TOUR DE FRANCE DU 30 JUIN AU 22 JUILLET

Sanchez avait la foi


A l'arrivée au pied des Pyrénées répond la première victoire d'un Espagnol dans ce Tour. Luis Leon Sanchez s'impose dans une 14e étape marquée par des jets de clous sur la chaussée.




Cela faisait plusieurs jours qu'il essayait, sortait, espérait. Vendredi, Luis Leon Sanchez avait encore porté une attaque dans le final mais, à sa grande surprise, Bradley Wiggins avait ramené le peloton sur lui. Sur le coup, cela l'avait agacé. Par une drôle de coïncidence, ce vendredi, c'est quand Luis Leon Sanchez a lâché les quatre autres rescapés de l'échappée du jour (Casar, Gilbert, Izaguirre, Sagan), à onze kilomètres de l'arrivée, que Wiggins a demandé au peloton de ralentir.

Les deux événements n'étaient pourtant pas liés. Les échappés avaient plus d'un quart d'heure d'avance et course gagnée. Tout avait commencé après le passage au Col du Portel, la première difficulté du jour, au km 30. Le Maillot Vert Peter Sagan, qui continuait sa chasse aux points, est alors sorti avec Steven Kruijswijk et Sergio Paulinho. Huit coureurs, dont Sandy Casar, Cyril Gautier et Sébastien Minard, les ont rejoints au km 49 et leur avance a très vite grandi. Si Wiggins a freiné le peloton, ce n'était donc pas en regardant devant, mais derrière.


Car c'était l'hécatombe dans le groupe Maillot Jaune. Un ou plusieurs petits malins - ou plutôt l'inverse - avaient jeté des clous sur la chaussée en haut du Mur de Péguère, le col le plus attendu de la journée, après le passage des échappés alors menés par Casar. Une trentaine de coureurs ont crevé, dont Cadel Evans trois fois. Mieux valait alors laisser revenir tout le monde. Ce que n'a pas compris - c'est ce qu'il affirme - Pierre Rolland, parti en contre avant d'être rattrapé et tancé.

Résultat des opérations, le peloton est arrivé avec plus de 18 minutes de retard sur Luis Leon Sanchez. Le puncheur de Rabobank, qui se méfait forcément de la pointe de vitesse de Sagan dans le final, avait pris sa chance de loin. Il est arrivé détaché à Foix, au pied des Pyrénées, la première victoire d'un Espagnol dans cette édition. Blessé au poignet en début de Tour, Sanchez s'est refait une santé et on le voyait de plus en plus dans les bons coups. Pas une surprise pour cet habitué du podium puisqu'il avait déjà gagné trois étapes depuis 2008

Tour de France 14. Limoux - Foix (191km)


Le 15 juillet 2012


CLASSEMENT DE L' ETAPE

1
L.SANCHEZ (RAB - ESP)
4h50'29''
2
P.SAGAN (LIQ - SLQ)
à 47''
3
S.CASAR (FDJ - FRA)
m.t.
4
P.GILBERT (BMC - BEL)
m.t.
5
G.IZAGUIRRE INSAUSTI (EUS - ESP)
m.t.
6
S.PAULINHO (STB - POR)
à 02'51''
7
S.MINARD (ALM - FRA)
m.t.
8
M.VELITS (OPQ - SLQ)
à 03'49''
9
E.VORGANOV (KAT - RUS)
à 04'51''
10
S.KRUIJSWIJK (RAB - HOL)
à 04'53''
11
C.GAUTIER (EUC - FRA)
à 14'53''
12
L.MATE MARDONES (COF - ESP)
à 18'15''
13
J.SIMON (SAU - FRA)
m.t.
14
M.CHEREL (ALM - FRA)
m.t.
15
B.WIGGINS (SKY - GBR)
m.t.

CLASSEMENT GENERAL


1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
64h41'16''
2
C.FROOME (SKY - GBR)
à 02'05''
3
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 02'23''
4
C.EVANS (BMC - AUS)
à 03'19''
5
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
à 04'48''
6
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 06'15''
7
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 06'57''
8
J.BRAJKOVIC (AST - SLV)
à 07'30''
9
P.ROLLAND (EUC - FRA)
à 08'31''
10
T.PINOT (FDJ - FRA)
à 08'51''

CLASSEMENT PAR POINTS

1
P.SAGAN (LIQ - SLQ)
333 pts
2
A.GREIPEL (LTB - ALL)
236 pts
3
M.GOSS (OGE - AUS)
203 pts
4
M.CAVENDISH (SKY - GBR)
129 pts
5
E.BOASSON HAGEN (SKY - NOR)
125 pts
6
B.WIGGINS (SKY - GBR)
105 pts
7
C.EVANS (BMC - AUS)
100 pts
8
C.FROOME (SKY - GBR)
84 pts
9
D.IMPEY (OGE - AFS)
84 pts
10
V.NIBALI (LIQ - ITA)
77 pts

Cyclisme - Tour : Des clous sur la chaussée





Près d'une trentaine de coureurs ont été concernés par des crevaisons ce dimanche. (L'Equipe)


La quatorzième étape du Tour de France a été marquée par le jet de clous de tapissier sur la chaussée du Mur de Péguère, la principale difficulté du jour, par un ou plusieurs individus non identifiés. Cet incident a eu lieu entre le passage des échappés et celui du groupe Maillot Jaune, qui comptait quinze minutes de retard. «Je pense que ça a commencé à deux cents mètres du col parce que (Andreas) Kloden a crevé là», a précisé le directeur de la course, Jean-François Pescheux.


«Il y avait une cinquantaine de coureurs dans le groupe et une trentaine ont crev黫Ca a mis la pagaille dans le peloton, il y a eu un moment de panique, a-t-il ajouté. Il y avait une cinquantaine de coureurs dans le groupe et une trentaine ont crevé. Il y avait trois ou quatre clous dans chaque boyau et les voitures étaient bloquées derrière.» Si Vincenzo Nibali et Bradley Wiggins ont crevé une fois, Cadel Evans a dû s'arrêter à trois reprises. L'Australien a notamment dû attendre une roue arrière de rechange pendant de très longues secondes au sommet du Mur.

Le Maillot Jaune Bradley Wiggins s'est alors placé en première position afin de freiner le rythme du peloton, qui n'avait plus d'espoir de revenir sur les échappés, pour permettre le retour des attardés. Au même moment, Pierre Rolland a attaqué mais il s'est relevé quelques minutes plus tard et a été rattrapé. «Il n'était pas au courant de ce qui s'était passé», a affirmé son équipier Cyril Gautier. «J'espère pour lui parce que sinon il y a aura des règlements de compte demain», a répondu Jean-François Pescheux. «Dans un stade de football, la personne qui a fait ça aurait immédiatement été arrêtée. Mais là, on ne peut rien y faire», a rappelé Wiggins.

La quatorzième étape du Tour de France a été marquée par le jet de clous de tapissier sur la chaussée

leunam a écrit:La quatorzième étape du Tour de France a été marquée par le jet de clous de tapissier sur la chaussée

il y a des malades pour semer des clous

Tour de France 2012 : Etape 15, Samatan - Pau



Bien que peu de difficultés seront recensées pour le classement de la montagne (3 seulement en 3ème et 4ème catégorie), le parcours sera loin d’être plat et la distance assez courte à parcourir devrait donner une étape très nerveuse avec des échappées et pourquoi pas des attaques dans les dernières difficultés à proximité de l’arrivée.

Au soir de cette étape, les coureurs profiteront ensuite de leur deuxième journée de repos bien méritée avant d’attaquer les deux étapes très dures des Pyrénées.

Le profil de l’étape 15

Fédrigo passe la quatrième


A Pau, Pierrick Fédrigo remporte sa quatrième victoire d'étape sur le Tour de France à l'issue d'une échappée à six. C'est aussi le quatrième succès d'un Français depuis le départ à Liège.

«Il y a des jours comme ça où on sent qu'il va se passer quelque chose...» Ce lundi, Quand Pierrick Fédrigo a flairé la trace qui menait à la victoire, il ne l'a plus lâchée, tel un redoutable chien d'arrêt. La comparaison animale ne vexera sans doute pas le coureur de Marmande, lui même chasseur. Cette passion fut d'ailleurs à l'origine de ses malheurs l'an dernier. Atteint de la maladie de Lyme, aussi appelée maladie du chasseur, il était trop affaibli pour participer au Tour 2011. «J'ai compris que j'avais plus souffert l'année dernière, quand rien ne venait, que lors d'un Tour», estime-t-il. Ce succès obtenu après 158 km d'un tracé relativement vallonné lui permet de renouer le fil de sa riche histoire avec cette course dans la même ville, Pau, où il avait gagné sa précédente victoire d'étape (la troisième) en 2010.

«Les Pyrénées, c'est un peu chez moi, rappelait-il. La dernière fois que j'ai gagné, c'était ici et quand on est sur le Tour, il faut avoir une bonne étoile.» Et ne pas être dans la lune pour saisir la bonne opportunité, ce qui était tout sauf une évidence ce lundi.«J'ai essayé de sortir au début avec Vinokourov mais on a été repris, ajoutait Fedrigo. J'ai soufflé puis on tenté de nouveau à la sortie d'une bosse avec Thomas Voeckler.» «C'était casse pattes au début et c'était vraiment dur d'accrocher la bonne échappée», confirmait ce dernier. Partis au km 62, ces deux fieffés baroudeurs, accompagnés par Dries Devenyns, Samuel Dumoulin et Christian Vande Velde, rejoints peu après par Nicky Sorensen, ont rapidement creusé un écart supérieur à dix minutes. Car même à la veille d'une journée de repos, les équipes de sprinteurs n'avaient plus le courage de... chasser alors que le peloton fatigué se rapproche des la haute-montagne pyrénéenne. «GreenEDGE avait annoncé qu'il ne serait pas à l'avant aujourd'hui, explique Bradley Wiggins. Lotto avait deux coureurs devant, nous quatre. On en a discuté et décidé de lâcher.»

On sut donc assez vite que la victoire allait se jouer entre les six échappés avec, sur le papier, un avantage de vitesse à Dumoulin, voire à Fedrigo. Ce dernier n'a pas attendu de tester sa vélocité dans la dernière ligne droite. Après avoir laissé Devenyns lancer des piques quand ce petite monde s'est retrouvé à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, il a lancé l'attaque décisive à 6,5 km de la ligne, suivi par Vande Velde. Mais plus rouleur, moins puncheur, l'Américain n'a rien pu faire dans le final. Ce qui monte à quatre les victoires françaises dans le Tour, dont deux pour FDJ-Big Mat après celle de Thibaut Pinot à Porrentruy. Ce qui rappelle, au lendemain de la troisième place de Sandy Casar, que l'équipe de Marc Madiot n'a pas que jeunes prometteurs mais aussi des cadres de valeur. «Pierrick doute depuis quelques mois mais il apporte beaucoup auprès des jeunes et il en a la récompense aujourd'hui», appréciait le directeur sportif Thierry Bricaud. «L'équipe m'a fait confiance, c'est une récompense pour elle», répondait Fédrigo. Classe !

Tour de France 15 ème étape. Samatan - Pau (158km)


Le 16 juillet 2012

CLASSEMENT DE L' ETAPE
1
P.FEDRIGO (FDJ - FRA)
3h40'15''
2
C.VANDEVELDE (GRS - USA)
m.t.
3
T.VOECKLER (EUC - FRA)
à 12''
4
N.SORENSEN (STB - DAN)
m.t.
5
D.DEVENYNS (OPQ - BEL)
à 21''
6
S.DUMOULIN (COF - FRA)
à 01'08''
7
A.GREIPEL (LTB - ALL)
à 11'50''
8
T.FARRAR (GRS - USA)
m.t.
9
P.SAGAN (LIQ - SLQ)
m.t.
10
K.BOECKMANS (VCD - BEL)
m.t.
11
B.BOZIC (AST - SLV)
m.t.
12
S.HINAULT (ALM - FRA)
m.t.
13
K.DE KORT (ARG - HOL)
m.t.
14
J.CANTWELL (STB - AUS)
m.t.
15
J.ENGOULVENT (SAU - FRA)
m.t.

CLASSEMENT GENERAL


1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
64h41'16''
2
C.FROOME (SKY - GBR)
à 02'05''
3
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 02'23''
4
C.EVANS (BMC - AUS)
à 03'19''
5
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
à 04'48''
6
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 06'15''
7
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 06'57''
8
J.BRAJKOVIC (AST - SLV)
à 07'30''
9
P.ROLLAND (EUC - FRA)
à 08'31''
10
T.PINOT (FDJ - FRA)
à 08'51''

c'est tout bon ça !

bravo à Fédrigo et Voeckler qui retrouve ses jambes , c'est

16e étape Pau – Bagnères-de-Luchon le 18 juillet 2012


la 16e étape sera la grande étape des Pyrénées du Tour de France 2012, entre Pau et Bagnères-de-Luchon. Quatre cols de légende seront au programme : Aubisque, Tourmalet, Aspin et Peyresourde. Un parcours identique à celui de la 16e étape du Tour de France 2010… mais dans le sens inverse. Pierrick Fédrigo s’était imposé à Pau devant Sandy Casar.
Au passage du col de Peyresourde, il restera 16 km de descente avant de franchir la ligne à Bagnères-de-Luchon. Dommage que l’arrivée ne soit pas jugée à Peyragudes, juste avant le col, mais la station de ski sera le site d’arrivée de la 17e étape le lendemain.




Quatre cols sont inscrits au classement du meilleur grimpeur :

• Km 53.5 : Col d’Aubisque (1709 m) – Hors catégorie – 16,4 km à 7,1 %
  
• Km 120.5 : Col du Tourmalet (2115 m) – Hors catégorie – 19 km à 7,4 %
  
• Km 150.5 : Col d’Aspin (1489 m) – 1ère catégorie – 12,4 km à 4,8 %
  
• Km 181.5 : Col de Peyresourde (1559 m) – 1ère catégorie – 9,5 km à 6,7 %
  

Cyclisme - Tour : Voeckler, le col bleu


Alors que les leaders se neutralisaient, sauf un Cadel Evans à l'agonie, Thomas Voeckler volait vers sa deuxième victoire dans ce Tour en passant quatre cols pyrénéens en tête !

Quand Thomas Voeckler grimpe, c'est quatre à quatre. Quatre, comme le nombre de cols qu'il a passés en tête mercredi. Quatre sommets mythiques : l'Aubisque, le Tourmalet (Hors-Catégorie), Aspin et Peyresourde (1re catégorie). Sans espoir au général, le coureur d'Europcar visait prioritairement le maillot à pois. «Pour moi, la course s'arrête demain (avec la dernière étape de haute-montagne)», imagine-t-il. Il le prend pour quatre points au Suédois Fredrik Kessiakoff, deuxième à l'Aubisque, quand un groupe de 38 échappés (!) menait la course, et quatrième au Tourmalet, mais qui a pioché ensuite. «J'avais quatre courses aujourd'hui, lâchait-il à l'arrivée. Avec les stages, les compétitions, Je connaissais chaque mètre des 191 km.»

Deux cols avec Brice Feillu

Quatre, comme le nombre de victoires d'étapes sur le Tour dans sa carrière. Le favori du public était déjà arrivé détaché à Bagnères-de-Luchon. C'était en 2010, avec 1'20" d'avance sur Ballan et Arrietta. Cette fois, il a devancé de 1'40" Chris Anker Sorensen, de 3'22" Gorka Izaguirre et Alexandre Vinokourov, et de 3'58" Brice Feillu. Ce dernier était le seul à avoir suivi Voeckler quand il s'est échappé dans la montée du Tourmalet. «J'avais besoin d'un collègue qui s'engage sans retenue mais dont je sens que j'ai plus de pointe de vitesse que lui», a expliqué l'ancien Maillot Jaune. Mais si le grimpeur de Saur-Sojasun, malade durant toute la première semaine, était encore là pour assurer des relais dans Aspin, il a craqué à la moitié de la montée de Peyresourde. A ce moment-là, le peloton, pointé à dix minutes, avait déjà lâché toute chasse depuis longtemps et les poursuivants immédiats, tous à plus d'une minute, n'avaient plus d'espoir de recoller.

Evans perd près de cinq minutes

Quatre, c'est aussi le nombre de vainqueurs français sur ce Tour. Avec cinq succès (deux pour Voeckler après celle du Grand Colombier, déjà à l'issue d'une journée de repos, une pour Pinot, Rolland et Fédrigo), ils font mieux que tous les autres et se rapprochent des six succès de 2010. Cela permet d'égayer le quotidien car la lutte pour le Maillot Jaune a encore été neutralisée lors de cette première des deux étapes de haute montagne pyrénéenne. Même si les Liquigas se sont mis en tête du peloton dans Aspin, Ivan Basso le premier, cela n'a pas permis de faire vaciller l'équipe Sky. Bradley Wiggins et Chris Froome sont arrivés dans la roue de Vincenzo Nibali à 7'09". Ce qui n'est pas le cas de Cadel Evans, en grande difficulté et qui finit à 11'56". Désormais septième du général, il laisse la quatrième place à Jurgen Van den Broeck, plus discret qu'attendu et passe même derrière son équipier Tejay Van Garden. Une vraie passation de pouvoir, jusqu'au bout.

Tour de France 16 ème étape Pau - Bagnères-de-Luchon (197km)

Le 18 juillet 2012


CLASSEMENT DE L'ETAPE

1
T.VOECKLER (EUC - FRA)
5h35'02''
2
C.SORENSEN (STB - DAN)
à 01'40''
3
G.IZAGUIRRE INSAUSTI (EUS - ESP)
à 03'22''
4
A.VINOKOUROV (AST - KAZ)
m.t.
5
B.FEILLU (SAU - FRA)
à 03'58''
6
J.VOIGT (RNT - ALL)
à 04'18''
7
D.MARTIN (GRS - IRL)
à 06'08''
8
S.STORTONI (LAM - ITA)
m.t.
9
G.CARUSO (KAT - ITA)
m.t.
10
L.TEN DAM (RAB - HOL)
à 06'11''
11
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 07'09''
12
B.WIGGINS (SKY - GBR)
m.t.
13
C.FROOME (SKY - GBR)
m.t.
14
N.ROCHE (ALM - IRL)
à 08'07''
15
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
m.t.

CLASSEMENT GENERAL -MAILLOT JAUNE

1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
74h15'32''
2
C.FROOME (SKY - GBR)
à 02'05''
3
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 02'23''
4
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
à 05'46''
5
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 07'13''
6
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 07'55''
7
C.EVANS (BMC - AUS)
à 08'06''
8
J.BRAJKOVIC (AST - SLV)
à 09'09''
9
P.ROLLAND (EUC - FRA)
à 10'10''
10
T.PINOT (FDJ - FRA)
à 11'43''

CLASSEMENT MEILLEUR GRIMPEUR


1
T.VOECKLER (EUC - FRA)
107 pts
2
F.KESSIAKOFF (AST - SUE)
103 pts
3
C.SORENSEN (STB - DAN)
77 pts
4
P.ROLLAND (EUC - FRA)
55 pts
5
B.FEILLU (SAU - FRA)
38 pts
6
D.MARTIN (GRS - IRL)
34 pts
7
M.SCARPONI (LAM - ITA)
33 pts
8
C.FROOME (SKY - GBR)
32 pts
9
T.PINOT (FDJ - FRA)
32 pts
10
J.VOIGT (RNT - ALL)
31 pts

17e étape Bagnères-de-Luchon – Peyragudes le 19 juillet 2012


la 17e étape sera la seconde étape des Pyrénées du Tour de France 2012. Une étape courte (moins de 150 km) ponctuée du franchissement de 4 cols entre Bagnères-de-Luchon et la station de ski de Peyragudes.

Le Col de Menté, le plus difficile du jour (bien que le Port de Balès soit classé hors catégorie), se dressera dès le départ de Luchon et sera le lieu idéal pour lancer les premières attaques. Les favoris devraient attendre l’ascension du long Port de Balès pour se montrer, avant d’enchainer sur la montée du col de Peyresourde (dans le sens inverse de la 16e étape). Le final est atypique avec une descente de 2 km après le col, pour remonter sur 2,5 km vers la station de Peyragudes.

Profil de la 17ème étape du Tour 2012



Cinq montées sont inscrites au classement du meilleur grimpeur :

• Km 27,5 : Col de Menté (1349 m) – 1ère catégorie – 9,3 km à 9,1 %
  
• Km 55.5 : Col des Ares (797 m) – 2e catégorie – 6 km à 5,3 %
  
• Km 76.0 : Côte de Burs (598 m) – 3e catégorie – 1,2 km à 7,6 %
  
• Km 111.5 : Port de Balès (1756 m) – Hors catégorie – 11,7 km à 7,7 %
  
• Km 142.5 : Peyragudes (1603 m) – 1ère catégorie – 15,4 km à 5,1 %
  

très belle et indiscutable victoire de Thomas VOECKLER

Cyclisme - Tour : Wiggins (presque) sacré


Bradley Wiggins a passé la montagne sain et sauf et gagné à 99% le Tour de France. Mais la deuxième étape pyrénéenne a encore créé un trouble en raison du niveau de Chris Froome.


Bradley Wiggins est le prochain vainqueur du Tour de France. Ok, ce n'est pas une breaking news, une info exclusive, fracassante, bouleversant les programmes et déclenchant des alertes. C'est d'ailleurs l'Anglais qui le dit puisqu'il l'a pensé en se rapprochant de la ligne ce jeudi : «C'était un sentiment formidable de penser que le Tour était là, à portée de main.» De fait, ce qui était très probable avant la dernière étape de montagne est devenu certain à 99%. Aussi mince soit la différence entre les deux, cela fait sens et change tout. Voilà : le Maillot Jaune a passé la montagne intact. Il ne lui reste que deux étapes sans autre risque qu'une chute, vendredi et dimanche, plus un chrono, son exercice favori, samedi. Il a évité la défaillance et n'a pas reçu un coup de poignard dans le dos de son coéquipier Chris Froome.


Wiggins sur Froome : «C'était mieux de l'avoir dans mon équipe, sinon il aurait fallu se battre tout le temps pour être à sa mesure.»Et pourtant... Cela démangeait le "Kenyan blanc", qui a refait dans la montée finale vers Peyragudes le "coup" de la Toussuire. Il a de nouveau montré à tous qu'il était le plus fort en montagne, lâchant au train tous les concurrents du duo de Sky. Nibali, Van den Broeck, Rolland, Pinot ont quitté son sillage à trois kilomètres du sommet. Et même Wiggins a été mis à quelques mètres dans les secondes qui suivirent. On revit alors une scène déjà vue. Chris Froome écoute visiblement ce qu'on lui dit dans l'oreillette. «Ce n'était que des encouragements», dira le patron de Sky Dave Brailsford. Le deuxième du général se retourne, parle avec son leader, ralentit son rythme et adresse un geste de la main du type "accélère et passe". Les versions du Maillot Jaune étaient évidemment différentes : «Il me disait, "on y va, on y va". Il m'a donné du courage.», dit-il d'abord, à peine descendu de son vélo. «On a parlé de Nibali, on a vu qu'il n'était pas bien. Et Chris voulait lui aussi assurer la victoire d'étape», ajoutera-t-il en conférence de presse.

En l'aidant d'une main, Froome a enlevé de l'autre une partie de la légitimité de la consécration à venir de Wiggins. Personne ne saura jamais ce qu'il avait vraiment dans le ventre, il sera donc difficile de ne pas garder quelque part dans un coin de la tête l'idée que le général a gagné car son colonel n'avait pas le droit d'essayer. «C'était mieux de l'avoir dans mon équipe, sinon il aurait fallu se battre tout le temps pour être à sa mesure», concèdera Wiggins. En en gardant sous le pied, Froome a aussi préservé la victoire d'Alejandro Valverde. Celle-ci s'était dessinée nettement quand il était passé seul en tête du Port de Balès, col Hors-Catégorie placé à 32 km de la ligne, après avoir lâché dans la montée les autres échappés (Rui Costa, Kadri, Leipheimer, E. Martinez...). Mais le duo terrible revenait à vitesse grand V. C'est à ce moment que le petit numéro de parlotte entre Wiggins et Froome a ralenti leur retour. «Il y a eu un peu d'hésitation et l'écart a grandi», confirmewiggins. Ce qui a permis à l'Espagnol de garder dix-neuf secondes d'avance sur la ligne.

Tour de France 17ème etape- Bagnères-de-Luchon - Peyragudes (143km)


Le 19 juillet 2012



CLASSEMENT DE L'ETAPE




1
A.VALVERDE (MOV - ESP)
4h12'11''
2
C.FROOME (SKY - GBR)
à 19''
3
B.WIGGINS (SKY - GBR)
m.t.
4
T.PINOT (FDJ - FRA)
à 22''
5
P.ROLLAND (EUC - FRA)
à 26''
6
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
m.t.
7
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 37''
8
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 54''
9
C.HORNER (RNT - USA)
à 01'02''
10
D.MARTIN (GRS - IRL)
à 01'11''
11
A.KLÖDEN (RNT - ALL)
à 01'14''
12
N.ROCHE (ALM - IRL)
à 01'30''
13
J.VANENDERT (LTB - BEL)
à 01'39''
14
R.PORTE (SKY - AUS)
à 01'46''
15
D.MENCHOV (KAT - RUS)
à 01'55''

C.Fromme 2éme au classement géneral s'il le voulait pourrait gagner le tour ,mais il doit se devouer pour le maillot jaune B.Wiggins

CLASSEMENT GENERAL -MAILLOT JAUNE

1
B.WIGGINS (SKY - GBR)
78h28'02''
2
C.FROOME (SKY - GBR)
à 02'05''
3
V.NIBALI (LIQ - ITA)
à 02'41''
4
J.VAN DEN BROECK (LTB - BEL)
à 05'53''
5
T.VAN GARDEREN (BMC - USA)
à 08'30''
6
C.EVANS (BMC - AUS)
à 09'57''
7
H.ZUBELDIA (RNT - ESP)
à 10'11''
8
P.ROLLAND (EUC - FRA)
à 10'17''
9
J.BRAJKOVIC (AST - SLV)
à 11'00''
10
T.PINOT (FDJ - FRA)
à 11'46''

MEILLEUR GRIMPEUR

1
T.VOECKLER (EUC - FRA)
134 pts
2
F.KESSIAKOFF (AST - SUE)
123 pts
3
C.SORENSEN (STB - DAN)
77 pts
4
P.ROLLAND (EUC - FRA)
63 pts
5
A.VALVERDE (MOV - ESP)
51 pts
6
C.FROOME (SKY - GBR)
48 pts
7
E.MARTINEZ (EUS - ESP)
43 pts
8
T.PINOT (FDJ - FRA)
40 pts
9
B.FEILLU (SAU - FRA)
38 pts
10
D.MARTIN (GRS - IRL)
34 pts

18e étape -Blagnac – Brive-la-Gaillarde le 20 juillet 2012


Les Pyrénées avalées, les rescapés du peloton voudront souffler au cours de la 18e étape du Tour de France 2012 vendredi 20 juillet. Mais si les grands leaders auront déjà la tête tournée vers le contre-la-montre du lendemain, les sprinteurs voudront se disputer la victoire entre Blagnac et Brive-la-Gaillarde.



La deuxième étape la plus longue du Tour 2012 (juste après la 12e étape) sera plate dans son premier quart, puis vallonnée ensuite sur les routes du Lot et de la Corrèze. La côte de 4ème catégorie placée à 10 km de l’arrivée, avant la descente sur Brive, pourrait pimenter le final.



Profil de la 18ème étape du Tour 2012




Quatre côtes sont inscrites au classement du meilleur grimpeur :

• Km 67.5 : Côte de Saint-Georges – 3e catégorie (1 km à 10,3 %)
  
• Km 117.5 : Côte de Cahors – 4e catégorie (1 km à 7,8 %)
  
• Km 180.5 : Côte de Souillac – 4e catégorie (2,2 km à 4,7 %)
  
• Km 212.5 : Côte de Lissac-sur-Couze – 4e catégorie (1,9 km à 5,7 %)
  

On a retrouvé Cavendish


Si les Sky avaient raté la victoire d'étape dans les Pyrénées par mésentente, Mark Cavendish a mis tout le monde d'accord en arrivant en fusée sur la ligne à Brive-la-Gaillarde.


Transformé en coéquipier de luxe dans la surpuissante équipe Sky, entre prise de vent et convoyage de bidons, Mark Cavendish a montré qu'il restait un coureur hors-norme. Si le Tour 2012, ne restera pas forcément dans les mémoires, ce sera le cas de sa très impressionnante dernière ligne droite. Dans les deux cents derniers mètres, le Britannique a contourné et laissé sur place les derniers échappés pour s'imposer de plusieurs longueurs devant Matt Goss et Peter Sagan, le premier Français étant le vétéran Sébastien Hinault, huitième.


«On ne s'attendait pas du tout à ça. On pensait qu'une échappée irait au bout et qu'on finirait tranquille derrière.»Depuis sa victoire à Tournai dans la deuxième étape, le "Cav" avait perdu la réussite qui faisait de lui l'épouvantail total des arrivées groupées. Entre chutes et absence de train, le champion du monde avait laissé André Greipel et Peter Sagan se partager trois victoires chacun sur le plat. Il a remis tout le monde d'accord en avalant littéralement Luis Leon Sanchez et Nicolas Roche, respectivement quatrième et cinquième, qui avaient abordé en tête la dernière ligne droite en tête après un final rendu difficile par la Côte de Lissac à dix kilomètres de l'arrivée. A voir ses poings levés et la rage déployée sur la ligne, il est évident que le "Manxman" avait emmagasiné une soif de revanche. «J'avais faim de victoires et je peux encore gagner sur les Champs-Elysées», a rappelé l'insatiable, déjà vainqueur ces trois dernières années à Paris.

La vingt-deuxième victoire d'étape de Mark Cavendish sur le Tour, ce qui en fait le quatrième meilleur performeur de l'histoire de l'épreuve, au même niveau que Lance Armstrong et André Darrigade, est une surprise car beaucoup de coureurs étaient persuadés qu'un petit groupe irait au bout. «On ne s'attendait pas du tout à ça, affirme Thibaut Pinot. On pensait qu'une échappée irait au bout et qu'on finirait tranquille derrière. Mais ça roulait vite, à 45 km/h, c'était impressionnant.» Les seize coureurs réunis devant à partir du km 70, dont seulement deux Français, Julien Fouchard et Jérémy Roy, n'ont guère compté au maximum que 3'30" d'avance. Les derniers éléments ont été repris dans la descente de la Côte de Lussac, de nombreuses attaques se développant autour de Vinokourov, puis de Roche et Sanchez. Avant donc le retour en fusée de Cavendish, ramené à l'avant par Bradley Wiggins lui-même. «C'est mon cadeau», a résumé le Maillot Jaune.