé la marque avec le deuxième temps ce lundi de Chris Froome, qui s'est offert le grand luxe de devancer Fabian Cancellara de 22 secondes. L'Anglais de Nairobi se retrouve à la troisième place du général, 16 secondes devant Vincenzo Nibali. «On ne s'attendait pas non plus à se retrouver à deux dans les trois premiers», concède Wiggins. Nibali a concédé 2'07" au leader (7e temps), ce qui reste respectable.


Risque, c'est ce mot-là qui doit gouverner la suite du Tour. Le spectacle est à ce prix.Au lendemain de la journée de repos, l'Italien attaquera la deuxième partie à 2'23". Il faut vite s'attendre - souhait ou prévision - à une prise de risques de sa part, peut-être dès mercredi et la descente du Grand Colombier. Risque, c'est ce mot-là qui doit gouverner la suite. La prise de risques individuelle, dans la lignée des épopées du Tour. Le spectacle est à ce prix. La prise de risques collective aussi. «On a encore moyen de les piéger», veut croire le n°1 français du général, Tony Gallopin (13e), s'appuyant sur les cinq RadioShack du Top 20. Et le risque, tout court. «N'importe qui peut se casser une jambe», prévient Chris Froome. Certes, mais cela ne fait pas un suspense. Faut-il alors espérer un duel... entre équipiers de Sky ? Certains y voient une planche de salut. Difficile de les suivre

Tour de France 9. Arc-et-Senans - Besançon (CLM, 41km)


Le 9 juillet 2012


CLASSEMENT DE L' ETAPE

1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
51'24''
2
C.FROOME (SKY - GBR)
à 35''
3
F.CANCELLARA (RNT - SUI)
à 57''
4
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 01'06''
5
S.CHAVANEL (OPQ - FRA)
à 01'24''
6
C.EVANS (BMC - AUS)
à 01'43''
7
P.VELITS (OPQ - SLQ)
à 01'59''
8
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 02'07''
9
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 02'08''
10
A.KLÖDEN (RNT - ALL)
à 02'09''
11
M.MONFORT (RNT - BEL)
à 02'15''
12
T.MARTIN (OPQ - ALL)
à 02'16''
13
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 02'20''
14
R.FARIA DA COSTA (MOV - POR)
à 02'22''
15
J.BRAJKOVIC (AST - SLV)
à 02'26''

CLASSEMENT GENERAL

1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
39h09'20''
2
C.EVANS (BMC - AUS)
à 01'53''
3
C.FROOME (SKY - GBR)
à 02'07''
4
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 02'23''
5
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 03'02''
6
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 03'19''
7
M.MONFORT (RNT - BEL)
à 04'23''
8
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 05'14''
9
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
à 05'20''
10
N.ROCHE (ALM - IRL)
à 05'29''

Cyclisme - Tour : Di Gregorio arrêté


Ancien coureur d'Astana désormais chez Cofidis, Rémy Di Gregorio a été arrêté mardi lors d'une descente de la police liée à une enquête sur le dopage.





Rémy Di Gregorio (Cofidis). (L'Equipe)


Le grimpeur Rémy Di Gregorio a été interpellé sur le Tour de France, pour une affaire présumée de dopage. Le coureur de 26 ans a été arrêté dans le cadre d'une descente à l'hôtel Cofidis, à Bourg-en-Bresse. L'opération était menée par des policiers et gendarmes de l'Office central contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique. La juge d'instruction Annaïck Le Goff a évoqué une «présomption de dopage».

Ce dossier instruit par une juge d'instruction du pôle santé de Marseille «a été ouvert l'an dernier» et «connaît une actualité ces jours-ci». A l'époque, Di Gregorio courait sous les couleurs d'Astana. Il serait actuellement entendu à Marseille. Avec l'équipe kazakhe, il avait remporté une étape de Paris-Nice avant de prendre la 39e place du Tour de France. Par ailleurs, deux hommes ont été placés en garde à vue à Marseille dans la même affaire.

Les dirigeants de Cofidis, dont le nouveau manager Yvon Sanquer, n'ont pour l'instant pas commenté cette arrestation. Ils devraient s'exprimer lors d'une conférence de presse prévue à 16h00.

10ème étape du Tour de France 2012


Mâcon > Bellegarde-sur-Valserine (194 km) - 11/07/2012





L'ascension du col du Grand Colombier constitue une première pour le peloton. Un nouveau terrain de chasse propice au spectacle.



La difficulté :
km 151 : col du Grand Colombier, 17,4km à 7,1% (Hors cat.)

Le parcours :
Après un jour de repos, les coureurs vont entrer dans le dur dès leur retour, avec cette première étape de haute montagne. Au programme, un col de 2e catégorie et un de 3e catégorie, mais surtout le col du Grand Colombier, hors catégorie, et qui fait sa première apparition dans un tracé du Tour de France. Durant plus de 17km, les favoris devront résister à la fatigue et au manque d'oxygène, jusqu'au sommet à 1500m d'altitude. Les coureurs qui auraient perdu du temps lors du chrono auront à cœur d'en rattraper. Il faut donc s'attendre à une série d'attaques et de contre-attaques. Spectacle assuré.

petit daniel

Voeckler gagne son étape


En tête au col du Grand Colombier, Thomas Voeckler a tenu jusqu'au bout et remporté sa troisième victoire sur le Tour, la deuxième d'un Français cette année. Dire qu'il a cru être forfait...





Parfois c'est le Maillot Jaune (2004, 2011). Et les autres années une victoire d'étape (2009, 2010). Il n'est plus une édition du Tour de France sans que Thomas Voeckler n'escalade au moins une fois le podium. Trentième à 22'51" de Bradley Wiggins, il ne peut plus avoir d'ambition au général, la faute à un genou douloureux. Alors il s'est arraché pour obtenir son bouquet «malgré une souffrance extrême.» «C'est un mec qui n'était pas certain de faire le Tour», a rappelé... Wiggins, saluant la victoire d'un «bon mec». «Quand j'avais mis pied à terre dans la Route du Sud (mi-juin), je m'étais dit que je ne serais pas sur ce Tour» , a rappelé le chouchou du public.



Resté au repos dix jours dans la dernière quinzaine avant le départ, Voeckler a souffert durant la première semaine. «Depuis l'étape de la Planche des Belles Filles (samedi), j'ai mes deux jambes, je suis bien installé sur le vélo», précise-t-il. Cela lui a permis d'entrer dans le groupe de 25 coureurs formé au 32e kilomètre, puis d'être le moteur principal dans la longue montée (17 km) du Col du Grand Colombier, le premier col Hors-Catégorie de l'édition 2012, que le Tour découvrait. «J'ai dit aux autres : "OK, vous me pouvez me laisser travailler. Mais laissez moi les points au sommet"», a-t-il révélé. Ces 25 points, pour être passé en tête, lui permettent d'endosser le maillot à pois du meilleur grimpeur. Restait à faire coup double et à viser la victoire d'étape.


«J'y ai vraiment cru à cinq mètres de la ligne. Je me suis vraiment sorti les tripes, je n'avais même plus la force de lever les bras»Dans les 43 kilomètres restant, un groupe de quatre, puis de cinq s'est reconstitué autour de Voeckler. Loin derrière, Vincenzo Nibali sortait du groupe Maillot Jaune dans la descente. Mais même aidé par Peter Sagan durant quelques kilomètres, l'Italien était repris dans la dernière difficulté du jour. Fin du suspense du côté des favoris : Wiggins n'a pas perdu la moindre seconde. Autant revenir en tête de la course. On arrivait alors à Bellegarde-sur-Valserine. Dries Devenins a tenté une sortie et Jens Voigt est parti en contre-attaque. Alors que Michele Scaponi et Luis Leon Sanchez (sans doute le plus rapide des cinq) se regardaient, Voekcler est allé reprendre les deux pointes et s'est imposé avec trois secondes d'avance. «J'y ai vraiment cru à cinq mètres de la ligne, concède le vainqueur. Je me suis vraiment sorti les tripes, je n'avais même plus la force de lever les bras. Ce que j'ai vécu l'année dernière était magnifique (dix jours en Jaune), mais moi, mon truc, c'est la gagne.» Elle ne s'est pas dérobée.

Tour de France 10. Mâcon - Bellegarde-sur-Valserine (194km)


CLASSEMENT DE L'ETAPE

1
T.VOECKLER (EUC - FRA)
4h46'26''
2
M.SCARPONI (LAM - ITA)
à 03''
3
J.VOIGT (RNT - ALL)
à 07''
4
L.SANCHEZ (RAB - ESP)
à 23''
5
D.DEVENYNS (OPQ - BEL)
à 30''
6
S.CASAR (FDJ - FRA)
à 02'44''
7
E.MARTINEZ (EUS - ESP)
m.t.
8
P.ROLLAND (EUC - FRA)
m.t.
9
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
m.t.
10
D.FOFONOV (AST - KAZ)
à 02'52''
11
T.PINOT (FDJ - FRA)
à 03'16''
12
C.EVANS (BMC - AUS)
m.t.
13
B.WIGGINS (SKY - GBR)
m.t.
14
N.ROCHE (ALM - IRL)
m.t.
15
V.NIBALI (LIQ - ITA)
m.t.